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Racisées

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Personne ne voudra de moi parce que je suis noire. - Le blog d'Émy. Cette vidéo me touche et me parle énormément...

Personne ne voudra de moi parce que je suis noire. - Le blog d'Émy

Je me rends doucement compte des effets de toute la somme des injonctions que j'ai subies depuis mon plus jeune âge et de leur impact sur ma vie, et surtout sur mon enfance. Je me suis longtemps détestée (mais vraiment, je haïssais l'enfant que j'ai été). Je ne suis indulgente avec moi-même que depuis très peu de temps. Et cette indulgence reste fragile. Je n'ai réalisé qu'il y a quelques années maintenant à quel point mon enfance et mon adolescence ont été rendues difficile par tous les éléments dont je vais parler et à quel point je suis parfois injuste avec celle que j'étais enfant : je me voyais comme stupide, « monstrueuse » (me regarder dans un miroir était une épreuve…) faible et sans intérêt. Maintenant, je sais que j'étais fragile, seule, effrayée et que je cherchais par tous les moyens à me protéger et à survivre dans un monde qui me semblait totalement hostile parce que je n'y trouvais pas ma place.

En fait, j'étais terrifiée. Les femmes racisées et la nécessité de l’intersectionnalité. Être une femme dans une société patriarcale et machiste est déjà difficile.

Les femmes racisées et la nécessité de l’intersectionnalité

Nous devons combattre tous les jours le sexisme ordinaire, les réactions machistes de nos collègues, camarades et proches. Nous vivons des oppressions qui sont propres aux personnes s’identifiant comme femmes. Bref, on le sait, on a besoin du féminisme pour combattre le patriarcat ! Petites notes sur l’appropriation culturelle. Concept du coup de clavier ici.

Petites notes sur l’appropriation culturelle

C’est à l’arrache. Condensé de commentaires sur l’appropriation culturelle. Parce qu’on en revient toujours là. Dans les discussions suscitées par cette affaire de policiers qui font une « soirée négro » (ouais, je sais, haut niveau), une énième affaire de blackface, on voit souvent s’élaborer une distanciation par rapport à ce comportement avec l’idée de justifier l’appropriation culturelle comme un ouverture au monde. Une large partie du développement est issue de lectures très intéressantes sur divers blogs francophones et anglophones. Il s’agit ici d’une simple succession de notes sur pourquoi le sujet est important. L’appropriation culturelle n’est pas un échange culturel. L’appropriation culturelle c’est l’adoption ou le vol d’icônes, rituels, normes esthétiques et comportement d’une culture ou sous-culture par une autre.

L’appropriation culturelle dérive de l’impérialisme, du capitalisme, de l’oppression et de l’assimilation. L’afro-féminisme en france : un état des lieux. C'est la dernière polémique en date.

l’afro-féminisme en france : un état des lieux

Une photo qui a déclenché la colère sur les réseaux sociaux. Pour la sortie du film Les Suffragettes en Angleterre, Meryl Streep et ses collègues ont été photographiées par Time Out London arborant fièrement un t-shirt à slogan : "I'd rather be a rebel than a slave ", soit « je préfère être une rebelle plutôt qu'une esclave ». Vraiment, Meryl ? Cette citation de la suffragette Emmeline Pankhurst a, dans le contexte de 2015, bien du mal à passer. Comment les personnes responsables de ce shoot n'ont-elles pas réalisé que la référence à l'esclavage - et a fortiori le fait de le présenter comme un choix - est extrêmement problématique ? En juillet dernier, c'était Nicki Minaj qui se chamaillait sur Twitter avec Taylor Swift, en pointant du doigt la façon dont son corps noir était étiqueté "vulgaire" quand les pauses sexy de ses consoeurs blanches et sveltes ne choquaient personne.

De ces échanges est née une vraie émulation. Ce que le mot « racisé-e » exprime et ce qu’il masque. Dans un article paru en octobre 2014 à l’occasion de la sortie en salles aux Etats-Unis de Dear White People (texte traduit et publié sur ce site au moment de la sortie du film en France), Stephen Kearse pose d’emblée que « la plus grande puissance du racisme est sa capacité à simplifier radicalement le monde », à rendre celui-ci « univoque ».

Ce que le mot « racisé-e » exprime et ce qu’il masque

La tâche fondamentale de tout travail antiraciste consiste alors selon lui à « contester et [à] saper cette simplicité artificielle, en exposant la complexité implacable du monde ». L’étude du terme « racisé.e » et de ses usages permet justement de mettre à jour à la fois la manière dont les simplifications et réductions du racisme imprègnent l’antiracisme même, mais aussi comment le vocabulaire antiraciste – et plus particulièrement ce terme – peut être porteur de complexifications et de clarifications politiques salutaires. C’est toute l’ambigüité des usages du mot « racisé.e » dont nous aimerions ici discuter. Centralité de la race. Le racisme «anti-blanc» n'est «pas une expérience de masse» Le racisme «anti-blanc» n'est «pas une expérience de masse» Qll st l rlt sclgq d «rcsm nt-blnc» ?

Le racisme «anti-blanc» n'est «pas une expérience de masse»

C’st ctt qstn – t bcp d’trs – q ls chrchrs d l’nsttt ntnl d’tds dmgrphqs (nd) nt tnt d rpndr dns lr clssl trvl mn dps n dzn d’nns près d 22 000 prsnns.