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Témoignage de la révolte populaire massive en Turquie. Cette place est aussi un symbole du mouvement ouvrier turc et, chaque année, au Premier mai, des confrontations entre la police et les manifestants se déroulent sur cette place.

Témoignage de la révolte populaire massive en Turquie

C’est un endroit important que nous voulons récupérer alors que les manifestations sont interdites dans ce parc. Défendre celui-ci est un enjeu considérable car nous ne pouvons pas accepter qu’il soit transformé en centre commercial. En outre, ce parc compte de magnifiques arbres très anciens, et c’est l’un des rares lieux verts de la ville. Occupy Gezi Tout a commencé donc avec un petit groupe de jeunes écologistes qui défendaient ces arbres. «Twitter et les réseaux sociaux montrent l'attitude timide et soumise de la presse turque»

Historien et politologue franco-turc, professeur à Strasbourg et à Istanbul, Samim Akgönül dénonce la couverture des manifestations faites pas les médias turcs et… les autres.

«Twitter et les réseaux sociaux montrent l'attitude timide et soumise de la presse turque»

Durant ces premières journées de mobilisation et d’émeutes, la couverture de la plupart des médias turcs traditionnels a été très timide… Les médias en Turquie, depuis 5 jours, sont largement critiqués sur les réseaux sociaux quant à leur attitude timide et soumise face aux manifestations et violences, notamment à Istanbul. Les raisons sont structurelles et conjoncturelles. Structurellement parlant, la presse écrite et télévisée est entièrement aux mains des grands groupes financiers. Contrôler des organes de presse est un outil pour faire des affaires. Des milliers de manifestants à Istanbul, la police disperse des rassemblements. Turquie : “J’ai vu quelqu’un frappé par une cartouche”

Turquie : “l’islamisation est une réalité” Turquie : “le gouvernement joue le pourrissement du mouvement” Turquie : “Pas une place Tahrir bis” Turquie: la répression de Taksim montre à la France le vrai visage d'Erdogan. - Istanbul, le 31 mai. REUTERS/Murad Sezer - D ans un pays démocratique, lorsque le pouvoir politique confond la majorité parlementaire et le pouvoir absolu, applique une censure générale par l’intimidation sur la grande majorité des médias, emprisonne des dizaines de journalistes, des centaines d’étudiants et de responsables politiques, méprise systématiquement toute forme d’opposition politique et sociale, n’hésite pas à attaquer avec une brutalité choquante des manifestants pacifiques, affirme avec fierté que rien ne pourra les arrêter, va ouvertement à l’encontre des décisions de justice, il laisse comme seule forme d’expression la manifestation populaire. publicité L’histoire récente de la Turquie, particulièrement depuis le coup d’Etat militaire du 12 septembre 1980, est marquée par une centralisation du pouvoir exécutif et de nombreuses répressions musclées des manifestations de tout type d’opposition.

Alican Tayla Devenez fan sur. En Turquie, la base de la révolte est écologique. Communiqué de Urban Mouvements Istambul, traduit du turc Ceci est un appel urgent de la part de défenseurs des droits de l’homme, activistes, ONG, professionnels, associations de quartiers et stambouliotes [habitants d’Istanbul].

En Turquie, la base de la révolte est écologique

Depuis le 27 mai, des Stambouliotes, classes sociales et appartenance politique confondue , de tous âges et de différents quartiers d’Istanbul sont entrés en résistance passive au parc Gezi, le plus grand parc public de la ville, dont la démolition devait avoir lieu bientôt en raison d’un soi-disant projet de rénovation. Le projet prévoit en effet la construction d’un immense centre commercial ( qui devait être une réplique de la maison de l’artillerie ottomane). La diaspora turque soutient les manifestants. En Europe, les familles suivent avec inquiétude le déroulement des manifestations et la répression du gouvernement Erdogan.

La diaspora turque soutient les manifestants

A Berlin, elles ont manifesté hier devant l’ambassade de Turquie pour affirmer leur solidarité avec le peuple turc. “La police a été très violente avec les manifestants. On parle d’un millier de blessés dont certains grièvement. Dépêches : euronews : les infos internationales en video. Les affrontements ont repris lundi pour la quatrième journée consécutive en Turquie entre policiers et manifestants hostiles au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui a nié toute dérive autoritaire et rejeté l‘éventualité d’un “printemps turc”. Dans la foulée d’une nouvelle nuit de violences entre la police et les manifestants à Istanbul, Ankara ou Izmir (ouest), des incidents ont repris dans l’après-midi dans la capitale turque, où la police a dispersé à jets de grenades lacrymogènes un groupe d’un millier de personnes, étudiants et jeunes en majorité, réunis au centre-ville.

Très sûr de lui, le chef du gouvernement, principale cible de la contestation, a quitté à la mi-journée la Turquie pour une tournée de quatre jours dans les pays du Maghreb en répétant qu’il ne cèderait pas face à la rue. Nouveaux affrontements entre manifestants et police en Turquie. Turquie : qui sont les manifestants ? Turquie: le bras de fer se poursuit entre manifestants et gouvernement - Turquie. Avec notre correspondant à Istanbul , Jérôme Bastion Comme l’avait promis le ministre de l’Intérieur dès samedi, la police est restée loin de Taksim, cette place emblématique, qui est toujours occupée pacifiquement par des centaines de manifestants.

Des manifestants, qui avaient d’abord défilé dans l’avenue piétonne d’Istiqlal, au son des casseroles que les habitants frappent les unes contre les autres à leurs fenêtres. C’est devenu une tradition désormais. Comme celle de camper sur la place Taksim dans le calme. Un premier mort annoncé par les médias. Istanbul : les manifestants affichent leur résolution. VIDÉO - De nouveaux incidents ont opposé dans la nuit les forces de l'ordre à des manifestants qui marchaient sur les bureaux du premier ministre, tant à Ankara qu'à Istanbul. Les manifestant font monter la pression. Des centaines de personnes occupent encore dimanche la place Taksim d' Istanbul , désertée par la police après deux jours de violents affrontements. Elles sont déterminées à poursuivre leur confrontation avec le premier ministre Recep Tayyip Erdogan . Quelques heures seulement après avoir fait plier les autorités, de nouveaux incidents ont opposé dans la nuit les forces de l'ordre à des manifestants qui marchaient sur les bureaux du chef du gouvernement, tant à Ankara qu'à Istanbul.

Turquie: partie d'Istanbul, la colère contre le gouvernement s'étend à tout le pays - Turquie. Avec notre correspondant à Istanbul , Jérôme Bastion La situation est très contrastée à Istanbul. La place de Taksim en elle-même, où le ministre de l’Intérieur, Muammer Guler, avait promis qu’il ne donnerait pas l’assaut après le départ des forces anti-émeutes hier en milieu d’après-midi, est restée parfaitement calme, très festive. Des milliers de personnes y ont célébré la victoire toute la nuit. Toutes les rues accédant à cette place sont ainsi restées barricadées et impraticables. Turquie : la révolution du peuple. Photo -- Laurène Perrussel-Morin Istanbul, le 31 mai 2013. Un manifestant lit la Constitution turque aux policiers qui viennent de charger aveuglément la foule réunie sur Istiklal Caddesi, avenue du centre moderne de la ville. Quelques instants plus tôt, il était chargé et gazé par ces mêmes forces de l’ordre avec 10 000 manifestants. La mobilisation, qui sous le nom « Occupy Gezi Park » visait initialement à protéger le parc de Taksim , menacé de destruction, répond désormais à des motifs plus larges.

Violences policières ciblées La jeunesse stambouliote se heurte régulièrement aux forces de l’ordre. La laïcité en danger La protestation intervient dans un climat politique tendu. Les contre-pouvoirs muselés L’armée, gardienne traditionnelle de la laïcité dans la république kémaliste, a été fragilisée ces dix dernières années par l’affaire Ergenokon, du nom d’un présumé réseau criminel dont le but aurait été de renverser l’AKP en 2003. Des journalistes turcs attaqués en couvrant le mouvement de protestation "Occupy Gezi Park" Reporters sans frontières condamne fermement la violence dont sont victimes les journalistes qui couvrent le mouvement de protestation " Occupy Gezi Park " à Istanbul, depuis quelques jours.

Les professionnels des médias subissent à la fois la violence indiscriminée avec laquelle les forces de l'ordre dispersent les manifestants, et des attaques ciblées. " Les excès de violence répétés auxquels se livre la police d'Istanbul sont intolérables et doivent impérativement faire l'objet d'un rappel à l'ordre. Des enquêtes complètes et impartiales doivent être diligentées pour identifier et sanctionner les policiers qui s'en prennent délibérément aux journalistes. La police est tenue de faire respecter l'ordre public, mais aussi de protéger les professionnels des médias dans l'exercice de leurs fonctions ", a rappelé l'organisation. De nombreux autres journalistes ont été affectés par l'usage massif et disproportionné de la force par les forces de l'ordre. Istanbul: «Ce sont les arbres qui cachaient la forêt du ras-le-bol» Après-midi joyeuse sur la place Taksim à Istanbul, toujours occupée par des milliers de manifestants.

Au départ combat pour sauver le petit parc Gezi de la destruction, menacé par le projet de reconstruction d’une ancienne caserne ottomane abritant un centre commercial géant, le mouvement s’est transformé en vaste protestation contre le Premier ministre Erdogan après des violences policières.