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Exposition Paris-Londres. Music Migrations

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Du début des années 1960 à la fin des années 1980, de multiples courants musicaux liés aux flux migratoires ont transformé Paris et Londres en capitales multiculturelles. "Paris-Londres.

Music Migrations" propose un parcours immersif et chronologique pour traverser ces trois décennies décisives de l’histoire musicale de Paris et de Londres.
Du 12 mars 2019 au 5 janvier 2020 au Musée national de l'histoire de l'immigration.
En savoir plus : Exposition : Paris-Londres, l'immigration donne le ton. Depuis le 12 mars et jusqu’au 5 janvier 2020, le Musée National de l’Histoire de l’Immigration, à Paris (XII), revient sur les mutations des scènes musicales des deux capitales européennes à travers le prisme de l’immigration.

Exposition : Paris-Londres, l'immigration donne le ton

Ou comment les mouvements migratoires, concomitants de la naissance de la culture de masse, ont redéfini les contours de la musique populaire. Il y a cette phrase bien connue du philosophe allemand Hegel : “Ce qu'enseignent l'expérience et l'histoire, c'est que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire et n'ont jamais agi suivant des maximes qu'on aurait pu en tirer.” Bien connue, mais vite oubliée, évidemment, comme le sous-tend son caractère prémonitoire.

La montée des populismes, les débats grand-guignolesques au Parlement britannique, le Brexit, sont autant de grains donnés à moudre à ce bon vieux Hegel, qui n’en demandait certainement pas tant. Pour conjurer le sort, des initiatives salutaires se mettent fort heureusement en branle. La musique comme vecteur de métissages. Le Musée de l’histoire de l’immigration n’est de loin pas l’une des plateformes culturelles les plus hypes de France.

La musique comme vecteur de métissages

On lui doit pourtant de souvent mettre à mal les idées reçues. Sur fond de Brexit et de montée des extrêmes, l’institution frappe à nouveau fort, questionnant la manière dont les mouvements migratoires ont enrichi l’identité musicale de Londres et de Paris. Documents inédits issus de collections privées, documentaires oubliés ou témoignages rares, enfin objets et affiches par dizaines: Paris-Londres. Music Migrations (1962-1989) intimide d’abord par son ampleur. Imaginé par le spécialiste anglais de l’histoire coloniale et postcoloniale Martin Evans, le commissaire artistique Stéphane Malfettes et la commissaire scientifique – par ailleurs historienne de l'immigration – Angéline Escafré-Dublet, l’événement entraîne le visiteur dans un parcours chronologique particulièrement dense où s’opèrent des allers-retours constants des deux côtés de la Manche.

□ "Paris-Londres. Music Migrations (1962-1989)" : une exposition à voir et à entendre au Musée de l'Histoire de l'Immigration à Paris, du 12 mars 2019 au 5 janvier 2020. @PPDoree @MNHIParis… Podcast - Paris et Londres, les musiques en migrations. PREMIÈRE PARTIE | Paris et Londres, les musiques en migrations avec Angéline Escafré-Dublet, maîtresse de conférences en science politique à l'université Lyon-2, et Martin Evans, professeur d'histoire moderne européenne à l'université de Sussex "Lorsque le rock arrive en France notamment dans les années 60, les jeunes hommes qui le portent sont vus comme une menace pour la société.

Podcast - Paris et Londres, les musiques en migrations

Il y a une peur avec l'idée que cette musique est liée à la culture afro-américaine. C'est une musique qu'on danse, elle n'est pas rationnelle. Il y a donc un aspect raciste dans tous ces débats. " La vague du rock nous emporte aujourd'hui. "Des artistes venus notamment des Antilles vont apporter au Royaume-Uni un style de musique qui leur est propre, comme le calypso ou le ska. Quand la musique s’installe au musée. Une grande expo sur l’électro, une autre sur le lien entre immigration et musique à Paris et à Londres… La musique s’est largement ancrée dans les musées français.

Quand la musique s’installe au musée

Derrière le fait de "donner à voir" ce qu’on entend d’habitude, il y a la volonté pour ces institutions culturelles de se renouveler et de rajeunir leur public. Le lundi, c’est jour de fermeture au Musée d’Orsay. Mais Abd Al Malik répond à nos questions directement sur le parcours de l’exposition Le modèle noir, de Géricault à Matisse. Le chanteur, qui a suivi de près sa préparation, a écrit son dernier livre-disque, Le jeune noir à l’épée, en s’inspirant du tableau du même nom montré à cette occasion, et surtout, il a créé son nouveau spectacle qui mêle musique, danse, et poésie, dans l’auditorium du grand musée parisien. Un chanteur au musée ? Dans l’ancienne gare d’Orsay, le répertoire classique fait partie du programme depuis trente ans. Les musiques de l'immigration à l'avant garde des cultures urbaines. Télématin Visite guidée - Paris-Londres : Music Migrations.

Dans les 80's, luttes & lives avec Benjamin Stora et Manu Dibango. Tous les dimanches, de 10h à 12h, Néo Géo vous invite à vivre de nouvelles immersions dominicales au sein de l'actualité culturelle et sociale de la planète.

Dans les 80's, luttes & lives avec Benjamin Stora et Manu Dibango

Un tour de la sono mondiale en 120 minutes, présenté par Bintou Simporé et le worldcrew de Nova. Une émission spéciale enregistrée au cœur de l'exposition Paris-Londres Music Migrations, 1962-1989 au Palais de la Porte Dorée à Paris. Bintou Simporé est en compagnie des grands témoins de la vie culturelle des diasporas africaines dans les années 80, qui nous rappellent de manière très personnelle des moments forts de cette période musicale très fertile, quand musique et migrations étaient indissociables. Musique : Paris-Londres, les bonnes vibrations des migrations. 1.

Musique : Paris-Londres, les bonnes vibrations des migrations

Une histoire de la décolonisation L'exposition présentée au Musée national de l'histoire de l'immigration emprunte le sillon de la musique pour raconter la décolonisation. Culture: «Music Migrations», une exposition sur l’héritage musical de la Caraïbe. Depuis le 12 mars dernier, le Musée de l’histoire de l’Immigration propose à travers l’exposition «Paris-Londres.

Culture: «Music Migrations», une exposition sur l’héritage musical de la Caraïbe

Music Migrations», une plongée au sein des différents courants musicaux liés aux flux migratoires dans les capitales française et britannique. Du rock à l’afrobeat en passant par le reggae, le souk, ou le raï l’exposition explore trois décennies durant lesquelles Paris et Londres sont devenues des capitales multiculturelles.

Habiter le monde avec des sons Du début des années 1960 à la fin des années 1980, Paris et Londres sont devenues des capitales multiculturelles profondément enrichies par les courants musicaux liés aux flux migratoires. L’exposition Paris-Londres 1962-1989 Music Migrations au musée de l’Immigration propose un parcours immersif et chronologique pour traverser ces trois décennies décisives de l’histoire musicale de Paris et de Londres. London is the place to be L’exposition transporte d’emblée le visiteur dans les bas-fonds du Londres du début des 50’s. « Paris-Londres Music Migrations », là où les musiques se croisent.

France 24 - Exposition Paris-Londres : "Nos musiques actuelles sont les héritières des vagues migratoires" L'expo "Paris-Londres : Music Migrations (1962-1989)" rappelle que le rock n'a pas de frontières. Du 24 au 26 août 2018 s’est déroulée une édition de Rock en Seine pour le moins surprenante.

L'expo "Paris-Londres : Music Migrations (1962-1989)" rappelle que le rock n'a pas de frontières

Autour d’une affiche majoritairement tournée vers le hip-hop, la rédaction de Rolling Stone y a descellé d’indéniables qualités… On vous raconte Mike Shinoda C’est la première fois que l’une des têtes pensantes de Linkin Park revient en France depuis le suicide de Chester Bennington. Et quelle première fois ! Tout sourire, Mike entre sur une scène épurée : une batterie, une guitare et un pad. Mike Shinoda – Photo presse © Olivier Hoffschir Justice Rock en Seine s’est offert une clôture tonitruante à la française – clin d’œil à son ouverture assurée par les frères PNL.

Justice – Photo presse © Olivier Hoffschir Quelle joie de retrouver ce que l’on considère très sérieusement comme l’avenir de la pop. SOPHIE – Photo presse © Christophe Crenel Liam Gallagher Liam Gallagher – Photo presse © Olivier Hoffschir Post Malone. Foncez à l’expo Paris Londres Music Migrations !

Zouk, ska, raï, reggae, électro-rap : l’exposition « Paris-Londres, Music Migrations (1962-1989) » examine l’influence des vagues de migrations sur la scène musicale londonienne et parisienne, à la lumière de l‘Histoire politique des deux capitales.

Foncez à l’expo Paris Londres Music Migrations !

Une plongée passionnante sur l’héritage culturel incroyable laissé par les diasporas. À découvrir d’urgence au Musée national de l’Histoire de l’Immigration. Tout commence en 1962 : les accords d’Evian signent l’indépendance de l’Algérie, tandis que La Jamaïque se libère du joug de l’Empire britannique. Nightclub caribéen dans Cable Street, Londres, 1964 Des cafés kabyles de Barbès aux cafés afro-caribéens du quartier de Brixton, l’exposition propose un parallèle pertinent entre les deux villes capitales d’anciens empires coloniaux, qui bien qu’imprégnées par des relents racistes et xénophobes, vont progressivement accorder une place aux cultures étrangères.

Musique, des migrations réussies. Exposition : Paris-Londres, l’immigration en bande-son. Paris-Londres, trente ans de musique influencée par les migrations -RFI. Paris-Londres : naissance de la sono mondiale. À Paris, une exposition retrace en musiques l’histoire qui a fait de Paris et Londres des laboratoires du multiculturalisme à l’ère postcoloniale.

Paris-Londres : naissance de la sono mondiale

Visite en compagne d’un initié, Martin Meissonnier. Danser au Carnaval de Notting Hill, Londres, 1975 © Chris Steele Perkins/Magnum photos « Cette exposition — Paris-Londres Music Migrations (1962-1989) — est finalement plus basée sur les mouvements sociaux, que sur l’histoire de la musique. C’est ce qui la rend intéressante, parce que c’est plus grand que de la musique. » Martin Meissonnier n’a pas tort à propos de l’exposition d’histoire comparée qui relie Londres et Paris, les deux capitales qui vont muter en mégapoles multiculturelles à l’heure de la décolonisation. 1. Martin Meissonnier : « Le premier boulot de Chris Blackwell dont le beau-père était Ian Fleming, c’était fixeur pour le Dr No de James Bond, qui se tourna en Jamaïque. Ce sera le premier succès d’Island Records qui a enregistré la crème de la pop anglaise et du reggae. 2. PARIS-LONDRES. MUSIC MIGRATIONS (1962-1989) - SON DU MONDE.

Le Musée national de l’histoire de l’immigration montre comment les musiques apportées par les immigrés des anciennes colonies anglaises et françaises ont influencé le paysage culturel, social et économique de leur terre d’adoption. La musique est-elle un outil d’intégration ou, au contraire, d’affirmation de sa différence culturelle ? Peut-elle être l’expression des mutations profondes d’une société ?

Ce sont à ces questions complexes auxquelles tente, en substance, de répondre l’ambitieuse exposition Paris-Londres. Music Migrations (1962-1989) au filde 600 documents (photos, vidéos, extraits sonores, affiches de concerts, pochettes de disques, fanzines, costumes et instruments). L’enquête débute au lendemain de l’indépendance jamaïcaine et algérienne. En France, à l’inverse, les jeunes arrivés en métropole délaissent leurs racines pour se transformer en yéyés, tandis que leurs ainés vivent dans la nostalgie de leurs racines.

Podcast -1948-1975 : London Caraïbes. Podcast - La Causerie Musicale #10 - Paris Londres Music Migrations by Musique pour l'Imaginaire. Paris-Londres 1962-1989 Music Migrations, l'exposition musicale. A quelques jours du Brexit annoncé pour le 29 mars 2019, relier les deux capitales que sont Paris et Londres par la musique et l’histoire des migrations est un pari audacieux que propose le Musée de l’Histoire de l’Immigration au cœur du Palais de la Porte Dorée. Paris-Londres 1962-1989 Music Migrations est une exposition qui brosse trois décennies musicales imbriquées aux histoires migratoires des deux plus gros empires coloniaux. Une autre façon de raconter cette histoire complexe mais passionnante. A voir jusqu’au 5 janvier 2020. Paris-Londres Music Migrations : 5 choses vues à l'exposition du Musée de l'histoire de l'immigration.

Cette vaste exposition proposée au Palais de la Porte Dorée montre que la musique, moyen d'expression privilégié pour véhiculer des idées, a accompagné les mobilisations des immigrés dans ces deux capitales d'empires coloniaux dans les années 70 et 80. Elle tisse des liens et fait dialoguer les cultures musicales issues de l'immigration des deux pays, jamaïcaine et nord-africaines notamment, mais aussi les mouvements musicaux porteurs de revendications d'égalité et de justice, punks notamment. Riche de centaines de documents, de films et d'objets, "Music Migrations" a été construite de façon chronologique par le commissaire général Stéphane Malfettes, aidé de l'historienne de l'immigration Angéline Escafré-Dublet et du professeur et spécialiste anglais de l'histoire coloniale et postcoloniale Martin Evans.

Les allers retours entre les différents mouvements et courants musicaux de part et d'autre de la Manche en font un parcours dense et polyphonique qui part un peu dans tous les sens. « Paris-Londres, music migrations » : l’influence de la musique. Le Musée national de l’histoire de l’immigration accueille Paris-Londres, music migrations (1962-1989).

Une exposition immersive, qui donne à voir le rôle fédérateur de la musique dans un contexte politique opprimant. 1962, les empires coloniaux français et britanniques s’affaiblissent. Podcast - Paris-Londres - Music Migrations au musée national de l'histoire de l'immigration - France Bleu Paris. Paris/Londres, deux modèles de migrations vues à travers la musique et son impact culturel — L'AUTRE QUOTIDIEN. TV - Paris-Londres, la musique dans la peau - Via Grand Paris. Podcast - Rachid Taha, du rock et du raï - France Culture. Du rock et du raï, c'était la recette Taha ... Le 23 mars, à Aubervilliers, le festival Banlieues Bleues réunira ses complices du Kebab'a'lula et du Couscous Clan, dont font partie nos deux invités, le guitariste Rodolphe Burger et le mandoluthiste Hakim Hamadouche.

L’occasion aussi de rappeler ce que l’interprète de Carte de Séjour a fait au raï et ce qu’il a apporté à la France, avec Stéphane Malfettes, responsable de la programmation culturelle du Palais de la Porte Dorée, commissaire général de l'exposition "Paris-Londres : Music Migrations" qui se donne du 12 mars 2019 au 5 janvier 2020.

Le 12 septembre 2018, c'est un rockeur atypique qui s'en est allé à une semaine de ses 60 ans. Rachid Taha est né près d'Oran, en 1958. Podcast - Paris et Londres aux rythmes des musiques de leurs anciennes colonies - France Culture. Podcast - Paris, Londres : musiques immigrées 1962 - 1989 // 14.03.2019. "Paris-Londres. Music Migrations" ou la construction de villes métisses – RFI Musique. Paris-Londres, Music Migrations : quand la musique écrit l’histoire - Nova. Début des années 1960, encore quasi méconnus en France, les airs de Rock’n Roll s’échappent des bases américaines installées au Maroc, en Algérie ou en Tunisie, et frappent les oreilles des jeunes nord-africains.

Vigon, de son vrai nom Abdelghafour Mouhsine, fera ses premiers concerts dans les bases américaines de Kénitra, Sidi Slimane et Ben Guérir, avant d’arriver en France en 1960. Les membres des Chaussettes noires (considéré comme le premier groupe de rock en France), à part Eddy Mitchell, sont tous des rapatriés d’Algérie. Podcast - Visite en avant-première de l'exposition Paris-Londres - Le Musikactu de Néo Géo du 10 mars 2019 by laradionova. Vidéo - Exposition à Paris : trente ans de musique influencés par les migrations. «Paris-Londres», flux enchantés - Libération. On entre dans cette exposition comme on pénètre dans un club. Quelques marches à descendre, et puis au mur une vidéo projetée plein écran, où l’on voit le public se déhancher aux sons saccadés de Prince Buster, qui rappelle l’atmosphère du Londres à l’orée des sixties.

Exposition, Paris-Londres. Music Migrations. From Soho to Paris, how migrant music brought two capitals to life. London, 1962: the Rolling Stones make their debut at the Marquee Club and the Beatles arrive from Liverpool to record their first single, Love Me Do. Across the Channel, the “French Elvis” Johnny Hallyday, Françoise Hardy, Georges Brassens and Brigitte Bardot are topping the music charts. So far, so European, but the music scene in both capitals would soon undergo a profound transformation.

Waves of migrants shipped to London from newly independent British West Indian colonies – the Windrush generation – and to Paris from former French colonies in north and sub-Saharan Africa, were trying to adapt to new lives and make themselves heard. Many did so through music. A new exhibition reveals how a musical phenomenon that began in the backstreet bars of Soho and Camden town and the cafes of the Parisian banlieue, transformed both capitals into the multicultural cities they are today. “In a European context where nations are looking inwards and wishing to close their borders.