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En finir avec l'opposition égalité/équité - Une heure de peine...

En finir avec l'opposition égalité/équité - Une heure de peine...
Vous êtes peut-être déjà tombé sur l'image ci-dessus : sur Facebook, sur Twitter, sur Tumblr, dans un mail qu'un ami vous aura envoyé, sur un blog, un site ou que sais-je encore. Et vous vous êtes peut-être dit "ah ben ouais, pas con, tiens". C'est la force des memes : un message simple, un brin d'humour, l'apparence de l'évidence, et donc un pouvoir de conviction très important par rapport aux efforts déployés. Il y aurait tout une étude à faire sur leurs effets sur les perceptions et les comportements politiques. Mais ce n'est pas le sujet ici. Si ce dessin a particulièrement retenu mon attention, c'est que l'on ne peut pas étudier, et encore moins enseigner, la sociologie et l'économie sans chopper quelques notions de philosophie de la justice au passage. Regardons les deux images : elles présentent deux situations différentes, certes, mais il n'y a pas l'égalité d'un côté et son contraire de l'autre. Si on regarde bien, il y a aussi des deux côtés des inégalités.

http://uneheuredepeine.blogspot.com/2015/05/en-finir-avec-lopposition-egaliteequite.html

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mauvaise question, mauvaise réponse - Une heure de peine... Il est rare que les médias prennent vraiment la peine de regarder le programme du Front National - qui sait ? cela pourrait les conduire à donner une information plus intéressante que la répétition en boucle des "succès" de ce parti. Et chacun de (re)découvrir une proposition pourtant ancienne : la création d'un "salaire parental". C'était déjà dans le programme de l'extrême droite à l'époque où, tout lycéen et tout boutonneux, je criais avec d'autres "La jeunesse emmerde le Front National".

Pourquoi le genre dérange Une décision que les pages idées de _Libération_ résument ainsi en titre: « Valérie Pécresse coupe les bourses au genre ». C’est en effet le nième épisode de cette absurde « chasse aux sorcières », déclenchée dans l’orbite de la Manif pour tous, contre un domaine de recherche extrêmement fécond, transdisciplinaire, né dans la foulée des mises en cause formulées par les mouvements féministes, et qu’on ne peut réduire à ce que ses adversaires désignent comme la « théorie du genre », qui n’est qu’un fantasme, une manipulation idéologique. En gros, cette prétendue « théorie » soutiendrait un « déni manifeste du sexe biologique » et « engendrerait un chaos identitaire et existentiel » avec la fin de la différence des sexes, la transformation des filles en garçons », voire « l’apprentissage de la masturbation à l’école… » D’une certaine manière c’est tout le contraire. Discrimination, ségrégation, la revue de psychanalyse Cliniques méditerranéennes en explore « les figures actuelles »

À la source de la règle «le masculin l'emporte sur le féminin» Temps de lecture: 11 min Depuis quelques jours, Slate.fr s’est engagé en faveur d’une forme plus inclusive d’usage de la langue française, en choisissant de privilégier l’accord de proximité. Étrangement, la question suscite la colère de personnes ne s’intéressant d’ordinaire guère à la grammaire mais désormais fermement opposées à ce que l’on admît de légères modifications dans son usage. Sous un article publié en ligne par un quotidien français, on ne décolère pas: «Aucun débat à avoir là dessus, une règle de grammaire ne se change pas, même pour complaire les désirs de féministes frustrées». Un commentaire mentionnant l’accord dit «de proximité» longtemps usité en français est réfuté par l’argument: «Arrête de raconter des conneries, la grammaire ne doit pas changer». Plus bas, on songe aux dégâts à venir: «Comment débiliser encore davantage le peuple, en appauvrissant la langue».

"Expatriés" is the new "classes moyennes" . Encore un article qui nous parle des expatriés, ces exilés qui ont fui toutes les difficultés de la France pour découvrir une herbe évidemment plus verte à l'étranger, tout cela à cause de l'indigence de nos politiques qui, décidément, ne font pas les réformes qu'il faut... Cette fois, on nous met en scène une certaine Clara G., étudiante en 2ème année d'histoire à la Sorbonne, qui menace François Hollande d'aller voir ailleurs si elle y est.

Les attributs du pouvoir et leur confiscation aux femmes. Le genre et l’espace. Partie 1 : l’occupation de l’espacePartie 2 : le temps de parole et le choix des sujets de conversationPartie 3 : l’expression de la colère Dans cette nouvelle série d’articles, nous nous intéresserons à différents comportements qui sont typiques des dominants (occuper beaucoup d’espace, avoir beaucoup de temps de parole et parler fort, exprimer certaines émotions comme la colère…). Nous verrons également qu’il est considéré comme peu convenable pour une femme de les arborer. Brigitte Laloupe aborde ce thème dans son livre « Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ». Cela m’a passionnée et j’ai voulu approfondir ce point.

Pourquoi la microfinance n’a pas éradiqué la pauvreté En 2006, le prix Nobel de la paix est décerné conjointement à la Grameen Bank et à son fondateur Muhammad Yunus. Le comité souhaitait ainsi récompenser leurs travaux portant sur la microfinance, et le microcrédit en particulier, qui devait être une arme pour combattre la pauvreté dans le monde. Ferait-il le même choix aujourd’hui ? Certes, le microcrédit a eu des impacts positifs dans certains cas, mais le bilan global reste modeste. Les études scientifiques récentes ont souligné ses effets limités tant sur les indicateurs économiques (revenu, investissement) que sociaux (santé, éducation).

Point médian ou point Godwin ? L’écriture inclusive fait partie de ces quelques sujets brûlants qui secouent les sciences humaines et sociales depuis quelques années maintenant, et plus particulièrement les sciences du langage, dans la variété de leurs composantes (sociolinguistique, sémantique, didactique des langues, pragmatique, etc.). De fait, l’écriture inclusive est une solution expérimentale imaginée pour résoudre la question du genre dans la langue, et des représentations sociales qui y sont liées, tout en étant réutilisée dans des milieux plus militants – mais ce n’est pas de militantisme que je parlerai aujourd’hui. Je précise d’emblée, au passage, que je n’ai jamais été connu pour mes positions militantes sur l’écriture inclusive, et que je ne vais donc pas ici me positionner dans un débat « pour ou contre », mais dans une optique de commentaire d’argumentation scientifique. Les auteurs de la tribune rappellent, à juste titre, que « la langue est à tout le monde ».

...pour être laissée à des rigolos Moi : Tagazok, gars. . Moi : Ah, ben, ça tombe bien, je me suis justement retiré dans un fjord perdu de la Norvège pour réfléchir au sens des propositions humoristiques. Lui : ... Moi : Bon, d'accord, je suis juste occupé à ré-exploser Ganondorf. Être ou ne pas être misandre Pour commencer cet article j’aimerais que nous nous mettions d’accord sur quelques points de vocabulaire. Premièrement, lorsque l’on parle de sexisme, on parle d’un système, d’un fonctionnement, d’une construction sociétales, pas d’actes individuels. Il n’existe donc pas de « sexisme anti-hommes » ou de « sexisme inversé ». En effet, la société dans laquelle nous évoluons est tenue par les hommes et privilégie les hommes.

L'humour est une chose trop sérieuse... - Une heure de peine... Lui : Wah, hé, faut que je te montre un truc, tu vas trop te marrer. C'est un test dans le dernier Consoles +, c'est trop bon. Moi : ... Lui : Tu ris pas ? Moi : Désolé, le sexisme, ça me fait pas franchement rire. Lui : Wah, c'est bon, c'est de l'humour quoi.

Civilisation(s) : sociologie sur le vif - Une heure de peine... ... Comme espéré par l'intéressé, d'un côté, l'indignation de la gauche, qu'il peut rhabiller en "bien-pensance" honnie, de l'autre, le ravissement de l'aile la plus dure de la droite, . Une stratégie politique qui se voile à peine. Je ne vais pas m'indigner : .

L’inégal accès au bac des catégories sociales 14 juin 2017 - Les taux d’accès au bac augmentent sur longue période. Mais alors que neuf enfants d’enseignants sur dix sont bacheliers, ce n’est le cas que de quatre enfants d’ouvriers non qualifiés. 91 % des enfants d’enseignants entrés en sixième en 1995 ont obtenu le bac environ sept années plus tard, contre 41 % des enfants d’ouvriers non qualifiés, selon le ministère de l’Éducation nationale. Les écarts sont encore plus importants pour les filières dites « d’excellence ». 41 % des enfants de cadres supérieurs obtiennent un bac S, contre moins de 5 % des enfants d’ouvriers non qualifiés. Entre les bacheliers du milieu des années 1990 et ceux du début des années 2000, l’accès au bac a peu évolué.

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