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Presse : qui peut résister à Google et Facebook ? La presse locale confrontée à la concurrence de la publicité géolocalisée. Attendu par les chaînes et régies nationales, redouté par les médias locaux, un décret publié en août reconfigure le marché publicitaire pour la télévision.

La presse locale confrontée à la concurrence de la publicité géolocalisée

Il autorise, pour la télévision diffusée par la TNT ou les box et après recueil du consentement des téléspectateurs, la publicité segmentée, c’est-à-dire adaptée à la cible visée compte tenu de critères sociodémographiques (composition du foyer, catégorie socio-professionnelle…), mais aussi géographiques (géolocalisation). Comme l’expliquait Marianne Siproudhis, directrice générale de FranceTV Publicité, dans Nextinpact : « Deux personnes habitant un même quartier ne verront pas la même publicité s’ils n’ont pas le même profil de consommateur. » En 11 dates clés : une brève histoire du podcast.

L’institut de recherche américain Nielsen dénombrait, en octobre 2020, plus de 1 500 000 podcasts actifs dans le monde, offrant plus de 34 millions d’épisodes.

En 11 dates clés : une brève histoire du podcast

Le rapport annuel 2020 de Reuters, comme celui de l’Observatoire européen de l’audiovisuel, soulignait la forte croissance de podcasts natifs depuis deux ans. Le cabinet d’étude Deloitte prévoyait de son côté pour 2020 une augmentation de 30 % du chiffre d’affaires mondial du secteur, dépassant pour la première fois un milliard de dollars. L’écoute de podcasts suit la même tendance. Selon Infinite Dial, un rapport publié par Edison Research Institute et Triton Digital, 55 % de la population âgée de plus de 12 ans (155 millions de personnes) des États-Unis a écouté un podcast en 2020, dont 37 % au cours du mois précédent, écoutant en moyenne six podcasts par semaine, soit une moyenne hebdomadaire d’écoute de 6 h 39 minutes.

En avril 2006, seuls 7 % des utilisateurs d’internet écoutaient des podcasts. 2004 : un mot est né Figure 1. L’information pour tous : à quel prix ? La crise sanitaire, coupant les vivres issus des revenus publicitaires, a été brutale pour les médias.

L’information pour tous : à quel prix ?

Malgré une fréquentation des médias, tous supports confondus, en forte hausse, la fermeture de près de 20 % des points de vente et un effondrement de leurs recettes. Les grands groupes télévisés ont accusé des pertes de plusieurs dizaines de millions d'euros. C'est un coup dur supplémentaire pour un secteur qui dont le chiffre d’affaires s’est sensiblement réduit dans la dernière période : de 10,8 milliards d’euros à 6,8 milliards entre 2007 et 2017. Un recul de 37 %, qui n’a pu que s’amplifier au regard du recul ininterrompu des ventes aux lecteurs, comme aux annonceurs depuis 2017. Quand les médias rééduquent les lycéens, par Sophie Eustache (Le Monde diplomatique, février 2020)

Fin de semaine au lycée Guy-de-Maupassant de Colombes (Hauts-de-Seine).

Quand les médias rééduquent les lycéens, par Sophie Eustache (Le Monde diplomatique, février 2020)

Chronologie des médias : ce qui a changé depuis la crise sanitaire pour le cinéma à la télévision. C’était, dans la torpeur du mois d’août, sa toute première rencontre avec le secteur.

Chronologie des médias : ce qui a changé depuis la crise sanitaire pour le cinéma à la télévision

Au Festival du film francophone d'Angoulême, rendez-vous inaugurant la rentrée du monde du cinéma, le Premier ministre Jean Castex n’y allait pas par quatre chemins en enjoignant les « acteurs » de l’audiovisuel à « rediscuter très vite » l’épineuse question de la chronologie des médias, ces règles régissant les relations entre télévision et cinéma. Une terminologie évasive associée à l’évidence de l’urgence ; la fin d’un serpent de mer sur lequel s’écharpent les acteurs du secteur depuis tant d’années ? Une chose est certaine, la crise sanitaire a imposé des dérogations inédites à la filière, sommée d’agir alors que la moitié de la planète se voyait astreinte à résidence.

Cinéma et télévision : une réglementation remise à neuf dans la plus grande discrétion Un média télé qui a vu d’autres digues historiques sauter durant l’été. Médias : la grande réinvention ? Pour innover, les quotidiens misent sur TikTok, Snapchat ou Instagram. Vidéos de moins d’une minute, stories, lives… Les quotidiens nationaux parient sur les réseaux sociaux préférés des 15-30 ans.

Pour innover, les quotidiens misent sur TikTok, Snapchat ou Instagram

Le Figaro a créé une équipe dédiée, « l’équipe stories », destinée à produire des contenus sur un ensemble de plateformes dont TikTok, Snapchat et Instagram. Au Monde, plus d’une dizaine de journalistes réalisent depuis plusieurs années les contenus informatifs destinés à ces mêmes réseaux sociaux, fréquentés par les publics jeunes. L’Équipe et 20 Minutes ont fait des choix d’organisation différents, mais sont également présents sur ces derniers.

De tels investissements peuvent paraître paradoxaux, alors qu’il y a très peu de retombées financières à court terme et que les modèles économiques des quotidiens nationaux sont sous tension. Des « labs » au « mode projet » Outre les moyens qu’elle requiert, l’innovation pour les quotidiens nationaux se heurte au manque de savoir-faire, surtout à un rythme aussi soutenu. Une nouvelle grammaire Créativité et agilité. Diversité : la télévision est aux abonnés absents. Tout ça pour ça.

Diversité : la télévision est aux abonnés absents

Dix ans après le lancement d’un baromètre pour mesurer la diversité à la télévision française, celle-ci n’est toujours pas d’actualité. C’est ce que prouve la livraison 2019 de cet outil, présenté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), mardi 29 septembre. Quel que soit le critère appréhendé (origine, sexe, catégorie socioprofessionnelle, handicap, âge, situation de précarité ou lieu de résidence), le résultat montre toujours un décalage, voire une rupture, entre la réalité de la société et sa représentation à la télévision.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Médias et diversité : encore un effort ! « Les chaînes ont une sorte de vision fantasmée de leur public, elles ne l’envisagent pas du tout tel qu’il est réellement », blâme Carole Bienaimé Besse, membre du CSA et rapporteuse sur ce sujet au sein de l’instance. Lire aussi Place des femmes dans les médias : comptage, formation et bonus/malus préconisés par le rapport de Céline Calvez. Twitter.