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XIXe siècle

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Parcours de vie dans la Révolution industrielle. Dan Meinwald - Memento Mori. La ROQUETTE (Paris), Histoire du Quartier, Mémoire du Pavé... Un siècle d’incarcération de jeunes détenus à la Petite Roquette. Le Monde Illustré consacre en pages 23-26 de son édition du 8 juillet 1865, un article sur La Roquette, « prison des jeunes détenus [destinée] à remettre dans la voie droite les enfants dont les instincts méchants ou les mauvais exemples ont perverti la nature »… Le texte qui suit est signé des initiales A.H., tandis que les dessins sont de Félix Thorigny.Jean Genet y fut incarcéré en 1926… avant de connaître la colonie agricole de Mettray. L’écrivain évoque cette période de sa vie dans un roman autobiographique, Le Miracle de la rose (1946). La Roquette ou l’éloge du tout cellulaire… « Comme on peut très bien le remarquer en jetant les yeux sur le dessin d’ensemble [cliquez pour visualiser la vue d'ensemble de la prison], la maison est soumise au régime cellulaire.

"Les enfants maudits de la Petite Roquette" (Henri Danjou) Journaliste issu de l’école d’Albert Londres, Henri Danjou s’est lui aussi spécialisé dans la marginalité et sa répression : Place Maubert – Dans les bas-fonds de Paris chez Albin Michel en 1928 et surtout Enfants du malheur ! Réédité à La Manufacture de livres en mars dernier. Cet ouvrage raconte la tournée du journaliste dans les divers bagnes d’enfants en France… Le 4 avril 1929, Henri Danjou (photo ci-dessous) publie dans le magazine Détective : Un jour à la Petite Roquette, reportage sur une prison que l’auteur qualifie de « purgatoire des enfants maudits »… La Nouvelle armée française / aquarelles originales de Auguste de Moltzheim. Victorian Clothing. ROMAN D’UNE GARDE-ROBE.

Imaginez-vous pousser la porte de l’une des plus grandes maisons de haute couture parisiennes au début du siècle dernier… Alice Alleaume, première vendeuse de 1912 à 1923 chez Chéruit, 21, place Vendôme, vous reçoit et vous propose de réaliser vos rêves les plus fabuleux…Ainsi, le musée Carnavalet présente, du 17 octobre 2013 au 16 mars 2014, une exposition hors les murs du Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, Roman d’une garde-robe, le chic d’une parisienne de la Belle Epoque aux années 30.

ROMAN D’UNE GARDE-ROBE

Cette garde-robe exceptionnelle, présentée pour la première fois, est celle d’Alice Alleaume. Elle révèle des robes griffées Chéruit, Worth et Lanvin, des chaussures du soir d’Hellstern, des chapeaux d’Alphonsine, Marcelle Demay, Madeleine Panizon, Le Monnier, des bandeaux du soir de Rose Descat, des bijoux… L'évolution de la mode féminine 1880-1920. Contexte historique Au seuil du XXe siècle, la silhouette de la femme change radicalement. L’effet de cette transformation apparaît non seulement dans les modèles, mais aussi dans les pratiques : celle de l’amincissement en particulier, les corps étant moins dissimulés. L'atelier de couture. Contexte historique C’est sous le règne de l’impératrice Eugénie que naît le concept de haute couture, avec un nouveau protagoniste : le grand couturier.

L'atelier de couture

Jusqu’alors, les couturiers étaient des personnes de condition modeste – des femmes, en général –, qui se déplaçaient pour aller travailler chez leurs clients. Une innovation importante apparaît avec l’apparition des hommes dans l’industrie de la mode. Bien que d’origine anglaise, Charles Frédéric Worth devient en dix ans le grand initiateur des modes parisiennes et transforme entièrement l’image du couturier.

Véritable père de la haute couture, il invente les défilés, les femmes mannequins, il stimule la fabrication de tissus et d’ornements qui personnalisent une toilette. Les couturières indépendantes ont pourtant encore de beaux jours devant elles et deviennent innombrables. Analyse des images Les deux œuvres mettent en scène deux célèbres ateliers de la Belle Époque, dirigés par les couturiers Paquin et Drecoll. Interprétation. L'atelier de couture. La fin du corset et la libération du corps de la femme.

Contexte historique Le port du corset s’est généralisé au cours du XIXe siècle.

La fin du corset et la libération du corps de la femme

Impossible alors de penser la silhouette de la femme hors de la contrainte de cet accessoire qui entrave ses mouvements. Huit mille ouvrières vivent ainsi de son commerce en France au milieu du siècle. Si les critiques (médicales surtout) s’intensifient, son usage, en revanche, ne cède pas, et cette pratique persistante montre combien demeure encore acceptable une esthétique qui fige l’apparence de la femme en décor et condamne ses chairs à la contention : « L’opulence, la laxité, la pesanteur des formes requièrent le port du corset, dans une idée de maintien. ». L’objet provoque de véritables passions, mais seules ses lignes changent : soixante-quatre brevets sont déposés, censés améliorer son confort, entre 1828 et 1848, alors qu’il n’en existait que deux en 1828. Analyse des images Le premier document est une épreuve de l’affiche publicitaire pour le corset Le Furet (1901) de Cappiello Leonetto.

Le grand magasin, « temple de la Femme » Contexte historique Au début du XIXe siècle, beaucoup de vêtements passent d’une classe à l’autre : la « marchande à la toilette » achète d’occasion des robes, des mantelets, des bonnets, qu’elle propose ensuite à de jeunes coquettes.

Le grand magasin, « temple de la Femme »

Puis de nouveaux magasins se mettent à vendre du neuf tout fait. L’industrialisation a transformé l’offre. Un large « marché de la beauté » s’est constitué. Le grand magasin a créé ce cadre en révolutionnant le commerce des « nouveautés » à partir des années 1860. BNQ-Revues anciennes - Coiffures (Cheveux) - 1901-1910. Paris vu par les utopistes du XIXe siècle. Grandville : « Un autre monde, 50 cent. la livraison.

Paris vu par les utopistes du XIXe siècle

H. Fournier éditeur, rue St Benoît 7 », 1843 Les utopies peuvent se bâtir ex nihilo, c’est-à-dire en niant tout enracinement géographique connu, et en faisant abstraction de la temporalité. Mais elles peuvent aussi s’édifier en se substituant, d’un coup ou progressivement, à des cités ou des pays identifiables, voire nommément désignés. Eugène Atget et le pittoresque montmartrois. Contexte historique Une ville transformée Avec les travaux d’urbanisme du second Empire, le visage de Paris se modifie profondément : pour construire les infrastructures nécessaires à une capitale européenne moderne (gares, halles, parcs, voirie, canaux, égouts, adductions d’eau…) des quartiers entiers sont démolis ou considérablement remaniés.

Eugène Atget et le pittoresque montmartrois

Les grands boulevards percent un tissu urbain dense de demeures imbriquées et de petites ruelles ; les immeubles haussmanniens remplacent les vieilles habitations ; les parcs réintroduisent des espaces verts dans la ville ; les rues étroites et sombres en terre encombrées d’immondices s’effacent au profit d’avenues pavées et arborées propices à la promenade et éclairée la nuit… De telles transformations ont des conséquences sur les modes de vie même des Parisiens et sur le type de population résidant à Paris. Analyse des images Un quartier provincial et rural. L'album Zonier d'Eugène Atget. Recherche avancée zone zoniers armées bombardée - 37 résultats sur Gallica.

Les zoniers. [1899-1913] / Eugène Atget, photogr. Album Photographies du vieux Paris. Avant le périph’, la zone et les fortifs’ Le boulevard périphérique ceinture fermement le Paris d’aujourd’hui.

Avant le périph’, la zone et les fortifs’

Mais qu’en était-il hier? Les abords de la capitale ont maintes fois changé de visage au cours de l’histoire. A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, la "Zone" entourait la capitale.