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Marxisme

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Feminism, Marxism: Marriage or Divorce? Dangerous Liaisons: The marriages and divorces of Marxism and Feminism By Cinzia Arruzza Translated by Marie Lagatta and Dave Kelly Wales, UK: Merlin Books, 2013; also notebook 55 of the International Institute for Research and Education (www.iire.org), 156 pages paperback.

Feminism, Marxism: Marriage or Divorce?

CINZIA ARRUZZA’S DANGEROUS Liaisons is an ambitious attempt to give a brief history of the interrelation between the 18th to 20th century women’s, labor and left anti-capitalist movements in the UK and Europe, and the theoretical debates in that same period about the interconnection between male and class domination and exploitation. For those of us who have been left feminist activists from the 1960s forward, it is also a trip down memory lane to see the debates outlined between Marxist-feminist vs. socialist-feminist positions in the materialist feminist camp (as well as those of liberal and radical feminists). Radical Feminisms.

Marxisme et féminisme, une dissonance épistémologique. Introduction : identifier et nommer le problème.

Marxisme et féminisme, une dissonance épistémologique

Le rapport analytique entre le marxisme et le féminisme – ce dernier étant parfois désigné dans ses premières occurrences sous le terme de « la question des femmes » – a suscité une grande diversité de pratiques sociales et de recherches critiques au sein de la gauche dès l’époque des contributions fondatrices de Marx et Engels. La Femme et le socialisme d’Auguste Bebel (1891 [1883]) et L’Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État d’Engels (2012 [1884]) continuent à être considérés comme des classiques au sein du marxisme. Cette discussion s’est avérée d’une considérable longévité, et ce pour une bonne raison. Les féministes révolutionnaires (socialists) ont profondément nourri le marxisme contemporain, en développant des concepts clefs et certaines questions essentielles.

Dissonance épistémologique Éléments de dissonance épistémologique. Nicole-Edith Thévenin « Le féminisme rejoint la pensée marxiste » On réduit souvent le féminisme à la seule défense des droits des femmes.

Nicole-Edith Thévenin « Le féminisme rejoint la pensée marxiste »

N’est-ce pas révélateur d’une méconnaissance de la pensée féministe ? Le 8 mars est passé. Exit la journée de la femme ? Le 8 mars est passé.

Le 8 mars est passé. Exit la journée de la femme ?

Exit la journée de la femme ? Son retour chaque année excite toujours autant les personnels qui dominent l’opinion et travaillent le contenu de nos représentations. Tout le monde s’y met, tout le monde partage cette idée qui ne dure que le temps d’une révolution, celle faite par la terre sur elle-même. Comme le dit la comptine, les marionnettes de l’information nous donnent la morale du jour qui fait trois petits tours et puis s’en va.

Le lendemain tout reprend sa place. Julia Kristeva qui était l’invité du comité de rédaction de l’humanité de ce week-end dernier, expliquait qu’avant de venir en France elle vivait dans un pays communiste où le 8 mars était célébré bien avant qu’il ne soit déclaré journée de la femme en Europe. Or si cette lutte ne peux se réduire à une journée, elle ne peut non plus se concevoir comme celle d’un sexe contre l’autre. Nicole-Edith Thévenin qui est maître de conférence en science politique à Paris 8 est aussi psychanalyste. Nicole Edith Thevenin De l obstacle a l emancipation critique d une certaine idee de la communaute. A nous le temps des sorcières, par Naïké Desquesnes (Le Monde diplomatique, septembre 2014) Aux origines du capitalisme patriarcal : entretien avec Silvia Federici.

Silvia Federici est une théoricienne et une militante féministe marxiste.

Aux origines du capitalisme patriarcal : entretien avec Silvia Federici

Elle a notamment écrit l’ouvrage majeur Caliban et la sorcière qui paraît enfin en français le 22 avril 2014 aux éditions Entremonde. Federici a compté parmi les membres fondatrices de International Feminist Collective, collectif né dans les années 1970 et qui est à l’origine de la campagne « Un salaire pour le travail ménager » (Wages for Housework) également portée par des figures comme Selma James ou Maria Dalla Costa.

En décembre dernier, Tessa Echeverria and Andrew Sernatinger, qui animent le socialist podcast Black Sheep, ont eu l’opportunité de l’interviewer. Tessa Echeverria : Pourriez-vous nous parler un peu de vous ? Comment en êtes-vous venue à vous engager dans la lutte féministe et comment êtes-vous devenue essayiste ? Les origines de mon implication dans le féminisme sont plus profondes encore. L’Italie était alors une société très patriarcale. SF : Tout à fait ! SF : En effet ! Entretien avec Silvia Federici « La chaîne de montage commence à la cuisine, au lavabo, dans nos corps » Pourquoi écrire un livre sur les sorcières et sur la chasse aux sorcières ?

Entretien avec Silvia Federici « La chaîne de montage commence à la cuisine, au lavabo, dans nos corps »

Ce livre sur les sorcières est né à partir de recherches que j’avais commencées dans les années 1970 et qui étaient liées aux débats qui se déroulaient à l’époque au sein du mouvement des femmes. Ces débats concernaient l’origine de la discrimination des femmes, les raisons des positions différentes qu’occupent les femmes dans la société capitaliste par rapport aux hommes. Je voulais avant tout comprendre pourquoi les femmes étaient toujours discriminées.

J’avais une théorie à ce sujet, mais j’étais intéressée à démontrer que cette discrimination ne reposait pas sur la tradition, mais qu’elle s’était construite, de facto, dans la société capitaliste. Autrement dit, le patriarcat n’est pas un héritage du passé, il a au contraire été refondé par le capitalisme.