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Sciences sociales

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Pourquoi les femmes sont elles plus petites que les homme ? Je suis presque trentenaire (et je suis Blanc) – Le Carnet de l'Épervier. En finir avec l'opposition égalité/équité. Vous êtes peut-être déjà tombé sur l'image ci-dessus : sur Facebook, sur Twitter, sur Tumblr, dans un mail qu'un ami vous aura envoyé, sur un blog, un site ou que sais-je encore.

En finir avec l'opposition égalité/équité

Et vous vous êtes peut-être dit "ah ben ouais, pas con, tiens". C'est la force des memes : un message simple, un brin d'humour, l'apparence de l'évidence, et donc un pouvoir de conviction très important par rapport aux efforts déployés. Il y aurait tout une étude à faire sur leurs effets sur les perceptions et les comportements politiques. Mais ce n'est pas le sujet ici. Si ce dessin a particulièrement retenu mon attention, c'est que l'on ne peut pas étudier, et encore moins enseigner, la sociologie et l'économie sans chopper quelques notions de philosophie de la justice au passage. Regardons les deux images : elles présentent deux situations différentes, certes, mais il n'y a pas l'égalité d'un côté et son contraire de l'autre. Si on regarde bien, il y a aussi des deux côtés des inégalités. « Expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser » : la cinglante réponse des chercheurs à Manuel Valls.

Le premier ministre, qui en a marre de « ceux qui cherchent en permanence des excuses ou des explications », a irrité précisément ceux qui travaillent, chacun dans leur domaine, sur la radicalisation.

« Expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser » : la cinglante réponse des chercheurs à Manuel Valls

Prisons, médias, sécurité, renseignement ; Proche et Moyen-Orient ; religions et laïcité ; intégration, discriminations ; histoire et mémoires, politiques éducatives… La liste est longue des domaines de la recherche en sciences humaines et sociales concernés par la prévention du risque terroriste. Les sciences cognitives ne sont pas des sciences humaines. 1Les sciences sociales peuvent-elles délibérément se passer de prendre en considération les faits physiologiques, biologiques, génétiques ou chimiques que les neurosciences mettent au jour dans l’explication qu’elles donnent du fonctionnement du cerveau ?

Les sciences cognitives ne sont pas des sciences humaines

Tout laisse aujourd’hui à penser que répondre par la positive à cette question, ou contester l’utilité de ce savoir nouveau pour l’analyse du social, fait courir un risque sérieux de disqualification ; voire celui d’être accusé d’adopter un a priori anti-scientiste, de se réfugier dans un provincialisme condamné ou de s’abriter derrière un parti-pris purement dogmatique. 2L’article de Laurence Kaufman et Laurent Cordonier reflète l’intensité que commence à prendre le débat sur les rapports entre sciences sociales et sciences cognitives, en plaidant pour la nécessité d’inscrire le travail des premières dans l’horizon naturaliste que leur dessinent aujourd’hui les secondes. 9 Question bien traitée par John McDowell (2004).

La Français sont des analphabètes de la data. En France, seuls 12% des professionnels sont datalphabétisés contre 17% pour les Européens, et 51% reconnaissent arbitrer au feeling plutôt qu'en fonction d'insights ou d'enseignements riches et précis.

La Français sont des analphabètes de la data

Tel est l'une des conclusions de « Les salariés européens et leurs connaissances sur la data », l'étude européenne menée par Qulit en partenariat avec Censuwide qui montre aussi que les 5000 personnes interrogées n'aspirent qu'à une chose être formées pour progresser. Tandis que la sonnette d’alarme est tirée régulièrement et à juste titre pour inciter les entreprises à se mettre en conformité avec avec le GDPR, règlement européen qui entre en application en mai 2018, Qliq, spécialiste de l’analyse de données, révèle que 88% des Français ne savent pas lire les données dans sa récente étude « Les salariés européens et leurs connaissances sur la data », menée avec Censuwide (*). Les employeurs loin d’être à la hauteur des aspirations et besoins de leurs salariés Découvrez la campagne. Maria Candea : « Le langage est politique »

08 septembre 2017 Entretien inédit pour le site de Ballast Maria Candea est ensei­gnante-cher­cheuse en lin­guis­tique et socio­lin­guis­tique à l’u­ni­ver­si­té de Paris 3 (Sorbonne Nouvelle) et membre du comi­té de rédac­tion de la revue élec­tro­nique GLAD !

Maria Candea : « Le langage est politique »

— sous-titrée Recherche sur le lan­gage, le genre et les sexua­li­tés. Pour cette cher­cheuse enga­gée, long­temps mili­tante dans l’as­so­cia­tion fémi­niste Mix-Cité, les convic­tions poli­tiques sont par­fai­te­ment com­pa­tibles avec la recherche, à condi­tion d’être réin­ter­ro­gées en per­ma­nence. Quoi de plus nor­mal que d’in­ter­ro­ger poli­ti­que­ment un objet poli­tique, le lan­gage ? Les membres de l’Académie fran­çaise ont ren­du hom­mage à Simone Veil, en par­lant de leur « confrère décé­dée ».

Cette sor­tie n’a pas relan­cé les débats sur la fémi­ni­sa­tion, contrai­re­ment au fameux « Madame le Président » lan­cé à l’Assemblée natio­nale, en 2014, à Sandrine Mazetier… Ce n’est pas un sujet nou­veau. Oui.