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Violences policières - GJ

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GILETS JAUNES : LES BLESSÉS QUI DÉRANGENT. Marie-Christine Vergiat, Députée européenne Front de gauche - Conférence de presse : maintien de l'ordre - vers l'interdiction des armes mutilantes ? Point presse : Droit de manifester et interdiction des armes mutilantes. Gilets jaunes : voile médiatique sur les violences policières. Lundi 17 décembre, Amnesty International publiait une enquête dénonçant « le recours excessif à la force par des policiers » pendant les manifestations des gilets jaunes, comprenant de nombreux témoignages de victimes et de secouristes, mais aussi de photographes et journalistes. L’ONG s’inquiète du nombre de blessés très élevé (1 407 manifestants, dont 46 grièvement selon les chiffres officiels), et de l’absence de toute réaction ou de remise en cause de la part des autorités face à un tel bilan.

Cette enquête a fait l’objet d’une couverture médiatique quasi-nulle, qui témoigne du désintérêt des grands médias vis-à-vis des violences en manifestation… lorsqu’elles sont commises par la police. C’est peu dire que l’enquête d’Amnesty International sur les violences policières a eu mauvaise presse. Raphaël Kempf : « L’action politique est de plus en plus criminalisée »

Entretien inédit pour le site de Ballast Yeux crevés, mains arrachées par de la TNT, retraitée décédée des suites d’une grenade lacrymogène tirée en pleine tête, photographes matraqués, journalistes blessés au FlashBall, manifestants passés à tabac : les plaintes, prises en charge par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), se multiplient depuis la naissance du mouvement des gilets jaunes, dans les rues contre la vie chère et le « président des riches ».

Raphaël Kempf : « L’action politique est de plus en plus criminalisée »

L’acte IV restera peut-être dans les mémoires : près de 2 000 manifestants interpellés et plus de 1 700 gardes à vue — sept mois plus tôt, le régime de Vladimir Poutine arrêtait quant à lui près de 1 600 manifestants critiques du « tsar ». Julien Coupat, dangereusement équipé de croissants, d’une chasuble fluo, d’une bombe de peinture et de gouttes pour les yeux, n’allait pas tarder à être embarqué par une DGSI l’arme au poing : un cas, symbolique, parmi tant d’autres interpellations « préventives ». Ma première manif et la grenade "GLI-F4" La grenade GLI-F4 est un cocktail de TNT et de charge lacrymogène.

Ma première manif et la grenade "GLI-F4"

Interdite ailleurs en Europe, cette grenade, quand elle explose, fait plus de bruit qu’un avion au décollage. Maxime Reynié sur Twitter : "[THREAD] L’ANTI-ÉMEUTE À LA FRANÇAISE I - Les différentes unités de Police & Gendarmerie II - Les Armes anti-émeute III - Utilisation graduée de la force IV - Dans le reste de l’ LE MUR JAUNE. La scène dans sa totalité. #ActeVI #GiletsJaunes… Les gueules cassées du Flash-Ball - ENQUÊTES - Explicite.

LBD 40, plus dangereux que le Flash-Ball“Le visage agit comme un pare-choc de voiture, il se casse pour protéger la boîte crânienne”, relève Ludovic Bénichou, chef du service de chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital Saint-Joseph, où furent hospitalisées plusieurs des victimes du LBD 40.

Les gueules cassées du Flash-Ball - ENQUÊTES - Explicite

“Quand le projectile est lancé à haute vélocité, il emmagasine une forte énergie cinétique, absorbée ensuite par l’impact, ce qui fait des dégâts : la maxillaire peut partir en miettes, l’orbite peut casser, il y a des pertes de tissus... Quand ça atteint la bouche, ça emporte pas mal de dents.”« Le LBD40 fait évidemment plus de dégâts »Le chirurgien poursuit : “Pour les soigner, on utilise la traumatologie faciale, qui a été inventée pendant la Première Guerre mondiale pour réparer les ’gueules cassées’” - ces “poilus” dont le visage a été massacré par les balles allemandes.

Chirurgie reconstructrice, chirurgie esthétique, greffes osseuses... “Jamais je n’aurais pensé, surtout à Biarritz, que ça tirerait au flash-ball” « Face aux “gilets jaunes”, l’action répressive est d’une ampleur considérable » J'ai INTERVIEWÉ un CRS LANCEUR D'ALERTE ! France prepares chemical weapon in Paris to keep Yellow Vest rioters away.

France prepares 'last resort' chemical weapon that can be smothered around Paris to keep Yellow Vest rioters away from key buildings as anti-Macron protests continue French security forces could smother centre of Paris with debilitating powder Chemical can be spread across area of size of six football pitches in ten secondsPolice desperate after five weekends of 'Yellow Vest' rioting around France Paris alone saw 168 arrests with police using water cannon, batons and tear gas By Peter Allen In Paris for MailOnline Published: 03:38 EST, 17 December 2018 | Updated: 07:42 EST, 17 December 2018 French security forces are ready to smother the centre of Paris with a ‘last resort’ chemical weapon in a bid to keep protesters away from key buildings, it has emerged.

France prepares chemical weapon in Paris to keep Yellow Vest rioters away

The country has been hit by five straight weeks of violence sparked by the Yellow Vests protest movement that has seen national monuments including the Arc de Triomphe ransacked. Des victimes de la grenade explosive GLI-F4 portent plainte. Six plaintes vont être déposées auprès du parquet de Paris par des victimes blessées ou mutilées par des grenades lancées par les forces de l’ordre le samedi 24 novembre et 1er décembre lors des manifestations à Paris des Gilets jaunes.

Des victimes de la grenade explosive GLI-F4 portent plainte

C’est ce qu’ont annoncé jeudi 6 décembre, lors d’une conférence de presse, leurs avocats Aïnoha Pascual, Chloé Chalot, William Bourdon, Raphaël Kempf et Arié Alimi. Les avocats vont aussi demander à la justice l’interdiction d’utiliser la grenade explosive GLI-F4. Une des victimes est Gabriel, 21 ans, blessé par une GLI-F4 le 24 novembre. Il était venu en famille avec sa mère, sa sœur, son frère et son beau-frère. Après avoir déjeuné aux alentours de la place de la République, ils se sont retrouvés aux Champs-Élysées pour participer au rassemblement de manière pacifique. Florilège de violences et blessures policières. « Une prime exceptionnelle pour les forces de l’ordre mobilisées. » L’annonce en dit long sur l’état de déliquescence du pouvoir.

Florilège de violences et blessures policières

Alors qu’on nous clamait que les caisses étaient vides, que plus rien ne pouvait être financé, des hôpitaux, des écoles, des associations. Voilà que des fonds sont débloqués. D’une main qui se croit encore souveraine, le Président jette quelques morceaux de gras à sa meute. En même temps, le zèle de la troupe ne peut pas être remis en cause. Les chiffres des seules compagnies de CRS et compagnies de sécurisation de la préfecture de Police donnent le vertige : près de 1 200 tirs de flashball. 10.000 grenades : 8 000 grenades lacrymogènes, plus de 1000 grenades de désencerclement et surtout 339 grenades GLI-F4, ces fameuses grenades que seule la France en Europe utilise contre sa population pour le maintien de l’ordre. On ne peut que saluer l’intuition du ministère de récompenser ses troupes.

Alors oui, il y évidemment là quelque chose à récompenser. Le Média sur Twitter : "EN FINIR AVEC L'INCROYABLE HYPOCRISIE DE #MACRON SUR LES VIOLENCES Pendant que le gouvernement et ses relais médiatiques s'indignent pour des dégâts matériels, lycéens et #GiletsJaunes se font matraquer, mutiler et humilier dans un. David Dufresne (davduf) “Jamais je n’aurais pensé, surtout à Biarritz, que ça tirerait au flash-ball” Allo @Place_Beauvau - c'est pour un signalement - 159 (précisions)… Cela se passe de commentaire ! #GiletsJaunes… Bordeaux : «Sur le moment, je ne me rends pas du tout compte que je n’ai plus de main» La vidéo est insoutenable.

Bordeaux : «Sur le moment, je ne me rends pas du tout compte que je n’ai plus de main»

Si les images sont floues, en raison de l’abondance de gaz lacrymogène, les cris, eux, glacent le sang. La nuit vient de tomber, samedi, sur le centre-ville de Bordeaux. Aux abords de la place Pey-Berland, où se trouvent la mairie et la grande cathédrale, ainsi que sur le cours Victor-Hugo, les affrontements entre forces de l’ordre et «gilets jaunes» sont d’une rare violence. En tout, 38 personnes ont été blessées. Parmi elles, Antoine, 26 ans, a eu la main arrachée par une grenade.

Sur la place Pey-Berland, le 8 décembre. Hospitalisé à Pellegrin, le jeune homme a subi près de neuf heures d’opération samedi soir. Nuage de gaz lacrymogène «Au début, tout s’est déroulé dans une bonne ambiance, il y avait de la musique, on chantait. #ÂmesSensibles - S’abstenir... □ #GiletJaune ayant perdu une main.… □□ [FLASH] - Un homme s'est écroulé après reçu un flashball dans la tête à #Paris. #GiletsJaunes #8Decembre… La jeune fille est grièvement blessée à l'oeil avec une plaie d'environ 3 cm.…

Un #Giletjaune vient de perdre son œil par un flashball devant moi… Blessée par un tir de Flash-Ball, une lycéenne témoigne : "J’avais un grand trou dans le menton" Environ 280 lycées et collèges ont été perturbés jeudi 6 décembre, dont 45 bloqués, par des élèves et plusieurs incidents ont été recensés, conduisant à plus de 700 interpellations au total.

Blessée par un tir de Flash-Ball, une lycéenne témoigne : "J’avais un grand trou dans le menton"

Mais la mobilisation lycéenne avait commencé bien avant. #giletsjaunes #8decembre la victime du tir de flashball vient d’être évacuée… Un lycéen au sol, inconscient, une marre de sang, des policiers à Montbéliard ce matin. La préfecture "dément. De la sidération… Mantes la Jolie : Castaner et Belloubet duettistes de la honte. L’adage selon lequel le diable se niche dans les détails se vérifie toujours.

Mantes la Jolie : Castaner et Belloubet duettistes de la honte

L’affaire des lycéens de Mantes-la-Jolie objets d’une arrestation de masse, pour être entreposés ensuite à genoux et menottés dans le dos pour les uns et mains sur la tête pour les autres agit comme un révélateur. Une vidéo filmée complaisamment puis diffusée ensuite sur les réseaux nous permet d’assister à un drôle de spectacle où l’on voit des ados dans une position humiliante entourés de CRS en uniforme qui roulent des mécaniques en jouant les gardes-chiourmes militaires et assortissant leur pantomime de réflexions parfaitement audibles. Il est fort probable que les promoteurs de ce vilain spectacle qui doivent se situer à un haut niveau de l’État poursuivaient un objectif. Celui de montrer que l’État était ferme et qu’il allait mater la populace qui a osé le défier. De quoi s’agit-il ? Mantes-la-Jolie: Au moins deux tiers des interpellés écopent d'un rappel à la loi. Au moins deux tiers des 151 jeunes interpellés jeudi près d’un lycée de Mantes-la-Jolie dans des conditions controversées ont écopé d’un rappel à la loi, a-t-on appris vendredi soir auprès du parquet.

Mantes-la-Jolie: Au moins deux tiers des interpellés écopent d'un rappel à la loi

Le parquet de Versailles a indiqué avoir géré au total 189 gardes à vue entamées jeudi dans les Yvelines, soit 151 à Mantes et 38 autres liées à des incidents distincts ailleurs dans le département. Sur ce total de 189 personnes, 142 se sont vus notifier un rappel à la loi, a-t-on indiqué au parquet, sans préciser le lieu d’interpellation précis des jeunes concernés par cette mesure alternative aux poursuites. Un rappel à la loi signifie que le procureur rappelle à la personne mise en cause quelles sont ses obligations légales et les risques encourus si elle ne respecte pas la loi. Au-delà des 142 rappels à la loi, 18 procédures ont été classées sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée. Frenchy Lawyer sur Twitter : "Art. 803, alinéa 1 du code de procédure pénale: « Nul ne peut être soumis au port des menottes ou des entraves que s'il est considéré soit comme dangereux pour autrui ou pour lui-même, soit comme susceptible de tenter de pren.

Rappel de ce qu’est la Loi républicaine que les forces de l’ordre devraient respecter en TOUTES circonstances : Art. 803 CPP R 434-17 code de la sécurité intérieure… Non. Il dit exactement l’inverse (et pour les menottes et entraves). Dommage.… « Force doit rester à la Loi ». C’est tout à fait exact. Pouvez-vous m’indiquer quelle disposition du CPP autorise la station contrainte à genoux mains sur la tête sous les quolibets et les caméras ?… French police using violence and fascist means against young students less than 16 years old .@nytimes ,@washingtonpost ,@guardiannews ,@RT_russian @FinancialTimes ,@Publico , @welt ,@USATODAY… Elsa Koester sur Twitter : "... der jüngste unter diesen 147 Festgenommenen Schülern in Mantes-la-Jolie ist 12 Jahre alt. Insgesamt wurden 700 Schüler festgenommen, Bilder von blutenden Demonstranten kursieren auf Twitter. Morgen will Macron landesweit 89.

Jens Christian Heuer sur Twitter : "#Frankreich □□: Demütigende Behandlung protestierender Schüler durch Polizeikräfte in Mantes-La-Jolie. Die einen Schüler auf den Knien im Dreck, die Hände hinter dem Kopf, andere mit dem Gesicht zur Mauer. #Gelbwesten @ Les arrestations de Mantes-la-Jolie font scandale. Elles sont légales. Mais amorales et contre-productives. J'ai décortiqué ça pour vous ⬇️⬇️⬇️… D'autres images de l'interpellation de dizaines de lycéens, aujourd'hui à Mantes-la-Jolie.… ‎ Joseph #GJaunes sur Twitter : "□ATTENTION La violence de Macron et son gouvernement : les policiers reçoivent-ils des ordres du ministère de l'intérieur? @CCastaner La Macronie perd pied et devient tyrannique avec son peuple ! Toutes cette violence pour.

Loiret: un lycéen grièvement blessé par un tir de flashball. Hyass sur Twitter : "Il s'agit de mon couisn. Un très bon élève sans problème et bien éduqué par sa mère. Il s'est fait tiré dessus à hauteur du visage. Ça pourrait être n'importe quel autre enfant de ce pays. Cet acte est inqualifiable! #SaintJeanDeBraye. A l'intérieur du Burger King. Paris 1er décembre 2018. Des #GiletsJaunes se font violemment matraquer par des CRS dans un Burger King de l'avenue de Wagram à Paris. #1erDecembre #Acte3 VIDÉO. Des Gilets jaunes se font violemment matraquer dans un Burger King rue de Wagram - Paris -1 déc.2018. « Gilets jaunes » : tabassé par des policiers, un jeune homme témoigne.

La police française en plein sang froid. Très froid.… Info FS- Gilet jaune dans le coma après un tir de flash-ball: bavure à Toulouse? Depuis samedi son fils est "comme mort", confie-t-elle à France-Soir. Isabelle, la mère du jeune gilet jaune dans le coma après avoir été frappé en plein visage par un tir de flash-ball, alors qu'il participait à la mobilisation du 1er décembre à Toulouse, est dévastée. Son gaillard de fils, Benoît, a dû être plongé dans un coma artificiel par les médecins au vu de la gravité de ses blessures. Bordeaux. « Main arrachée, blessure à la mâchoire, poumon perforé » : la police et les gilets jaunes. Crédits photos : Placage cathédrale à Pey-Berland (LPI/Rue89 Bordeaux) Jusqu’au samedi 24 nombreux étaient les appels relayés sur les réseaux sociaux et certains scandés dans les manifs demandant aux forces de l’ordre capitaliste de s’unir au mouvement des Gilets Jaunes, poser les casques et non réprimer les manifestants.

Ce que nous avons vu samedi à Paris, Bordeaux, Toulouse, et toutes les grandes villes de France démontre quel est le rôle des institutions de répression de l’Etat, gardiennes de l’ordre bourgeois que si même exceptionnellement ou de manière individuelle, elles viennent poser leurs casques à terre pour ne pas réprimer. Mais cela ne change pas le caractère réactionnaire de cette bande d’hommes armés qui, en définitive, protège ce système politique et économique qui nous oppresse et nous exploite. ⚠️ sang/blessure ⚠️ : voilà ce que donne leurs "opérations de maintien de l'ordre" avec des LBD-40 sur Bordeaux, au cas où vous douteriez encore des violences policières #ACAB…

Jaune rage [portfolio] Photoreportage inédit pour le site de Ballast Samedi dernier, 24 novembre 2018, une émeute populaire des très hétéroclites gilets jaunes, contre la vie chère et le gouvernement Macron, a mis à sac l’avenue des Champs-Élysées. #giletsjaunes Sous le choc... □…