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Crise sanitaire et éducation aux médias

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La désinformation scientifique - Cas du Covid-19 - CLEMI. L’information scientifique est l’une des principales victimes de ce que le sociologue Gérald Bronner nomme la dérégulation du marché de l’information : grâce aux réseaux et médias sociaux notamment, chacun peut exprimer son point de vue, y compris les plus radicaux et les plus marginaux.

La désinformation scientifique - Cas du Covid-19 - CLEMI

De nombreuses théories fleurissent sur Internet, souvent sans fondement scientifique, jouant sur la peur et le manque de connaissances des internautes. Ces phénomènes, qui s’inscrivent dans un contexte d’infobésité, amplifiés par un web hypermnésique, s’opposent également à la temporalité et aux principes de la science, qui se construit sur la curiosité, le doute et l’incertitude, dans un temps souvent beaucoup plus long que celui de la sphère médiatique. > Voir la fiche ressources Santé et alimentation : une désinformation mondiale lucrative parue dans le dossier pédagogique de la Semaine de la presse et des médias dans l’école® 2020.

Les médias face au coronavirus : le risque de la désinformation. Mardi 17 mars 2020, le site PubMed (un moteur de recherche dédié aux publications de plusieurs milliers de revues biomédicales) référençait quelque 300 articles consacrés au nouveau coronavirus, le SARS-CoV-2, et plus de 1 000 à la maladie qu’il provoque, le Covid-19 (sans compter les préprints, c’est-à-dire les articles non encore validés pour publication).

Les médias face au coronavirus : le risque de la désinformation

La situation est tellement exceptionnelle que le site bioRxiv, qui publie justement les préprints, avertit pour chaque article : « bioRxiv reçoit de nombreux nouveaux articles sur le coronavirus 2019-nCoV. Un rappel : il s’agit de rapports préliminaires qui n’ont pas fait l’objet d’un examen par les pairs. Ils ne doivent pas être considérés comme concluants, ni guider la pratique clinique ou les comportements liés à la santé, ni être présentés dans les médias comme des informations établies. » Les réactions à une pandémie et leurs conséquences. « Il y a des gens qui pensent qu'ils sont des héros modernes à enfreindre la règle alors même qu'ils sont des imbéciles. » Ces mots ont été prononcés par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner le 19 mars.

Les réactions à une pandémie et leurs conséquences

En cause ? Les promeneurs qui désobéissent au confinement général imposé en France pour lutter contre la propagation du Covid-19, causée par le SARS-CoV-2 (SARS pour « Syndrome Aigu Respiratoire Sévère » et CoV pour « CoronaVirus »). Ce comportement et d’autres, comme la ruée sur les pâtes ou le papier toilette, peuvent interroger.

Excès d’optimisme ? Panique irrationnelle ? Revenons d’abord à la source de toute réaction comportementale : les informations. Comment les lobbys industriels peuvent manipuler l'information scientifique - CLEMI. Ni fraude, ni fabrication de données.

Comment les lobbys industriels peuvent manipuler l'information scientifique - CLEMI

Lorsqu’il s’agit de défendre leurs produits et leurs intérêts, certaines firmes utilisent des moyens très subtils pour manipuler l’information scientifique. Il peut s’agir, par exemple, de compagnies pétrolières semant le doute sur l’origine humaine des changements climatiques, de multinationales de la boisson détournant l’attention du sucre pour pointer le manque d’activité physique, ou encore de fabricants de pesticides attaquant les études documentant la nocivité de leurs best-sellers. La production d’une matière scientifique sur mesure, vouée à défendre des intérêts commerciaux, passe essentiellement par deux circuits : des articles publiés dans des revues scientifiques d’une part, la production d’études de toxicité destinées aux autorités d’autre part.

Des études publiées dans la revues scientifiques La plupart du temps, les études financées par une industrie ne comportent pas de résultats de recherche originaux. Le biais de financement 1. 2. Épidémie de Covid-19 : comment les médias s’organisent pour continuer à informer. Durant la semaine du 9 mars 2019, la France s’est graduellement mise à l’heure du Covid-19 en imposant, de façon successive, différentes mesures censées ralentir l’expansion de cette épidémie due au coronavirus SARS-CoV-2.

Épidémie de Covid-19 : comment les médias s’organisent pour continuer à informer

Dans les médias, les nouvelles d’émissions aux tournages annulées ou reportées sont rapidement tombées. Et la question du rôle des médias et de leur mission dans ces temps incertains s’est très vite posée. Depuis plusieurs jours voire semaines, on a pu voir dans les médias se multiplier les initiatives pour transmettre les informations sur l’épidémie, y compris durant la soirée électorale du premier tour des élections municipales — celle de France 2 s’est peu à peu transformée en soirée d’information, avec une infectiologue de la Pitié Salpêtrière présente du début à la fin. Mais la question cruciale est aussi de savoir comment les journalistes peuvent continuer à travailler, et informer, dans cette situation inédite.

L'information et ses sources - CLEMI. Pour travailler sur l’information, il est important de bien définir de quoi on parle.

L'information et ses sources - CLEMI

Le mot ”information” recouvre 3 aspects : cela peut être une connaissance prélevée dans un document, cela peut être une donnée informatique (data) ou alors un fait d’actualité. Ici, c’est ce dernier aspect qui nous intéresse : le fait d’actualité. C'est quoi une information ? Info ou Intox - Vidéos. Un réseau social, ce n'est pas un journal - Vidéo Education aux médias et à l'information. L'information en 5 questions - Vidéos. Data science vs Fake - Vidéos.