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Débusquer les fake news

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« Vendre la France à l’ONU » : de Trump aux « gilets jaunes », itinéraire mondial d’une intox. « Gilets jaunes » : « Constitution disparue » et complotisme débridé sur les réseaux sociaux. C’est cet homme portant gilet jaune sur pull camionneur qui répond au micro de CNews : « Qu’avez-vous pensé des déclarations d’Emmanuel Macron ? » « Je ne vois pas comment il peut prendre des décisions, sachant qu’on a touché à la Constitution qui n’est plus valable depuis le 1er janvier 2017 ; les élections présidentielles ne pouvaient pas avoir lieu, on aurait dû avoir un référendum. » C’est une séquence montrant d’autres « gilets jaunes » devant l’Elysée. . « A partir du moment où il n’y a plus de Constitution, ce monsieur [Macron] est illégitime. » C’est une vidéo qui a fait plus de 160 000 vues, dans laquelle on aperçoit une manifestante qui pose son smartphone devant le micro d’un mégaphone, pour faire entendre à la foule une voix : celle de Serge Petitdemange, déclamant la même démonstration.

Cette déclaration farfelue, les reporters du Monde l’ont entendue à de nombreuses reprises sur les ronds-points occupés par les « gilets jaunes ». Un bobard massivement relayé Le Monde S’abonner M. La publicité, première source de financement des sites de désinformation. C’est un petit coin de page Web a priori banal. On y trouve, pêle-mêle, une annonce vantant les mérites d’un véhicule d’un constructeur, une autre invitant à essayer une « citadine » d’une autre marque, de la réclame pour un forfait téléphonique ou encore une invitation à acheter des chaussures soldées sur un site en ligne. En soi, il ne s’agit que d’une goutte d’eau dans l’océan de publicités qui inonde chaque jour nos écrans. Ces bannières, nous les avons trouvées sur Santeplusmag.com. Un site certes très populaire sur les réseaux sociaux – 7,6 millions d’abonnés sur Facebook –, mais qui est aussi connu pour relayer un nombre significatif de fausses informations et d’articles sensationnalistes.

On y trouve ainsi des affirmations fantaisistes, comme « le mélange de bicarbonate de soude et de miel peut changer votre vie pour toujours ». Malgré sa propension à publier des articles fallacieux, Santeplusmag.com a été membre de grands réseaux publicitaires, comme Ligatus ou Taboola. Le Monde. Santé+ Magazine, un site emblématique de la « mal-information » sur la santé. Jad Therapeute est peut-être l’un des auteurs les plus influents en matière de santé auprès des internautes français en 2018.

Que vous soyez en quête d’une solution pour éliminer de disgracieuses taches brunes sur le visage, de conseils pour perdre du ventre ou d’astuces pour arrêter de fumer, vous tomberez rapidement sur l’un de ses articles en faisant une recherche en ligne. Pourtant, Jad Therapeute n’existe pas. Il s’agit d’un pseudonyme. Au même titre que Noam Therapie, Adam Yoga, William Krasowsky ou Inès Sebban, que l’on peut trouver en signatures d’articles du site Santeplusmag.com, plus connu sous le nom de Santé + Magazine (à ne pas confondre avec Santé Magazine, qui est une autre publication sans lien avec celle-ci).

Très populaire sur les réseaux sociaux, le site réunit 7,6 millions d’abonnés sur Facebook. Un tel succès a de quoi interpeller, voire inquiéter, tant ce média se caractérise par une pratique de la « mal-information » en matière de santé. « Culture du viol chez les chiens » : un canular trompe des revues scientifiques américaines. Reprenant les codes des « études de genre », trois Américains sont parvenus à faire publier des articles totalement farfelus dans les revues les plus en vue du domaine. LE MONDE | 04.10.2018 à 17h04 • Mis à jour le 05.10.2018 à 10h52 | Par Pierre Barthélémy Peter Boghossian et James Lindsay sont de petits farceurs. En 2017, ces deux Américains – le premier enseigne la philosophie à l’université d’Etat de Portland (Oregon), le second, titulaire d’un doctorat en mathématiques, est essayiste – avaient piégé la revue Cogent Social Sciences en lui faisant publier une pseudo-étude tendant à montrer que le pénis ne devait pas être considéré comme l’organe masculin de la reproduction mais comme une construction sociale.

Lire aussi : Une revue scientifique piégée par un canular sur le pénis Seules six études rejetées Le bilan de l’expérience est à la fois édifiant et inquiétant. Sur les vingt études en question, seulement six ont été rejetées. Après le sauvetage d’un enfant par Mamoudou Gassama, plusieurs tweets fallacieux et citations déformées. « Fake news » : « Appliquer au Web les bonnes pratiques éditoriales des journaux »

Une étude comparant l’attrait des vraies et des fausses informations indique qu’il vaut mieux agir sur le pouvoir de séduction des secondes que les interdire, rapporte, dans une tribune au « Monde », le chercheur en communication Charles Cuvelliez. LE MONDE | | Par Charles Cuvelliez (Professeur à l’Ecole polytechnique de l'Université libre de Bruxelles, ULB) Tribune. Alors qu’en France les autorités veulent régler le problème des « fake news » par une loi dont le projet a été publié le 21 mars, un groupe d’experts de haut niveau mis en place par la Commission européenne préconise de ne pas légiférer, selon le rapport sur les « fausses informations et la désinformation » qu’il a remis le 12 mars à la commissaire européenne chargée du numérique, ­Mariya Gabriel. comprendre comment et pourquoi les « fake news » se diffusent fournirait une arme à laquelle on songe ­rarement Qui a raison, qui a tort ?

« Cascades » de tweets. Le fact-checking, ou journalisme de vérification - CLEMI. Ressources Ce mode de traitement journalistique s’est imposé en France depuis une dizaine d’années, suivant son développement aux États-Unis. À l’origine, le terme désignait un processus de vérification interne dans les organes de presse anglo-saxons. Les journaux avaient dans leur sein (et continuent d’avoir) des employés dont le travail était de vérifier l’exactitude des faits, chiffres ou citations rapportés par les journalistes de terrain. Une forme de contrôle interne de la rigueur de l’information. Mais depuis une quinzaine d’années, le terme désigne une pratique consistant à vérifier de manière systématique les éléments du discours politique, et plus largement du débat public.

Un certain nombre de journaux ont mis en place des structures dédiées, notamment en période électorale. Avec l’explosion d’Internet, des sites spécialisés ont vu le jour. Les évolutions du fact-checking Depuis, la pratique du fact-checking s’oriente dans deux directions. Une efficacité contestée. Les-cles-pour-bien-s-informer-sur-le-web.

Lesite.tv est une offre destinée aux enseignants. Pour accéder gratuitement à son catalogue connectez-vous sur Éduthèque.Si la création de votre accès est antérieure au 12/01/2017, veuillez-vous inscrire sur Éduthèque.Besoin d'aide? Consultez la FAQ Eduthèque 24h d'un JT Publié le 14/03/17 - Mis à jour le 11/01/18 Comment bien s'informer sur le web ? Hervé Brusini, journaliste et directeur des rédactions de FranceTV Info livre dans cette vidéo, les pistes pour bien s'informer sur le web : le pluralisme de l'information, la vérification des sources, de l'origine des vidéos, des images, s'informer à l'étranger pour gagner en objectivité, la vigilance sur les réseaux sociaux.

Jeremy Sahel France Télévisions Goldenia, France Télévisions En partenariat avec.

Données statistiques

Vérité ou mensonge ? Comment remonter à la source de l’information ? Théories du complot : 5 façons d'apprendre aux élèves à faire le tri sur internet. "C'est sûr, le gouvernement nous ment", "Y en a qui disent que c'était un coup monté", "On ne sait pas qui croire"... Ces paroles de lycéens, recueillies par France 2, illustrent bien le malaise qui s'est emparé de l'institution scolaire à la suite des attentats contre Charie Hebdo, à Montrouge et à la porte de Vincennes. Pour y répondre, Najat Vallaud-Belkacem a lancé une concertation sur le numérique à l'école et devrait annoncer de premières mesures jeudi 22 janvier. Un défi immense pour la ministre de l'Education nationale, qui a affirmé sur RTL qu'un "jeune sur cinq adhère aux théories du complot". Un chiffre non étayé, mais qui pose question.

Une situation d'autant plus complexe que la majorité de l'apprentissage d'un enfant passerait aujourd'hui par les écrans et non plus par le cadre scolaire et familial, a renchéri la ministre. Francetv info s'est penché sur la recette qui pourrait permettre à l'école de mieux armer les élèves pour affronter la jungle de l'internet. Connaitre la date de publication d’une page web pour vérifier qu’une actualité est vraiment d’actualité. Homeservice webinternetBLOGGING Connaitre la date de publication d’une page web pour vérifier qu’une actualité est vraiment d’actualité 00Crack-net30 septembre 2013 Chercher une information à jour sur le web relève parfois du parcours du combattant. Périmés, datés, plus d’actualité les résultats de nos requêtes nous laissent parfois perplexes… Malgré la puissance présumée des algorithmes de recherche, Google et consorts privilégient de temps en temps des contenus super-optimisés (SEO) mais pas toujours pertinents.

[Infographie] Comment obtenir plus de clics sur Twitter 2 mois sans bloguer… Cela ne m’a pas manqué ;-) Super outil d’optimisation de pages web made by Yahoo! Chercher une information à jour sur le web relève parfois du parcours du combattant. Le pire c’est lorsque l’on tombe pour une requête spécifique sur une page intemporelle sans moyen pour identifier sa date de publication. Parfois c’est indiqué dans l’URL. Libellés : BLOGGING44internet59service web116 Blog geek M'abonner Accueil. La manipulation de l'information à l'ère des médias sociaux. Démasquer une intox en 5 étapes - L'Autre JT. Les fausses informations et rumeurs sont le nouveau fléau des réseaux sociaux. Heureusement Jean-Marc Manach vous apprend à déjouer les intox et à retrouver la source de ces histoires inventées de toute pièce !

Vous avez un doute sur une information appuyée sur une image ? Voilà les quelques étapes à suivre : 1- Faire un clic droit sur la photo 2- Sélectionner « Copier l’adresse de l’image » 3- Aller sur Google et cliquez sur l’icône de l’appareil photo à droite « recherche par image » 4- Coller le lien de l’image 5- TADA ! Vous pouvez également suivre la même manœuvre en passant par TinEye, autre moteur de recherche par image inversée. Vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas vérifier vos sources. ;-)

Pris dans la toile : comment éviter les rumeurs sur le net ? - lesite.tv. La fausse invasion djihadiste décryptée - L'Autre JT. « Depuis quinze ans, les “wikipédiens” travaillent à discerner le vrai du faux » La question des fausses informations agite plus que jamais le débat public. La fondation Wikimedia rappelle comment la vérification a toujours été au cœur du fonctionnement de Wikipédia. LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Damien Leloup Les contributeurs de Wikipédia ont été, depuis les premiers pas de l’encyclopédie en ligne, confrontés à de fausses informations, et ont dû s’organiser et inventer des règles pour éviter qu’elles ne soient publiées sur la plate-forme.

A l’heure où la question des fausses informations continue à agiter le débat public, plus de deux mois après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, entretien avec Katherine Maher, directrice exécutive de la fondation Wikimedia. Après l’élection de Donald Trump, de nombreux commentateurs ont estimé que nous étions entrés dans une ère de « post-vérité ».

Wikipédia semble ne pas partager cette analyse ; pourquoi ? Je pense que la vérité reste une chose fondamentale. Pour Tim Berners-Lee, son créateur, la désinformation menace le Web. L’avenir de la désinformation. Fake news : peut-on répondre à la désinformation. Depuis l’élection de Trump (voir nos deux précédents articles : « Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies » et « Facebook, une entreprise politique ? »), la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique, comme l’expliquait récemment le chercheur en science de l’information Olivier Ertzscheid. De partout, les esprits s’agitent pour tenter de trouver des réponses. Eli Pariser, celui qui a imaginé le concept de « bulles de filtres » tant mis en question ces dernières semaines, a ouvert un Google Doc pour recueillir des solutions.

Le document fait désormais plus de 100 pages et Nicky Woolf, pour le Guardian, a tenté d’en faire la synthèse. Des solutions… concrètes ? Mieux comprendre la diffusion de la désinformation Si, comme nous le disions, Google et Facebook ont annoncé des premières mesures pour lutter contre la désinformation, reste encore à s’assurer de la réalité du problème. Fausses informations en ligne : les adolescents « facilement dupés », selon une étude. Des chercheurs de l’université de Stanford qualifient la capacité de raisonnement des jeunes sur l’information en ligne de « désolante », étude à l’appui.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Alors que la question des fausses informations circulant en ligne a fait l’objet d’une polémique après l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, l’université de Stanford (Californie) a publié, mardi 22 novembre, le résumé d’une étude à paraître sur le niveau de vigilance des adolescents et des jeunes adultes en la matière ; elle a été relayée par le Wall Street Journal. Constat : les ceux-ci sont rarement capables de distinguer le vrai du faux. Lire aussi : Le constat d’un auteur de fausses infos sur Facebook : « Personne ne vérifie. C’est effrayant » L’image comme preuve Pour parvenir à cette conclusion sévère, les chercheurs ont donné une série d’exercices à des jeunes gens, avec un niveau de difficulté différent selon les classes d’âge. Un enjeu important. Le vrai du faux numérique. Desintox. Désintox Archives. - Le fact-checking en télé est un impératif citoyen !

Bonne et belle empoignade Twitterienne mardi 23 octobre, initiée par Jean-Marie Charon aux alentours de 8h15 sur la question du fact-checking. Et qui a opposé les défenseurs d’un fact-checking en temps réel en télévision (moi-même et Erwann Gaucher) aux plus sceptiques Eric Mettout et Jean-Marie Charon. Le terme de “fact-checking” n’est pas nouveau : il date des années 30 aux Etats-Unis, période durant laquelle les grands journaux créent des départements spécialisés dans la vérification de l’information. Les articles des journalistes sont passés au peigne fin pour en vérifier le fond, qu’il s’agisse des faits, des dates, des chiffres… Le mot est remis à la mode dès 2004, à mesure qu’apparaissent des fondations, sites et blogs dédiés à la vérification de la parole politique : factcheck.org, politiFact.com, The Fact Checker… L’enjeu de présidentielle américaine explique cette profusion de “vérificateurs”.

Pour Eric Mettout, directeur de la rédaction de l’Express, c’est du gadget. Les dix enseignements d’un an de Décodeurs | Back Office. Il y a un peu plus d’un an, le 10 mars 2014, nous lancions la rubrique « Les Décodeurs » sur LeMonde.fr, dédiée à un travail sur les données, le contexte, les vérifications. Saluée par les uns, contestée par d’autres, notre méthodologie a – souvent nous l’espérons – permis de belles réalisations éditoriales. Avec parfois des déceptions. Surtout, nous avons beaucoup expérimenté. Et on s’est bien amusés, j’avoue. En fait, je voulais ici partager un retour d’expérience : comment on déploie une cellule et une pratique quotidienne en « data ». 1. Le point de départ de la réflexion autour des Décodeurs est simple : les questions que se pose l’audience ne sont pas celles que se posent les journalistes.

Le travail des décodeurs, ce n’est plus seulement de chercher et de diffuser l’information. >> En voici 40 exemples 2. Une autre leçon de cette année, c’est qu’on peut avoir une approche du datajournalisme qui ne se limite pas aux « grosses » productions interactives. 3. 4. 6. 7. 8. 9. 10. CITIZEN EVIDENCE LAB | Turning Citizen Media Into Citizen Evidence: Authentication Techniques For Human Rights Researchers.

COMPLOTS ET CONSPIRATIONS : APPRENDS À RECONNAÎTRE LES VRAIS DES FAUX... #ClasseTICE - 22 sites canulars pour travailler l'esprit critique.