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Rwanda : verdict historique pour un procès historique. Vingt-cinq ans.

Rwanda : verdict historique pour un procès historique

C'est la peine dont a écopé Pascal Simbikangwa, ce vendredi soir à Paris, pour avoir participé au génocide de 1994 au Rwanda. Il a fallu aux jurés pas moins de 12 heures pour délibérer. Du côté des parties civiles, l'heure était au soulagement : «C'est bien quand même». Le président du Rwanda accuse à nouveau la France d'avoir participé au génocide. Le président rwandais Paul Kagame accuse une nouvelle fois la France de «participation» à l'«exécution» du génocide de 1994, dans une interview à paraître dimanche dans l’hebdomadaire Jeune Afrique, à la veille des cérémonies marquant le 20e anniversaire des massacres.

Le président du Rwanda accuse à nouveau la France d'avoir participé au génocide

Des cérémonies auxquelles la France ne participera pas, a indiqué le Quai-d'Orsay après ces accusations. Evoquant la question des responsabilités, le président rwandais dénonce le «rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même». Il accuse les soldats français de l’opération militaro-humanitaire Turquoise, déployée en juin 1994 dans le sud du pays, d’avoir été «complices certes» mais aussi «acteurs» des massacres.

«Interrogez les rescapés du massacre de Bisesero en juin 1994 et ils vous diront ce que les soldats français de l’opération Turquoise y ont fait. France - Rwanda, vingt ans après : l’heure de vérité. Les Mille Collines sont encore hantées par le silence.

France - Rwanda, vingt ans après : l’heure de vérité

Celui des absents, ensevelis dans les fosses communes à Nyamata ou à Ntarama, engloutis dans les marais ou enfouis sous la terre. Le ruissellement des pluies d’avril fait parfois remonter à la surface le reste des corps des suppliciés et plonge à nouveau les familles dans le deuil. Les bourreaux s’enferment quant à eux dans leur mutisme. Ils n’ont fait qu’appliquer les ordres et ne savent rien ou pas grand-chose. Rwanda, cette histoire qu’on ne veut pas voir. En juillet 1994, le génocide des Tutsis (accompagné du massacre des Hutus hostiles à ce projet d’extermination) était accompli.

Rwanda, cette histoire qu’on ne veut pas voir

A l’occasion de son 20e anniversaire, le gouvernement de notre pays a été absent des cérémonies de Kigali, qui incarnaient l’hommage international dû au million de victimes et la solidarité avec les rescapés. En France même, la reconnaissance solennelle de ce génocide n’a, en fait, pas eu lieu. On a plutôt assisté à une nouvelle vague de dénis quasi officiels. Certes, les phrases virulentes d’une interview de Paul Kagame, publiée le 6 avril 2014 dans l’hebdomadaire Jeune Afrique, ont pu être ressenties comme une provocation, qui ne facilitait pas une ouverture à Paris. Commémorations au Rwanda : Kagame attaque la France. Les commémorations du 20e anniversaire du génocide rwandais ont débuté à Kigali lundi, alors que la France et le Rwanda sont en froid depuis quelques jours.

Commémorations au Rwanda : Kagame attaque la France

La cérémonie officielle s'est ouverte sur une intervention du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Paul Kagame, l'homme qui n'aimait pas la France. Le président rwandais ne cache pas son hostilité envers un pays accusé d'avoir joué un rôle trouble durant le génocide.

Paul Kagame, l'homme qui n'aimait pas la France

Il n'y a qu'une chose certaine: Paul Kagame n'a pas brusquement mis un coup d'arrêt à la réconciliation franco-rwandaise à la légère. En accusant Paris, à la veille des commémorations des vingt ans du génocide, d'avoir été impliqué «avant, pendant et après le génocide», le président rwandais savait qu'il provoquerait une réaction. Le gouvernement français a immédiatement annulé la visite de Christiane Taubira, la ministre de la Justice. Une tentative vaine de ne pas surréagir. Dès lundi, les autorités rwandaises enfonçaient le clou en retirant son accréditation pour les cérémonies à l'ambassadeur de France. C'est sans doute le but recherché par le chef de l'État rwandais.

20 ans après, le Rwanda ne veut pas oublier le génocide. Rwanda : Jean-Yves Le Drian défend «l'honneur» de l'armée française. Dans un message interne adressé aux militaires, le ministre de la Défense répond aux «accusations inacceptables» de complicité de génocide.

Rwanda : Jean-Yves Le Drian défend «l'honneur» de l'armée française

Réagissant aux polémiques qui ont entouré les commémorations du vingtième anniversaire du génocide au Rwanda, dont la France a été absente, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a adressé jeudi soir, via la messagerie interne des armées, une lettre aux personnels militaires dont Le Figaroa eu copie. L'objectif principal de ce «message aux armées» est de défendre «l'honneur de la France et de ses armées» en «assumant pleinement» le rôle tenu par les forces françaises durant «l'horreur du génocide» qui fit quelque 800.000 morts, Tutsis et Hutus modérés, en 1994.

Rwanda: Paris boycotte les 20 ans du génocide. La France a décidé samedi d'annuler sa participation aux commémorations du 20e anniversaire du génocide rwandais, après une nouvelle charge du président Paul Kagame l'accusant d'avoir "participé" aux massacres qui ont fait 800.000 morts en 1994.

Rwanda: Paris boycotte les 20 ans du génocide

Cette décision marque un nouveau coup d'arrêt à la normalisation des relations entre les deux pays, empoisonnées par le soupçon malgré une réconciliation officielle en 2010. Rwanda: la France accusée de participation au génocide. Le président rwandais Paul Kagame accuse une nouvelle fois la France de "participation" à l'"exécution" du génocide de 1994, dans une interview à paraître dimanche dans l'hebdomadaire Jeune Afrique, à la veille des cérémonies marquant le 20e anniversaire des massacres.

Rwanda: la France accusée de participation au génocide

Évoquant la question des responsabilités, le président rwandais dénonce le "rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même". Il accuse les soldats français de l'opération militaro-humanitaire Turquoise, déployée en juin 1994 dans le sud du pays, d'avoir été "complices certes" mais aussi "acteurs" des massacres. Génocide rwandais : la France annule sa participation aux commémorations. Le président rwandais accuse la France d'avoir «participé» activement aux massacres qui ont fait 800.000 morts au Rwanda en 1994.

Génocide rwandais : la France annule sa participation aux commémorations

La France a décidé samedi d'annuler sa participation aux commémorations du 20e anniversaire du génocide rwandais, après une nouvelle charge du président Paul Kagame l'accusant d'avoir «participé» aux massacres qui ont fait 800.000 morts en 1994. Cette décision marque un nouveau coup d'arrêt à la normalisation des relations entre les deux pays, empoisonnées par le soupçon malgré une réconciliation officielle en 2010. Kagame s'en prend à la France à la commémoration du génocide rwandais. Dans son discours devant 30.000 spectateurs réunis ce lundi à Kigali, le président rwandais a renouvelé ses attaques contre la France, qu'il accuse d'avoir pris part aux massacres de 1994. Le président Paul Kagame souffle sur les braises de la crise diplomatique entre le Rwanda et la France. «Aucun pays n'est assez puissant - même s'il pense l'être - pour changer les faits», a déclaré lundi en anglais le président rwandais avant de lancer, en français, «après tout les faits sont têtus», déclenchant les acclamations des 30.000 spectateurs rassemblés au Stade Amaharo de Kigali pour les commémorations des 20 ans du génocide rwandais.

Dans l'après-midi, l'Elysée a publié un communiqué assurant que «la France s'associ[ait] au peuple rwandais pour honorer la mémoire de toutes les victimes du génocide». Génocide rwandais : pourquoi le vrai coupable n'est pas la France, mais Kagame. FIGAROVOX/ANALYSE - Jacques Hogard, militaire français qui a vécu le génocide rwandais de l'intérieur, s'insurge contre les accusations portées contre la France par Paul Kagame. Selon lui, le président rwandais a souhaité les massacres pour mieux installer sa dictature. Le Colonel Jacques Hogard a été commandant du groupement de Légion Étrangère lors de l'opération Turquoise au Rwanda, en 1994. À ce titre, il est membre fondateur de l'association France-Turquoise, dont l'objet principal est le «rétablissement de la vérité sur l'action de l'armée française et des militaires français au Rwanda» suite aux allégations concernant ceux-ci durant le génocide au Rwanda.

Trois heures plus tard, dans le nord est du Rwanda, les colonnes en armes du FPR, la rébellion tutsie, se mettaient en marche pour la dernière étape de leur conquête guerrière du pays. Ce génocide ne restera pas seul. Le Rwanda accuse la France d’avoir participé au génocide de 1994 (Le Monde diplomatique, 6 août 2008) La Commission d’enquête rwandaise sur les responsabilités de la France dans le génocide des tutsis de 1994 a rendu ses conclusions le 5 août à Kigali. Elle accuse Paris d’avoir été au courant des préparatifs du massacre qui a fait entre 800 000 et 1 million de morts. Plus grave : Paris aurait participé à l’exécution du génocide.

Le rapport met notamment en cause des militaires de l’opération Turquoise et de hauts responsables politiques dont François Mitterrand (président de la République), Edouard Balladur (premier ministre), Dominique de Villepin (directeur de cabinet) et Hubert Vedrine (secrétaire général de l’Elysée). Le rapport pourrait servir de base à des poursuites judiciaires au Rwanda contre des ressortissants français en vertu du principe de compétence universelle.

L’armée française « malade du Rwanda » Indice de ce qui est au minimum une gêne, un malaise, une amertume, voire un fardeau : le relatif silence, au sein de la communauté de défense, sur le Rwanda. L’intervention dans ce pays, en 1993-1994, ne fait pas partie des références courantes des militaires français, qui préfèrent évoquer les opérations dans le Golfe, en Côte d’Ivoire, au Kosovo ou en Bosnie, ou plus récemment en Afghanistan, en Libye, au Mali. Ainsi, le cas est rarement décortiqué en tant que tel dans les écoles, sans doute en raison du poids des accusations et polémiques qu’il porte encore : les conditions de l’assistance technique à l’armée rwandaise, les livraisons d’armes ou de munitions conduites jusque très tard, le rôle plus ou moins établi de commandos (ou de mercenaires ou d’agents privés au service de l’ex-capitaine de gendarmerie Paul Barril), le secours qui n’aurait pas été apporté par des éléments précurseurs français aux centaines de Tutsis finalement massacrés à Bisesero [1]… Abonnés absents.

Au Rwanda, la tradition instrumentalisée, par Thomas Riot (Le Monde diplomatique, mai 2014) Danse et poésie guerrières, « veillées d’armes pour le développement », saut en hauteur, lutte, travaux communautaires, nouveaux défis économiques... Au Rwanda, le gouvernement de M. Paul Kagamé a choisi de faire d’une institution guerrière et éducative qui existait avant la colonisation européenne l’un des principaux vecteurs de la reconstruction du pays et de la réconciliation entre ses habitants.

Son nom ? Itorero. Ses membres, les ntore (« choisis », « élus »), se comptent par centaines de milliers. Les autorités affirment qu’il s’agit de raviver la mémoire des guerriers défenseurs de la patrie à l’époque précoloniale et de lutter contre l’idéologie qui a mené au génocide des Tutsis en 1994. Le Rwanda commémore le génocide de 1994 (Le Monde diplomatique, 6 avril 2014) Rwanda: Patrick de St Exupéry relaxé.

Le journaliste Patrick de Saint Exupéry, auteur d'un livre sur le génocide rwandais intitulé "Complices de l'inavouable, la France au Rwanda", a été relaxé mercredi par la cour d'appel de Paris, devant laquelle il était poursuivi en diffamation par plusieurs militaires français. Publié en 2004 sous le titre "L'inavouable, la France au Rwanda", l'ouvrage avait été réédité en mars 2009 aux éditions des Arènes sous un nouveau titre, et augmenté d'une introduction inédite. La page de couverture comportait en son centre le titre du livre "Complices de l'inavouable" et le nom de l'auteur, en caractères noirs.

Le Rwanda, dix ans plus tard. Génocide au Rwanda: Kagame accuse une nouvelle fois la France. 33/2008 - Ausland - Ruanda wirft Frankreich vor, am Genozid direkt beteiligt gewesen zu sein. »Das erste Mal brachte ich ihnen zwei 14- oder 15jährige Mädchen ins Stadion Kamarampaka. Dort wurden sie von französischen Soldaten vergewaltigt. Sie gaben sie uns danach zurück und baten uns, sie nicht zu töten«, berichtet Jean Bosco Habimana, genannt Masudi. »Sie gaben uns dafür Feldrationen und Konservendosen (…) Ich brachte ihnen ein junges Mädchen, 19 Jahre alt, sie hieß Mukan (…) Sie wurde von einem anderen französischen Soldaten vergewaltigt, aber er wollte mir keine Feldration geben.

Ich wurde wütend und ging, um es seinem Vorgesetzten zu sagen. Ihm sagte ich, dass ich das Mädchen töten würde, wenn er mir meine Feldration nicht gibt. Er sagte mir, ich könnte sie töten, das würde ihn nicht stören. Masudi war Soldat der ruandischen Armee (FAR). Zweieinhalb Monate lang hatte der UN-Sicherheits­rat dem Morden tatenlos zugesehen. - taz.de. Wie Frankreichs Militär beim Völkermord an Ruandas Tutsi mithalf: Ein Untersuchungsbericht in Ruanda enthüllt Einzelheiten Französische Soldaten haben sich am Völkermord in Ruanda beteiligt, bei dem von April bis Juli 1994 über 800.000 Menschen getötet wurden.

Dies steht in einem Bericht über "die Verwicklung des französischen Staates in den Völkermord in Ruanda 1994", den eine unabhängige Untersuchungskommission am Dienstag in Ruandas Hauptstadt Kigali präsentiert hat und der der taz vorliegt. Rwanda : commémorations du vingtième anniversaire du génocide – réaction de la France aux accusations du Président du Rwanda (05.04.14) Pour un mémorial du génocide des Tutsis à Paris. Le sens d'une commémoration, par José Kagabo (Le Monde diplomatique, mars 2004) Frankreich / Ruanda: Erinnerung an einen Genozid im späten 20. Jahrhundert. Frankreich / Ruanda: Erinnerung an einen Genozid im späten 20.

Jahrhundert Auch eine Form des Geschichtsrevisionismus Von Bernard Schmid, Paris Eine solche Kopfwäsche kommt im diplomatischen Umgang zwischen Staaten wohl selten vor: Unter den Ländern, die angesichts des begonnenen Genozids in seinem Land "nicht gehandelt" hätten, sei eines, das er explizit erwähnen möchte und das "bis heute verweigert, um Entschuldigung zu bitten".

Frankreich und Ruanda: Getrübtes Gedenken. Die Wahrheitsfindung wird dadurch behindert, dass alle relevanten französischen Akten als Militärgeheimnis eingestuft sind. Auch die von dem Sozialisten Quilès geführte Untersuchungskommission hatte keinen Zugang etwa zu Unterlagen aus dem Elysée-Palast, in dem der sozialistische Präsident François Mitterrand damals den Ruanda-Einsatz als Chefsache betrachtete.

Leugnen, (Spuren) verwischen und (Völkermord) vertuschen: Frankreich und Ruanda. Leugnen, (Spuren) verwischen und (Völkermord) vertuschen: Frankreich und Ruanda. Polaronline.de. Rubrik Medien. Frankreich: Der Völkermord von Ruanda – eine verdrängte Katastrophe? › Yourope-de. Leugnen und Vertuschen.