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Espionnage de la NSA : quels recours juridiques pour les citoyens français ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jeffrey Rosen (professeur de droit à l'université George-Washington à Washington) Les révélations publiées le 21 octobre par Le Monde, selon lesquelles l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) a enregistré 70,3 millions d'appels téléphoniques passés en France entre décembre 2012 et janvier 2013, ont transformé le débat européen sur la surveillance.

Espionnage de la NSA : quels recours juridiques pour les citoyens français ?

En dépit des affirmations antérieures de la NSA prétendant qu'elle n'enregistrait que des « métadonnées » – c'est-à-dire l'heure et l'origine des appels–, les dernières révélations d'Edward Snowden indiquent que le gouvernement américain a également enregistré automatiquement les appels faits depuis certains numéros en France, et qu'elle a aussi filtré les SMS à partir de mots-clés. Les citoyens français visés sont des individus soupçonnés de liens avec des organisations terroristes, mais aussi des personnes appartenant au monde de la politique, des affaires ou de la haute fonction publique.

Dans le secret des écoutes. Une plateforme pour centraliser les écoutes, scruter le trafic Internet...

Dans le secret des écoutes

Ce projet entouré de secret verra bientôt le jour. Non sans susciter des craintes sur les failles du système et l'utilisation de DPI. Les documents confidentiels-défense que nous publions lèvent le voile sur ce Big Brother à la française. Le projet est secret. “Confidentiel-Défense” s’affiche sur les en-têtes des documents. Son fonctionnement est décrit très précisément par l’appel d’offre, et en particulier dans le “Programme Fonctionnel Détaillé” du projet, daté de juin 2009 et classé confidentiel-défense, que nous avons obtenu [PDF]. Pnij-Owni_ L’objectif, comme le résume notre infographie au bas de cet article : concentrer en un même endroit, tenu (évidemment) secret, toutes les demandes de policiers, gendarmes et douaniers visant à surveiller ou consulter les communications téléphoniques ou électroniques d’un individu. Le Parlement face à l'opacité du "Big Brother" français.

Pour la première fois, la délégation parlementaire au renseignement (DPR) a publié un communiqué.

Le Parlement face à l'opacité du "Big Brother" français

La DGSE a le « droit » d’espionner ton Wi-Fi, ton GSM et ton GPS aussi. La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services spéciaux français) ne serait pas, en l'état, en mesure de collecter "systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France".

La DGSE a le « droit » d’espionner ton Wi-Fi, ton GSM et ton GPS aussi

Une chose est de stocker "tous les mots de passe" qu'elle a pu intercepter sur les "réseaux grand public", comme je l'avais écrit en 2010 (voir Frenchelon: la DGSE est en « 1ère division »), une autre est de pouvoir espionner "la totalité de nos communications", en France, comme l'écrivait Le Monde, la semaine passée, avec ses "Révélations sur le Big Brother français". A contrario, et comme l'écrivait Le Monde mi-juin, la DGSE est bien "au cœur d'un programme de surveillance d'Internet" lui permettant de surveiller "le flux du trafic Internet entre la France et l'étranger en dehors de tout cadre légal"... Le monde a bien changé depuis les plombiers de la DST Espionner les FAI ? Une fausse bonne idée.

Révélations sur le Big Brother français. Si les révélations sur le programme d'espionnage américain Prism ont provoqué un concert d'indignation en Europe, la France, elle, n'a que faiblement protesté.

Révélations sur le Big Brother français

Pour deux excellentes raisons : Paris était déjà au courant. Et fait la même chose. Le Monde est en mesure de révéler que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services spéciaux) collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l'étranger : la totalité de nos communications sont espionnées. L'ensemble des mails, des SMS, des relevés d'appels téléphoniques, des accès à Facebook, Twitter, sont ensuite stockés pendant des années.

Si cette immense base de données n'était utilisée que par la DGSE qui n'officie que hors des frontières françaises, l'affaire serait déjà illégale. > Lire aussi : "Tous les services de renseignement occidentaux s'espionnent" Un dispositif clandestin. XKeyscore : l'outil de la NSA pour fouiller dans les données personnelles collectées.

Nouvelle semaine, nouveau PowerPoint d'une laideur insoutenable, et nouvelles révélations de l'ampleur des outils du kit du parfait espion de l'omnisciente National Security Agency (NSA), l'agence de renseignement américaine au coeur du scandale PRISM.

XKeyscore : l'outil de la NSA pour fouiller dans les données personnelles collectées

N'en déplaise aux blasés de la surveillance, qui tempêtent et répètent que tout ça, c'est bien connu et qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil de l'espionnage global via les réseaux de télécommunications depuis Echelon, l'affaire s'apparente de plus en plus à un 'NSAgate' et révèle de manière flagrante des agissements, certes connus, mais jamais exposés aussi clairement à ce jour. NSA / Prism / Verizon... Le Monde.fr - Actualité à la Une pour mobiles. Plongée dans la "pieuvre" de la cybersurveillance de la NSA.

Prism : enquête préliminaire en cours à Paris. Le "New York Times" et Twitter victimes d'une cyberattaque. Le site du New York Times a été momentanément mis hors ligne, dans la nuit de mardi 27 à mercredi 28 août, et le service de Twitter a connu des perturbations en raison d'une attaque informatique.

Le "New York Times" et Twitter victimes d'une cyberattaque

Ces attaques ont été revendiquées au nom de l'Armée électronique syrienne (SEA), qui se présente comme un groupe de jeunes pirates soutenant Bachar Al-Assad. En réalité, personne ne sait qui est derrière ce sigle et ces revendications. Le groupe, qui est devenu très actif il y a deux ans, a revendiqué plusieurs attaques importantes contre de grands sites américains, comme CNN ou Time. Mi-août, des pirates revendiquant l'étiquette de la SEA étaient parvenus à détourner le service de l'entreprise Outbrain, qui fournit des liens contextuels sur les sites de grands médias, comme le Washington Post.

Ce type de piratage, relativement élaboré, nécessite a priori du temps et des moyens – à moins qu'une grave erreur n'ait été commise du côté de MelbourneIT. Guantanamo et Prism, perversions de l'antiterrorisme. Scandale NSA PRISM. "Ce que nous avons décrit dans le jeu se passe en ce moment dans la vie réelle avec Prism" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Olivier Dumons Los Angeles (envoyé spécial).

"Ce que nous avons décrit dans le jeu se passe en ce moment dans la vie réelle avec Prism"

Comment produit-on un jeu majeur comme Watch Dogs, attendu pour la fin d'année ? Dans l'enceinte du salon E3 du jeu vidéo, rencontre avec Stéphane Decroix, le responsable d'un projet qui fait étrangement écho à l'actualité, marquée par le scandale provoqué par les révélations d'Edward Snowden. Combien de personnes travaillent sur la licence Watch Dogs ? Quel budget et quelle date de sortie ? Nous sommes près de 600 personnes à travailler sur Watch Dogs, réparties sur cinq studios dans le monde, avec Montréal comme studio leader. Le budget sera d'environ 50 millions d'euros, et la date de sortie est toujours prévue le 21 novembre, mais nous sommes liés aux sorties des consoles "next gen" [la XBox One de Microsoft et la Playstation 4 de Sony].