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AXE3_La face cachée du numérique

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Le numérique fait partie de la solution, pas du problème. La révolution numérique est-elle soutenable ?

Le numérique fait partie de la solution, pas du problème

Pour Jean Zin, chantre de l’écologie révolutionnaire, “le bilan énergétique du numérique reste positif et il est illusoire de penser s’en passer désormais ni même de croire qu’on puisse y être contraints (…) Non seulement le numérique ne pose pas un problème aussi important qu’on le dit, devenant de moins en moins polluant, mais surtout il fait plutôt partie de la solution“. La convergence entre ordinateurs et téléphones, le fait que 60% de l’humanité utilise d’ores et déjà un téléphone portable, et que les pays pauvres, bien que dépourvus d’infrastructures, connaissent une croissance exponentielle en ce domaine, constituent, pour Jean Zin, “un événement considérable, véritable basculement anthropologique vers un homo numericus devenu une part de notre humanité (…) ce qui ne veut pas dire que cette universalisation du numérique ne poserait pas de problèmes écologiques mais qu’il faut les résoudre“.

Jean-Marc Manach. Bruno Devauchelle : Le problème du numérique c'est l'école ! L'école serait-elle imperméable au numérique ?

Bruno Devauchelle : Le problème du numérique c'est l'école !

Le renversement de perspective proposé par ce propos un peu provocateur prend en compte les résultats de PISA que publie l'OCDE sur les compétences numériques des jeunes. Deuxième enquête du genre, elle est importante en qualité, en qualité et étudie l'évolution entre 2009 et 2012 des compétences numériques, de leur acquisition mais surtout de leur lien avec les compétences de lecture et de mathématique et plus généralement la performance aux autres épreuves PISA. L'ensemble du document publié constitue un point de repère pour l'analyse Plus il est nécessaire de travailler les fondamentaux... Le constat risque d'ébranler nombre de certitudes : "Les ressources investies dans les TIC pour l'éducation ne sont pas liées à l'amélioration de la réussite des élèves en lecture, en mathématiques ou en sciences. " Le numérique ne règle pas les problèmes pédagogiques.. Mais s'en tenir là est un peu juste.

La France a-t-elle peur de ses résultats ? Le numérique est-il la réponse à tout nos problèmes ? Dans son Plan d’investissement, le Gouvernement a décidé de consacrer un volet de 9 milliards d’euros pour le numérique.

Le numérique est-il la réponse à tout nos problèmes ?

Le site web Numerama a dévoilé comment ils seront dépensés (1). Le numérique est dans une situation paradoxale: il fait peur et fascine à la fois. Aujourd’hui, la majorité des tâches qui sont demandés au travail se font sous forme numérique (traitement de texte, par exemple). Le président de la République est attaché à ce qu’il appelle « la construction de l’Etat numérique ». On sait qu’il est très attiré par les nouvelles technologies ce qui n’était pas forcément le cas de ses prédécesseurs.

La face cachée du numérique. Dans un futur proche, Internet pourrait devenir la première source mondiale de pollution.

La face cachée du numérique

L’électricité, c’est le carburant d’Internet. Mais elle est aussi son talon d’Achille : aujourd’hui elle provient en majorité de ressources fossiles dont l’extraction et la combustion polluent sacrément. En 2025, le numérique pourrait polluer autant que les voitures. Essayons de comprendre ! Pourquoi ? Envoyer un email consommerait autant qu’une ampoule allumée 25 minutes.Télécharger la version électronique d’un journal consommerait autant d’électricité que de faire une lessive.La vidéo Gangnam Style, visionnée 2,7 milliards de fois sur la planète, aurait induit une demande d’électricité équivalente à la consommation annuelle d’une petite centrale nucléaire. Comment expliquer cette gloutonnerie énergétique ? Pollution : la face cachée du numérique. Le numérique, ce n’est pas magique.

Pollution : la face cachée du numérique

Les mots et plus encore les images que nous lançons en rafales tout près de nous ou à l’autre bout du monde exigent, pour se déplacer, pour être consultés, de considérables quantités de matières. Des tonnes de métaux, d’abord, parfois très rares, pour fabriquer les portables qui ne nous quittent plus de la journée. Des gigawatts d’énergie, ensuite, pour faire fonctionner d’interminables réseaux et de gigantesques serveurs qui émettent d’énormes quantités de chaleur, contribuant tout comme nos voitures et nos avions au dérèglement du climat planétaire.

Afin d’enrayer cette périlleuse machine à polluer, nous devons adopter individuellement et collectivement la sobriété numérique, en faisant le tri parmi les innovations qui nous sont chaque jour proposées, en apprenant à réparer et à recycler les matériels qui peuvent l’être plutôt que de les jeter, et en mettant toutes les technologies nouvelles au service de l’environnement plutôt que l’inverse. A chaud. Face cachée du numérique. Les outils numériques nous intéressent et nous séduisent : amélioration des échanges, meilleur partage de l'information, communication instantanée, autant de nouvelles pratiques qui s'invitent dans notre vie quotidienne et notre travail... Et avec le télétravail qui se développe rapidement, les échanges numériques se multiplient.

Cependant, même si nous parlons de dématérialisation des documents, des échanges, etc., la réalité est que l'utilisation des outils numériques et d'Internet n'est pas immatérielle et a des impacts sur l'environnement, notamment : consommations d'énergieconsommation de matières premièrespollutionsproduction de déchets...En tant qu'utilisateurs, nous pouvons agir pour alléger ces retombées.

Ce guide donne les conseils pratiques à appliquer au quotidien.