background preloader

Monstres

Facebook Twitter

Creatures artificielles

Monstres hybrides. Penser le monstre. Le monstre : Le monstre désigne au sens premier un prodige de la nature ( l’insolite ).

Penser le monstre

C’est aussi comme le rappelle la langue, ce qui montre, avertit. En biologie, le monstre représente un individu qui ne rentre pas dans la norme à cause de ces irrégularités. Il peut être démesuré par sa taille ( le géant / le nain) ; hybride ( mi-humain/ mi animal – mi homme/mi femme) Pour Aristote, la tératologie (étude des monstres) fait partie de la biologie. Le monstre c’est d’abord l’autre. Cependant, si le monstre désigne ce qui est hors norme- au 18ième on parle d’être anomal-le reste des hommes aussi peut devenir des monstres puisque tout vivant est une singularité, un être unique, irrégulier et ainsi un monstre en puissance. S’interroger sur le monstre, c’est aussi s’interroger sur l’identité humaine. Bestiaire légendaire Tarasque. Les monstres. Au Sommaire Le monstre qu'on montre: La laideur, entre effroi et énigme « On t’a parlé du Sphinx, dont l’énigme funeste Ouvrit plus de tombeaux que n’en ouvre la peste, / Ce monstre à voix humaine, aigle, femme et lion » (Corneille) Si l’on voulait trouver un point commun à tous les monstres, humains ou légendaires, on penserait d’abord à une communauté de corps incongrus.

Les monstres

Tous les monstres sont d’une manière ou d’une autre difformes et contredisent en cela une harmonie, la régularité normée de la nature. C’est pour cette raison qu’on les remarque et qu’on les montre. . « Ceux que nous appelons monstres ne le sont pas à Dieu, qui voit en l’immensité de son ouvrage l’infinité des formes qu’il y a comprises. » (Montaigne) Le monstre immonde: Le mal incarné « L’onde approche, se brise, et vomit à nos yeux,/ Parmi des flots d’écume, un monstre furieux. » (Racine) « Quel monstre peut chercher le plaisir au sein des larmes et de la douleur ?

Monstres dans la littérature - Philochar élèves. Lycée René CHAR GT « Monstres dans la littérature » Homère, L’Odyssée, Chant XII, VIIIe siècle av JC (les monstres Scylla et Charybde) Tels sont ces deux écueils. L’un, de son faîte aigu, atteint le haut Ouranos, et une nuée bleue l’environne sans cesse, et jamais la sérénité ne baigne son sommet, ni en été, ni en automne ; et jamais aucun homme mortel ne pourrait y monter ou en descendre, quand il aurait vingt bras et vingt pieds, tant la roche est haute et semblable à une pierre polie.

Au milieu de l’écueil il y a une caverne noire dont l’entrée est tournée vers l’Érébos et c’est de cette caverne, illustre Odysseus, qu’il faut approcher ta nef creuse. Un homme dans la force de la jeunesse ne pourrait, de sa nef, lancer une flèche jusque dans cette caverne profonde. Racine, Phèdre, Acte V, sc 6, 1677 (le « monstre sauvage » responsable de la mort d’Hippolyte) A peine nous sortions des portes de Trézène, Il était sur son char. Imitaient son silence, autour de lui rangés ; Créature légendaire.