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12 % de Français ne sont jamais allés en bibliothèque. Les usagers des bibliothèques sont aussi de grands acheteurs de livres. En donnant accès gratuitement à une diversité de livres, les bibliothèques sont souvent soupçonnées d'aller à l'encontre des ventes de livres. Rien n'est plus faux, assure BookNet Canada, qui a étudié la corrélation entre les emprunts de livres d'un usager et les achats de livres de ce dernier.

Et, surprise, ceux qui lisent beaucoup grâce aux bibliothèques prolongent cette activité avec des ouvrages achetés avec leurs propres deniers. La médiathèque Alexis de Tocqueville, à Caen (photo d'illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0) BookNet Canada l'annonce d'emblée : les bibliothèques participent à l'économie du livre, même lorsqu'elles proposent d'accéder gratuitement à des ouvrages. (Buyers : acheteurs ; borrowers : emprunteurs ; checkouts : emprunts ; purchases : achats) (BookNet Canada) Pourquoi certaines personnes ne vont-elles pas dans les bibliothèques ? Si les études sur les publics qui fréquentent les bibliothèques et leurs habitudes culturelles ne manquent pas, il est plus rare de s'intéresser de près à ceux qui ne sont pas usagers des établissements de lecture publique.

Pourquoi certaines personnes ne vont-elles pas dans les bibliothèques ?

Environ 60 % des interrogés ont déclaré ne pas avoir fréquenté de bibliothèque au cours des 12 derniers mois : le ministère de la Culture s'est penché sur ces publics pour en tirer quelques observations utiles. Médiathèque Les 7 Lieux (photo d'illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0) Une précédente étude du ministère, en 2016, avait permis d'estimer, à partir des personnes interrogées, que 60 % des répondants ne s'étaient pas rendus dans une bibliothèque au cours des 12 derniers mois.

Précision d'emblée, pour rassurer, qu'il s'agit là de non-usagers actuels, qui ont déjà fréquenté une bibliothèque : les non-usagers absolus sont estimés à 13 % parmi les répondants. Qui sont les personnes qui ne vont pas à la bibliothèque gazetteavril2019. Synthèse 2018 des aides du CNL en faveur des publics empêchés. Les bibliothécaires ne veulent pas espionner les usagers gazette des communes.

Accessibilité-handicap

Bibliothèques : sieste ou renouveau ? Eric Dusset et Cristina Ion, dans un article paru dans Le Monde diplomatique, regrettent que les bibliothèques privilégient l'usager et la collectivité au détriment du Savoir et d'une éducation populaire.

Bibliothèques : sieste ou renouveau ?

Une erreur de perception? Quand le monde change, la tentation consiste parfois à chercher dans le passé les bonnes raisons de le laisser intact. Les bibliothèques ont engagé une profonde mutation depuis une dizaine d'années et si les professionnels soutiennent largement cette mue, une minorité souvent silencieuse, s'accroche au passé. De temps en temps, cette petite voix se fait entendre. Ce fut le cas du Crépuscule des bibliothèques en 2015 et LeMonde diplomatique lui offre une nouvelle expression à travers l'article « Bonne sieste à la bibliothèque » paru en ce mois de juin. Bibliothèques autrefois élitistes Les auteurs regrettent le renoncement à la priorité au « savoir » dans la politique des bibliothèques.

Près de 40 % de la population ne va pas en bibliothèque. Les résultats d'une enquête sur les non usagers ont été présentés en avant première au congrès de l'Association des bibliothécaires de France, qui se tenait du 7 au 9 juin à La Rochelle.

Près de 40 % de la population ne va pas en bibliothèque

Les résultats de l'enquête sur les personnes qui ne fréquentent pas les bibliothèques publiques, commandée par le service du livre et de la lecture du ministère de la Culture et conduite par le cabinet TMO Régions, ont été dévoilés pour la première fois samedi 9 juin à La Rochelle pendant le congrès de l'Association des bibliothécaires de France (ABF). Ces résultats viennent compléter, et nuancer...

Lire la suite (2 150 caractères) S’abonner à livres Hebdo Débloquez l’accès illimité aux articles et aux archives. Classements et tableaux de bord Meilleures ventes Agenda événements L’annuaire éditeurs & diffuseurs Et plus encore... je m’abonne. Petit guide à destination des bibliothécaires peu respectueux des droits des usagers. Le titre de cet article est un peu provocateur. D’aucuns diront que c’est une attaque à charge mais peu importe. Suite au débat que nous avons lancé sur Agorabib sur la surveillance et le rôle de bibliothécaires, j’ai été surpris de voir que la défense d’une camarade prenait le pas sur la loi.

Au cours de ce débat, on a pu lire des témoignages assez graves sur l’ingérence de certains professionnels qui commettent, à mon sens, une atteinte aux droits fondamentaux des usagers. De ce fait, ils en arrivent à rompre le rapport de confiance établi entre la bibliothèque et les usagers qui ont identifié comme un lieu de liberté. Un zélé collègue, du genre qui aime bien le travail, la famille et la patrie, est allé signaler un lecteur auprès d’un vigile, car celui-ci consultait un site… en arabe. Par corporatisme ou réflexe de « classe », certains professionnels sont intervenus dans le débat pour défendre Anna Marcuzzi quand bien même ils n’étaient pas d’accord avec son argumentation. Non.

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Accueil des migrants _ le rôle méconnu des bibliothèques_gazette. Illettrisme. Petite enfance.