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September-October 2o15

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Article offert : Le nucléaire, une fausse solution pour le climat. Qu’ont en commun James Hansen, l’un des premiers scientifiques à avoir alerté le grand public sur le dérèglement climatique ; Richard Branson, le fondateur du groupe Virgin ; Bill Gates, le fondateur de Microsoft et Barack Obama ?

Article offert : Le nucléaire, une fausse solution pour le climat

Ils servent de têtes d’affiche à la campagne Nuclear for climate (« le nucléaire pour le climat ») lancée à la veille de la COP21, le sommet de l’ONU sur le climat, par Foratom, une association européenne qui promeut l’énergie de l’atome. Sur son site, la Société française d’énergie nucléaire (SFEN), qui regroupe des professionnels (ou retraités) du secteur, compte en direct les tonnes de CO2 « économisées en 2015 grâce au nucléaire dans le monde » (sans expliquer son mode de calcul). Ce discours trouve un large écho au sein du gouvernement français. Celui-ci vient de faire voter une loi qui veut réduire à 50 % en 2025 la part du nucléaire dans l’offre d’électricité. Mediapart a pu lire cette étude en avant-première. Le nucléaire n’est plus compétitif.

A Fukushima, bilan d'une situation sanitaire inquiétante. EDF n’est pas près de sortir du nucléaire en France. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean-Michel Bezat EDF n’est pas prêt à sortir du nucléaire, ni même à en réduire la voilure.

EDF n’est pas près de sortir du nucléaire en France

Si le plan stratégique CAP 2030 prévoit un doublement des capacités du groupe dans les énergies renouvelables en Europe (à plus de 50 gigawatts) à l’horizon 2030, ses dirigeants comptent bien maintenir la puissance installée de son parc nucléaire à son niveau actuel de 63,4 GW. La hausse de la consommation de courant (véhicules électriques, nouveaux appareils…) permettra en même temps de respecter l’objectif inscrit dans la loi de transition énergétique de ramener de 75 % à 50 % la part de l’électricité nucléaire en France en 2025.

Deux jours après la signature avec l’électricien China General Nuclear Power Corporation (CGN) d’un accord pour la construction de deux réacteurs EPR au Royaume-Uni pour 24,5 milliards d’euros (hors coûts de financement), le PDG d’EDF est revenu, vendredi 23 octobre, devant des journalistes, sur l’avenir du nucléaire en France. EDF s’allie aux chinois pour construire une centrale nucléaire au Royaume-Uni. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Jean-Michel Bezat et Eric Albert (Londres, correspondance) Après des années de retard et de nombreuses incertitudes, EDF est sur le point de boucler le financement de la construction de ses deux réacteurs nucléaires au Royaume-Uni.

EDF s’allie aux chinois pour construire une centrale nucléaire au Royaume-Uni

Son PDG, Jean-Bernard Lévy, doit signer à Londres, mercredi 21 octobre, un accord avec ses partenaires China General Nuclear (CGN) et China National Nuclear Corporation (CNNC). Les deux géants publics du nucléaire chinois s’engagent à financer 33,5 % de la construction des deux EPR d’Hinkley Point (sud-ouest de l’Angleterre), dont le prix s’élève à 33 milliards d’euros si l’on y inclut les coûts de financement, indiquent Les Echos et le Financial Times dans leurs éditions du 20 octobre. Japan’s emissions have soared since Fukushima nuclear disaster. Japan was once at the front in the fight against climate change.

Japan’s emissions have soared since Fukushima nuclear disaster

When the climate debate began heating up in the 1990s, the country was one of the lowest emitters on the planet of greenhouse gases per unit of GDP. The nation’s old capital lent its name to the Kyoto Protocol, the first international treaty on emissions cuts. Tokyo has created Asia’s first mandatory scheme for cutting emissions. But Japan is falling behind and, in the words of the left-liberal Asahi newspaper, now seems “remarkably unenthusiastic” about the climate issue.

The government’s latest pledge to cut emissions by 26 per cent (below 2013 levels) by 2030 is well below Europe’s 40 per cent target. Climate Change Tracker, a nonprofit think tank, condemned that target as “inadequate”. The obvious culprit for this recent turn to coal is the Fukushima nuclear disaster. Fossil fuels have rushed in to fill the gap left by nuclear.

Groundwater Cs-134/137 density jumped up 260 percent beside Reactor 2 within only a week. La centrale de Fessenheim obtient un nouveau sursis. François Hollande a confirmé dans un entretien au Parisien Magazine que la centrale nucléaire ne fermerait pas en 2016 comme il l'avait promis lors de la campagne présidentielle.

La centrale de Fessenheim obtient un nouveau sursis

En cause : le retard de construction de l'EPR de Flamanville. La centrale nucléaire de Fessenheim ne fermera pas en 2016, reconnaît François Hollande dans un entretien au Parisien Magazinepublié jeudi, confirmant l'abandon de cet engagement pris en septembre 2012. «En 2016, non, car la construction de l'EPR de Flamanville (Manche) a pris beaucoup de retard» (la livraison de ce réacteur nucléaire de troisième génération est prévue pour 2018, NDLR), déclare le président de la République dans cette interview publiée en ligne. «Mais ce qui importe, c'est d'engager toutes les procédures pour fermer Fessenheim. Un incendie maîtrisé à la centrale nucléaire en démantèlement de Brennilis, en Bretagne. Un incendie s’est déclaré, mercredi 23 septembre dans l’après-midi, à la centrale nucléaire en démantèlement de Brennilis, dans le Finistère.

Un incendie maîtrisé à la centrale nucléaire en démantèlement de Brennilis, en Bretagne

Quatre personnes ont été légèrement intoxiquées, d’après la préfecture. Nucléaire : «le triple chantage» du gouvernement japonais. Quatre ans après le désastre de Fukushima et malgré l’hostilité de la population, le gouvernement japonais a décidé de redémarrer la centrale de Sendai.

Nucléaire : «le triple chantage» du gouvernement japonais

Chiffres à l’appui, l’économiste Thierry Ribault nous explique pourquoi les arguments avancés en faveur du nucléaire par l’administration Abe sont discutables. Avec le redémarrage, le 11 août 2015, du réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Sendai, dans le département de Kagoshima situé au sud-ouest du Japon, l’administration Abe vient de remporter une bataille dans la guerre feutrée qui oppose les partisans et les opposants à l’énergie nucléaire, mobilisant un outil classique de la vie politique : le chantage. Un chantage au déficit commercial tout d’abord. Un chantage au changement climatique ensuite. Hinkley Point nuclear plant delayed, says EDF.

Image copyright Getty Images EDF has admitted that the construction of Britain's first new nuclear power plant in decades has been delayed.

Hinkley Point nuclear plant delayed, says EDF

Nucléaire : mais où sont les coupables ? Dans la vie des affaires, on ne punit pas les incompétents.

Nucléaire : mais où sont les coupables ?

Peut-être devrait-on. Il arrive qu'un cadre ayant piqué dans la caisse fasse de la prison ou que l'on pousse vers la sortie un autre qui aurait perdu un contrat majeur. Mais ne devrait-on pas aussi imaginer des sanctions à la hauteur de certains désastres économiques ? L'EPR de Flamanville va coûter trois fois plus cher que prévu et va mettre deux fois plus de temps à être construit que ce qui était initialement programmé. On ne parle pas là d'un petit dérapage financier ou d'un léger retard de calendrier. Sur la durée, si cette « tête de série » s'avère n'avoir été qu'une piètre façon pour EDF de se faire la main en essuyant les plâtres, le prix des futurs EPR sera peut-être bien plus compétitif.

Les zones d’ombre laissées par EDF sur Flamanville. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean-Michel Bezat L’opération « transparence » sur l’EPR de Flamanville (Manche), menée jeudi 3 septembre par le PDG d’EDF, n’a pas levé toutes les zones d’ombre sur l’avenir de ce projet pharaonique.

Les zones d’ombre laissées par EDF sur Flamanville

Jean-Bernard Lévy, PDG de l’électricien, a certes reconnu que le réacteur de troisième génération (1 650 MW) ne démarrerait pas avant le quatrième trimestre 2018, avec sept ans de retard sur le calendrier initial, et qu’il ne coûterait pas 3 milliards d’euros mais 10,5 milliards. Mais plusieurs questions ou incertitudes demeurent.