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Panama Papers

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L'ancienne commissaire européenne Neelie Kroes possède une société offshore. La Néerlandaise était administratrice d’une société non déclarée pendant son mandat de commissaire européenne à la concurrence.

L'ancienne commissaire européenne Neelie Kroes possède une société offshore

La « boîte noire » des paradis fiscaux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maxime Vaudano C’est sur une véritable mine d’or qu’ont mis la main Le Monde et ses partenaires.

La « boîte noire » des paradis fiscaux

Une base de données inédite tant par son ampleur que par son contenu remise par un lanceur d’alerte anonyme au journal allemand Süddeutsche Zeitung. Le quotidien l’a partagée avec le Consortium international de journalisme d’investigation (ICIJ), organisation et réseau indépendant de Washington, déjà à l’origine des « Offshore Leaks », des « Lux Leaks » et, plus récemment, des « SwissLeaks ». Pendant un an, 378 journalistes issus de 107 médias dans 77 pays ont travaillé sur ces « Panama Papers », qui retracent quasiment jour par jour le fonctionnement de la firme panaméenne de domiciliation de sociétés offshore Mossack Fonseca. Panama papers : les banques au cœur du scandale. C’est un scandale d’une ampleur inédite.

Panama papers : les banques au cœur du scandale

Les chiffres liés aux révélations des Panamas papers donnent le vertige : 11,5 millions de documents divulgués, portant sur 214 488 structures offshore, 140 personnalités internationales mises en causes... Les nombreux articles publiés par une centaine de medias à travers le monde mettent violemment au jour un système opaque. Panama Papers : la Société Générale a créé 1000 sociétés offshore. Une perquisition a eu lieu mardi à la Société générale, l’une des banques épinglées dans le scandale des Panama Papers pour avoir ouvert près de 1 000 sociétés offshore via le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

Panama Papers : la Société Générale a créé 1000 sociétés offshore

Le siège du groupe à La Défense a été perquisitionné par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), a indiqué cette source, confirmant une information du Journal du Dimanche. Panama Papers : le jeu trouble des banques décrypté. Novethic : Quelle est la responsabilité des banques françaises dans les affaires d’évasion fiscale telles que celles dévoilées dans Panama Papers ?

Panama Papers : le jeu trouble des banques décrypté

Gunther Capelle-Blancard : Les banques n’ont, a priori, pas commis de pratiques illégales dans cette affaire. Il n'y a en effet aucune réglementation qui contraigne l'activité bancaire dans les paradis fiscaux, pour la simple raison qu’il n’existe pas de définition officielle des paradis fiscaux. Panama Papers : instaurons la tolérance 0 face à la Société générale. « Bahamas Leaks » : l’ex-commissaire européenne à la concurrence avait une société offshore cachée. Neelie Kroes a été directrice, entre 2000 et 2009, d’une société enregistrée aux Bahamas, dont l’existence n’a jamais été révélée aux autorités bruxelloises, selon nos informations.

« Bahamas Leaks » : l’ex-commissaire européenne à la concurrence avait une société offshore cachée

Le Monde et les médias partenaires du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) ont eu accès à de nouveaux documents confidentiels, les « Bahamas Leaks », portant sur l’équivalent d’un « registre du commerce » bahamien. Parmi les plus de 175 000 structures offshore enregistrées dans ce paradis fiscal depuis 1990, certaines sont liées à des personnalités politiques de premier plan.

« Panama Papers » : en Sierra Leone, les diamants de Koidu disparaissent dans les circuits offshore. Une ou deux fois par semaine, lorsque le soleil se couche sur la ville de Koidu dans l’est de la Sierra Leone, des habitants de la ville emballent des affaires et montent sur les hauteurs.

« Panama Papers » : en Sierra Leone, les diamants de Koidu disparaissent dans les circuits offshore

Une explosion est sur le point d’avoir lieu dans la mine de diamant. Certaines familles doivent abandonner des marmites sur le feu, car la police et les forces de sécurité les somment de partir avant que les mineurs ne déclenchent les charges destinées à faire sauter la poussière et la roche qui cachent les diamants. Ces explosions rappellent à certains des 100 000 habitants de la ville les obus de mortier qui s’abattaient sur Koidu lors des attaques menées par des rebelles pendant la guerre civile qui a mis ce pays d’Afrique de l’Ouest à feu et à sang dans les années 1990.

La terre tremble, les bâtiments se fissurent, mais la vie des habitants de Koidu continue tant bien que mal depuis qu’ils ont vu un conglomérat minier commencer à creuser il y a 13 ans. Du Panadol pour calmer la douleur. « Panama papers » : comment l’élite algérienne a détourné l’argent du pétrole. Le diamantaire Laurent Bloch ne se doutait pas, en ce mois de décembre 2006, que ses retrouvailles avec le frère de son ami d’enfance allaient l’amener, huit ans plus tard, à témoigner devant la justice italienne.

« Panama papers » : comment l’élite algérienne a détourné l’argent du pétrole

Dans les années 1970, l’actuel gérant du diamantaire parisien Raymond Bloch SA fréquentait la même école primaire à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) que Ryad, frère cadet de Farid Bedjaoui. C’était avant que la famille Bedjaoui n’émigre au Canada au début des années 1990, avant que les frères Bedjaoui ne fassent fortune et que l’aîné vienne lui acheter, pour son épouse, deux diamants pour près de 1 million de dollars (environ 900 000 euros). Les montages offshore du clan Alliot-Marie. ...et là, les pauvres ont découvert qu'on avait des sociétés offshores, et ils pensent qu'on sera jugé pour ça ! « Panama papers » : le tournis, le vertige et la nausée. Editorial D’abord, il y a les chiffres, à donner le tournis.

« Panama papers » : le tournis, le vertige et la nausée

Les « Panama papers » constituent une étape marquante dans l’histoire de la collaboration des organes de presse internationaux pour éclairer les mécanismes opaques des paradis fiscaux, un basculement de l’investigation dans l’ère du big data. Jamais enquête n’a rassemblé autant de journaux du monde entier, pendant neuf mois, en toute discrétion. Près de 11,5 millions de documents internes du cabinet Mossack Fonseca, l’un des champions mondiaux, au Panama, de la domiciliation de sociétés-écrans, ont été obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et analysés par 107 médias, dans 76 pays du monde entier, dont Le Monde en France. Ce travail a porté sur plus de 214 000 entités offshore créées ou administrées par Mossack Fonseca en près de quarante ans, dans 21 paradis fiscaux différents et pour des clients issus de plus de 200 pays.

Congo : le pétrole s’évapore dans les paradis fiscaux, laissant la moitié de la population sous le seuil de pauvreté. Depuis les hôtels luxueux du bord de mer à Pointe-Noire, capitale économique du Congo-Brazzaville, le ballet pétrolier se livre à l’œil nu.

Congo : le pétrole s’évapore dans les paradis fiscaux, laissant la moitié de la population sous le seuil de pauvreté

Les torchères scintillent au-dessus des plates-formes d’où est extrait l’or noir en eau profonde. On distingue dans la brume les tankers qui glissent au large, chargés de pétrole brut ou raffiné qui assure 75 % des revenus d’un Etat parmi les plus corrompus d’Afrique. Mais l’essentiel est ailleurs, opaque. Car la richesse de ce petit pays d’Afrique centrale, dirigé depuis trente-deux ans par Denis Sassou-Nguesso, 72 ans – et réélu le 20 mars pour au moins cinq ans supplémentaires – s’évapore dans des complexes circuits financiers offshore que seuls maîtrisent certains membres de la famille au pouvoir et une poignée de traders qui leur sont proches.

En 2015, le Congo a produit 290 000 barils de pétrole par jour. « Panama Papers » : en Algérie, l’argent du pétrole passe par l’offshore. L’accueil en grande pompe, le 17 mars, de Chakib Khelil, le ministre de l’énergie algérien de 1999 à 2010, en fuite depuis trois ans et soupçonné de corruption, a été pris en Algérie comme une provocation – la preuve de l’impunité dont jouissent les proches du chef de l’Etat.

Et une façon d’enterrer l’affaire Sonatrach, la compagnie pétrolière nationale, qui défraie la chronique depuis 2010. « Panama papers » : la fortune offshore de l’Autorité palestinienne. Les « Panama papers », analysés par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et le quotidien israélien Haaretz, ont mis en lumière le curieux mélange des genres de l’Autorité palestinienne et de l’un des fils de son président, Mahmoud Abbas. L’affaire est née dans le secret du cabinet fiscal Mossack Fonseca, au Panama.

Il immatricule en septembre 1994 la société Arab Palestinian Investment Company (APIC) aux îles Vierges britanniques. Yasser Arafat est alors le chef de la Palestine, Mahmoud Abbas a conduit la délégation palestinienne qui a signé les accords d’Oslo un an plus tôt. « Panama papers » : le gouvernement maltais à son tour dans la tempête. Le gouvernement maltais est à son tour dans la tourmente après les révélations des « Panama papers » sur les clients du cabinet fiscal Mossack Fonseca. L’opposition de droite réclame depuis plusieurs jours la démission du premier ministre travailliste, Joseph Muscat. S’il n’apparaît pas lui-même dans les documents récupérés par le Süddeutsche Zeitung et analysés par plusieurs dizaines de médias, dont Le Monde, deux de ses proches y figurent.

Il s’agit de son chef de cabinet, Keith Schembri, et du ministre de la santé et de l’énergie, Konrad Mizzi. Selon l’Australian Financial Review (AFC), les deux hommes ont créé en juin 2015, par l’intermédiaire de Mossack Fonseca, des fondations en Nouvelle-Zélande, propriétaires officielles de sociétés panaméennes, elles-mêmes censées ouvrir de discrets comptes bancaires à Dubaï. En Nouvelle-Zélande, ces organismes ne sont soumis à aucune taxe, et leurs bénéficiaires peuvent garder l’anonymat. M. « Panama papers » : le ministre de l’industrie espagnol démissionne. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) Le ministre de l’industrie espagnol en fonction, José Manuel Soria, a annoncé sa démission, vendredi 15 avril, après avoir été cité dans les « Panama papers », qui révèlent depuis quelques jours, dans la presse internationale dont Le Monde, les noms de possesseurs de comptes offshore gérés par la firme panaméenne Mossack Fonseca.

Après quatre jours de démentis, d’explications variées, et parfois contradictoires, le ministre, qui avait assuré, lundi 11 avril, qu’il « n’a pas ni n’a jamais eu aucune société au Panama ni dans aucun paradis fiscal », a finalement été contraint d’abandonner son poste dans l’équipe de Mariano Rajoy du fait de la publication de documents lui attribuant des sociétés situées au Bahamas et sur l’île de Jersey. « Une erreur » Or, les révélations concernant M. Soria, homme de confiance de Mariano Rajoy, sont explosives. David Cameron éclaboussé par le scandale des « Panama papers » Après avoir affirmé, lundi, que les investissements de son père aux Bahamas par le biais du cabinet panaméen Mossack Fonseca étaient une « affaire privée », le premier ministre britannique, David Cameron, a été contraint, mardi 5 avril, de changer de discours. « Je n’ai aucune action, aucun trust offshore, aucun fonds offshore, rien de tout cela », a-t-il martelé, lors d’un déplacement à Birmingham, en réponse à un journaliste.

La presse a souligné qu’il n’avait pas répondu entièrement à la question, qui visait l’ensemble de sa famille. Largement relayées par les médias partenaires – la BBC et The Guardian –, les révélations des « Panama papers » ont rapidement produit un effet de souffle sur la vie politique britannique, atteignant de plein fouet un premier ministre déjà aux prises avec sa difficile campagne pour le référendum du 23 juin. « Cameron entraîné dans la tempête des paradis fiscaux », titrait mardi le très conservateur et populaire Daily Mail. « Panama papers » : le premier ministre islandais tombe à son tour. Jóhannes Kristjánsson couvre les fenêtres de son salon avec de grandes bâches de plastique noir. Une double couche pour être absolument sûr. Il habite avec sa famille au rez-de-chaussée d’un immeuble en banlieue de Reykjavik.

Panama papers: le Kremlin fait marcher à tout-va sa machine à propagande. Tout est donc vrai ou presque. Donald Trump et Hillary Clinton possèdent des sociétés dans le Delaware, un paradis fiscal. Islande : le président atteint à son tour par le scandale des « Panama papers » Le Panama s'engage à garantir la transparence fiscale. « Panama papers » : le business offshore du Crédit agricole et de la BNP.

Les « Panama papers » mettent en évidence les pratiques opaques des deux grandes banques françaises dans les paradis fiscaux. Panama papers : Société générale : tranquille comme un directeur devant le Sénat. La fille du premier ministre algérien apparaît dans les Panama Papers. « Panama Papers » : le Sénat renonce à poursuivre F. Oudéa (Société Générale) Lionel Messi en procès pour fraude fiscale et Panama papers.