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Violences policières

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Un policier d’Aulnay-sous-Bois dénonce les dérives de ses collègues. Contrôles d'identité : cinq questions sur le récépissé. Ce n’est «pas un fait divers» ou une simple «affaire judiciaire», mais un «fait de société».

Contrôles d'identité : cinq questions sur le récépissé

Invité ce lundi de la matinale de France Inter, le Défenseur des droits Jacques Toubon a évoqué le cas de Théo, ce jeune homme noir grièvement blessé par quatre policiers le 2 février à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) – une affaire qui a relancé le débat sur les rapports entre la police et la population, notamment dans les quartiers populaires. Au micro de Patrick Cohen, l’ancien ministre de la Justice de Jacques Chirac a appelé à la mise en place de mesures concrètes pour lutter contre les contrôles d’identité «subjectifs», qui ciblent davantage les jeunes hommes noirs ou arabes. L’Etat a en effet été condamné pour faute lourde, en raison de contrôles d’identité discriminatoires, par la cour d’appel de Paris en mars 2015, jugement confirmé par la Cour de cassation le 9 novembre dernier.

L'humiliation ordinaire, par Alain Badiou. "Constamment contrôlés par la police.

L'humiliation ordinaire, par Alain Badiou

" De tous les griefs mentionnés par les jeunes révoltés du peuple de ce pays, cette omniprésence du contrôle et de l'arrestation dans leur vie ordinaire, ce harcèlement sans trêve, est le plus constant, le plus partagé. Se rend-on vraiment compte de ce que signifie ce grief ? De la dose d'humiliation et de violence qu'il représente ? J'ai un fils adoptif de 16 ans qui est noir. (18) Plus de ​50% des policiers et militaires ont voté FN en 2015. Écoutez le direct. Pas vu à la télé #5 – Le contrôle au faciès – Invité : Issa Coulibaly. France0112frForUpload. Claude Guéant, victime de contrôle au faciès. Une triste mésaventure rapportée lundi par Claude Guéant, lequel volait au secours du secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies (qui affirmait préférer «qu’on discrimine pour être efficace plutôt que rester spectateurs» pour justifier les contrôles aléatoires de bagages dans les gares).

Claude Guéant, victime de contrôle au faciès

Sur BFM TV, l’ancien ministre de l’Intérieur a ainsi expliqué qu'«il faut savoir ce qu’on veut», et que d’ailleurs lui-même avait été victime de contrôle au faciès. Le Conseil constitutionnel recadre les « contrôles au faciès » La pratique des procureurs de la République requérant ces contrôles d’identité et des services de police les réalisant n’est pas conforme à la loi, a implicitement reconnu le Conseil.

Le Conseil constitutionnel recadre les « contrôles au faciès »

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Baptiste Jacquin En rendant son avis sur un sujet aussi délicat que les « contrôles d’identité au faciès », le Conseil constitutionnel jette un pavé dans la mare. Certes il a, mardi 24 janvier, déclaré conformes à la Constitution les textes de loi qui lui étaient soumis sous forme de deux questions prioritaires de constitutionnalité. Mais il reconnaît implicitement que la pratique des procureurs de la République requérant ces contrôles d’identité et des services de police les réalisant n’est pas conforme à la loi. Le Conseil, présidé par Laurent Fabius, accompagne en effet sa déclaration de conformité de deux « réserves d’interprétation » qui risquent de faire du bruit.

Le Défenseur des droits dénonce les contrôles « au faciès » Jacques Toubon publie vendredi une enquête confirmant que cette pratique policière vise surtout des jeunes hommes issus des minorités visibles.

Le Défenseur des droits dénonce les contrôles « au faciès »

Alors que le Conseil constitutionnel doit se prononcer, mardi 24 janvier, sur les contrôles d’identité, le Défenseur des droits publie, vendredi, une enquête qui confirme que cette pratique policière vise surtout des jeunes hommes issus des minorités visibles, accréditant l’idée de contrôles « au faciès ». Pourquoi les violences policières se banalisent. Que dit l'interpellation extrêmement violente d'un jeune d'Aulnay-sous-Bois des relations entre la police et la population, notamment dans les quartiers populaires ?

Pourquoi les violences policières se banalisent

Un policier de Seine-Saint-Denis a été mis en examen pour viol ainsi que trois de ses collègues pour violences suite à une interpellation au cours de laquelle un fonctionnaire a enfoncé sa matraque dans l'anus d'un jeune habitant d'Aulnay-sous-Bois. L'affaire a pris un tournant politique avec la visite à l'hôpital du président François Hollande à la victime de 22 ans.

Ce fait divers, loin d'être isolé, s'inscrit dans le cadre d'une tension de plus en plus exacerbée entre la police et la population, notamment dans les quartiers populaires. Pour quelles raisons ces faits se multiplient ? Tentative d'explication avec plusieurs émissions de France Culture. "Il est un élément central quand il est question de l'usage de la violence par la police, c'est la question de sa proportion.

Analyse des contrôles d'identité à Paris. Le faciès du contrôle. Police : "Barbe rousse", le pacha d'Aulnay. La persistance des mauvaises relations police-jeunes : jusqu’à quand. Théo : "La matraque télescopique, beaucoup de collègues l'ont demandée" Une accusation de viol d’un jeune homme par un policier, avec une matraque télescopique, et se multiplient dans les médias les témoignages d’humiliations à caractère sexuel, notamment lors des contrôles d’identité.

Théo : "La matraque télescopique, beaucoup de collègues l'ont demandée"

S’agit-il d’un emballement médiatique classique ou d'un vrai tabou qui se trouve brutalement levé par la seule force d’un témoignage ? Question que nous posons à nos trois invités : Camille Polloni, journaliste du site Les jours et auteure d’une série de reportages réalisés à Aulnay-sous-Bois, ville où réside Théo, le jeune homme agressé, Gaétan Alibert, secrétaire national du syndicat Sud Intérieur et Rachida Brahim, sociologue rattachée au Laboratoire Méditerranéen de Sociologie à Aix-Marseille Université et auteure d’une thèse consacrée aux crimes racistes. En fin d'émission, Mathilde Larrère revient sur l'histoire du mot "bamboula" qui, n'en déplaise au policier Luc Poignant, n'est pas une expression "convenable".

Coulisses de l’émission par Anne-Sophie Jacques. Rapport facies. Ce que proposent les candidats à l’Elysée pour améliorer les relations entre police et population. L’affaire du viol présumé de Théo L. a relancé le débat sur cette problématique, qui traverse les programmes des prétendants à la présidentielle.

Ce que proposent les candidats à l’Elysée pour améliorer les relations entre police et population

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Manon Rescan Les manifestations contre les violences policières, en soutien à Théo L., victime d’un viol présumé lors d’une intervention de police le 2 février, à Aulnay-sous-Bois, sont venues relancer, en pleine campagne présidentielle, le débat sur les relations entre la police et la population, en particulier dans les quartiers dits populaires. Cette problématique traverse les programmes des candidats à l’investiture suprême de diverses manières, les uns plaidant uniquement pour un renforcement des moyens de la police, les autres y ajoutant des moyens de contrôle de l’action de celle-ci pour protéger la population.

Lire aussi : Entre jeunes et policiers, la machine à ressentiment François Fillon. (12) «La volonté de blesser la masculinité de leur public est fréquente chez les policiers» C’est un élément qui revient souvent dans les récits des interpellations policières violentes au sein des quartiers populaires : un caractère sexuel prononcé.

(12) «La volonté de blesser la masculinité de leur public est fréquente chez les policiers»

Insultes homophobes, testicules écrasés, fouilles appuyées des parties intimes, jusqu’au pire avec le viol dont aurait été victime Théo à Aulnay-sous-Bois. Le sociologue Didier Fassin, professeur de sciences sociales à l’Institut d’étude avancée de Princeton, a écrit en 2011 la Force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers, résultat d’une immersion de quinze mois dans une brigade anticriminalité.

Interrogé par mail, il revient sur cet aspect du problème. Légitime défense, outrage: que contient la dernière loi sécuritaire du quinquennat? Légitime défense, outrage: que contient la dernière loi sécuritaire du quinquennat?

Légitime défense, outrage: que contient la dernière loi sécuritaire du quinquennat?

C’st l rpns lgsltv x mnfsttns plcèrs q vnt rythm l’tmn 2016, lrsq ds cntns d fnctnnrs vnt dfl n p prtt n Frnc pr dnncr l dgrdtn d lrs cndtns d trvl. Violences policières: Comment fonctionne la «police des polices»? Bavures policières : L'affaire Théo est-elle celle de trop ? - Respect mag. « Affaire Théo » : les violences et sévices sexuels perpétrés par des policiers sont-ils exceptionnels. Le 2 février dernier, quatre agents de police ont arrêté un jeune homme noir, Théo L., 22 ans, dans un quartier d’Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis). « Je l’ai vu avec sa matraque : il a baissé mon pantalon et me l’a enfoncée dans les fesses, volontairement […] Dans la voiture, ils m’ont mis plein de coups […] avec la matraque, sur les parties intimes » et des « crachats et insultes : ’’négro’’, ’’bamboula’’, ’’ salope’ »’, témoigne Théo L.

Une « lésion du canal anal de dix centimètres de profondeur », selon le rapport médical, lui vaut une incapacité totale de travail (ITT) de 60 jours. Pour ces faits, un policier est mis en examen pour viol, qualificatif finalement retenu par le juge d’instruction, et trois autres pour violences volontaires. Les quatre policiers ont été placés sous contrôle judiciaire et trois sont suspendus. La justice doit statuer, ce 20 février, sur une affaire similaire pour laquelle trois policiers municipaux sont mis en examen. Aulnay-sous-Bois : le terrible témoignage de Théo - Le Parisien. Au lendemain de la mise en examen de quatre policiers, Théo, le jeune homme d'Aulnay-sous-Bois, hospitalisé pour de graves blessures, livre sa version des faits.