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Singapour

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Existe-t-il un modèle singapourien de développement urbain ? 1Singapour constitue un cas doublement emblématique en matière de développement, d’abord parce qu’en quelques décennies cette cité-État dépourvue de ressources naturelles, de capitaux et de savoir-faire est devenue une ville globale qui suscite aujourd’hui autant l’admiration que l’envie notamment à Kuala Lumpur et à Jakarta et, ensuite, parce que l’État singapourien dont l’action en matière de développement ne s’est jamais démentie, a réussi sa mutation passant d’un rôle d’entrepreneur actif à un rôle de régulateur pointilleux. 2En quelques années, les autorités singapouriennes ont réussi à doter la ville d’une image compétitive.

Existe-t-il un modèle singapourien de développement urbain ?

HDB InfoWEB. HDB InfoWEB. Facts and Figures The Central Area in Singapore is made up of areas such as Marina East, Marina South, Newton, Orchard, Outram, River Valley, Rochor, Singapore River, to name a few.

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It is also popularly known as the Central Business District (CBD). Within the area, there is an estimated 34,400 HDB residents, and we manage 12,609 flats (as of 31 March 2014). History of the Central Area The Central Area traces its history to the Raffles Plan put in place by Sir Stamford Raffles. Designated as a commercial area due to its proximity to the harbour, it was the commercial and administrative centre of Singapore during the Colonial era. Evolving Through The Years Lying in the southern region of Singapore, the Central Area is one of the busiest and densely-packed districts in Singapore. Certain districts are planned to integrate commercial and residential activities. Avertissement de redirection. Singapour, Malaisie, Indonésie : triangle de croissance ou triangle des inégalités ?, par Philippe Revelli (Le Monde diplomatique, juillet 2016)

Quartier de Bandar, au débouché du pont de seulement un kilomètre qui relie l’île principale de Singapour à la ville de Johor Bahru, en Malaisie.

Singapour, Malaisie, Indonésie : triangle de croissance ou triangle des inégalités ?, par Philippe Revelli (Le Monde diplomatique, juillet 2016)

Le vendredi soir, les terrasses des cafés de la rue Meldrum font le plein. Beaucoup de clients sont des Singapouriens en goguette. Les patrons des hôtels, bars et restaurants sont malaisiens, une bonne partie de leurs employés indonésiens, parfois en situation irrégulière. Faut-il y voir une illustration de la division du travail qui s’opère sous couvert de coopération économique entre ces trois pays ? Apparue à la fin des années 1980, la notion de « triangle de croissance » prend forme le 17 décembre 1994, quand Singapour, la Malaisie et l’Indonésie signent un protocole d’accord fondant l’Indonesia-Malaysia-Singapore Growth Triangle (IMS-GT).

Le projet a germé dans les officines du Conseil de développement économique de Singapour. Quant à l’Indonésie, toujours sous la botte du dictateur Suharto en 1994, sa manne pétrolière s’est réduite. Comment Singapour parvient à intégrer la biodiversité à la vie urbaine. Comment Singapour parvient à intégrer la biodiversité à la vie urbaine Traduction par Fanny Blanc de l’article de Grace Chua publié le 23/01/2015 sur Citiscope.org, Un héron bleu vole au-dessus de la baie de Singapour. (Xinhua/Then Chih Wey/Landov) SINGAPOUR — Pour découvrir de nouvelles espèces végétales et animales, cette métropole de plus de 5 millions d’habitants est pleine de ressources. Il y a un an, un arbre fin et ligneux connu sous le nom d’Alangium ridleyi, alors pensé disparu a été découvert, caché au plein milieu des populaires jardins botaniques de Singapour. Plus tard, en mai, des chercheurs ont trouvé une espèce d’arbuste complètement nouveau pour la science, arrivant à la hauteur de genou et appelé Hanguana neglecta.

Ceci n’est pas arrivé par erreur. Les leaders de la ville en veulent plus. La décision de Singapour de protéger certains territoires en créant des réserves et parcs naturels, et cela même en intensifiant l’urbanisation ailleurs, est un choix réfléchi. Flux économiques, transferts d’expertises et production immobilière haut de gamme en Asie orientale. Identifier un des principaux foyers de la modernité urbaine en Asie : Singapour 1 La terminologie “Asie orientale” utilisée dans notre analyse renvoie à l’aire géographique corresp (...) 1Au cours des dernières décennies, la mondialisation des flux économiques a été à la base de nouvelles représentations des villes d’Asie orientale1.

Flux économiques, transferts d’expertises et production immobilière haut de gamme en Asie orientale

Singapour n’a pas échappé à cette tendance. Depuis les années 1980, la cité-Etat se trouvé au cœur d’un débat d’idées suscité par son rapide développement depuis sa fondation en 1965. D’abord perçue comme un modèle de ville mondiale, world city, selon l’acception de John Friedman (1986), elle l’est désormais à travers le terme de global associé à city ou à hub (Murray et Perreira, 1995) qui a semblé faire consensus dans les années 1990, dans la lignée des travaux de Saskia Sassen (1991), pour qualifier les liens économiques que Singapour entretient avec le reste du monde.

Un outil de densification et de requalification du territoire Source : photo X. Existe-t-il un modèle singapourien de développement urbain ?