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"Très inquiétant pour l'état de la démocratie américaine" : l'analyse du premier débat entre Donald Trump et Joe Biden. Le premier débat entre les deux candidats à l'élection présidentielle américaine, mardi 29 septembre, a été "catastrophique, chaotique", explique Thomas Snégaroff, historien et spécialiste des Etats-Unis.

"Très inquiétant pour l'état de la démocratie américaine" : l'analyse du premier débat entre Donald Trump et Joe Biden

"Donald Trump accuse son adversaire d'être un idiot, de ne pas être 'smart'. Inversement, Joe Biden accuse son opposant d'être 'un clown' et lui demande de se taire", raconte Thomas Snégaroff, journaliste et historien, spécialiste des Etats-Unis. Des invectives qui reflètent bien l'esprit du débat. La démocratie américaine en péril. L’éditorial du « Monde ».

La démocratie américaine en péril

Quelques jours avant de s’éteindre, vendredi 18 septembre, à l’âge de 87 ans, la juge Ruth Bader Ginsburg avait confié à sa famille que son souhait « le plus fervent » était de ne pas être remplacée à la Cour suprême avant que le futur président des Etats-Unis ait pris ses fonctions à la Maison Blanche, le 20 janvier. Ce n’était, à vrai dire, un secret pour personne. Nommée par Bill Clinton en 1993, Ruth Bader Ginsburg, la plus progressiste des neuf magistrats de la plus haute juridiction américaine, s’accrochait désespérément à la vie, malgré le cancer du pancréas qui la rongeait, pour tenter de passer le cap de l’élection présidentielle du 3 novembre.

Elle espérait, sans aucun doute, la victoire du candidat démocrate. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des Etats-Unis, est morte à l’âge de 87 ans. De la fin de la démocratie en Amérique - Philosophie magazine n° 143. Elle peut être paisible, chaleureuse, studieuse, mélancolique, pesante, angoissante… On dit d’elle, aussi, qu’elle est vague, indéfinissable.

De la fin de la démocratie en Amérique - Philosophie magazine n° 143

Elle, c’est l’ambiance. Cerner cette notion a priori diffuse, tel est l’objectif de Bruce Bégout dans cette somme appelée à devenir une référence. EN DIRECT – Présidentielle américaine : après son premier débat face à Trump, Biden glane près de 4 millions de dollars. « Honte nationale », « insulte au public »…, les médias américains horrifiés par le premier débat Trump-Biden. « Presque quatre ans durant, Trump a saboté les pratiques de la démocratie américaine » Chronique.

« Presque quatre ans durant, Trump a saboté les pratiques de la démocratie américaine »

Depuis l’Ouest américain, une journaliste amie, qui a ces jours-ci le moral au fond du canyon, tweete : « Je suis inquiète, je me demande si les institutions vont tenir. » Sur la chaîne PBS, le conservateur David Brooks, l’un des éditorialistes les plus posés du New York Times, déclare : « Je n’ai jamais été aussi pessimiste sur l’état du pays. » « Pas un seul jour ne passe sans que le président jette la suspicion » sur le scrutin présidentiel du 3 novembre, ajoute, toujours sur PBS, Mark Shields, politologue chevronné des bords du Potomac.

Que se passe-t-il ? Les élites journalistiques joueraient à se faire peur de l’autre côté de l’Atlantique ? C’était avant le débat télévisé entre Donald Trump et son adversaire démocrate Joe Biden. La faillite de la démocratie aux Etats-Unis, épisode 2 : la disparité des règles de vote selon les Etats. Une seule certitude entoure pour l’instant l’élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis.

La faillite de la démocratie aux Etats-Unis, épisode 2 : la disparité des règles de vote selon les Etats

L’ombre portée du Covid-19, dont l’épidémie repart à la hausse dans de nombreux Etats, fait que le vote par correspondance atteindra certainement des sommets en 2020. Le recours à ce moyen d’expression de leurs suffrages divise les Américains selon leurs affinités politiques. Les électeurs qui ont choisi de voter traditionnellement le jour du scrutin soutiennent majoritairement Donald Trump, qui recueille 64 % de leurs intentions de vote, contre 32 % pour le démocrate Joe Biden. Le virus Trump : fin de la démocratie américaine ? Donald Trump a non seulement cherché à exploiter les facteurs structurels de division de la société américaine, mais il a, par ses tendances populistes et son dédain des mécanismes institutionnels, dégradé le fonctionnement même de la démocratie aux États-Unis, au point d’avoir fait des élections de 2020 celles qui consacrent incontestablement toutes ses fractures. * En amont des élections américaines 2020, qui auront lieu le 3 novembre, nous publions ici la version intégrale de l’article de Charles-Philippe David qui paraîtra dans une version légèrement raccourcie dans Diplomatie n°106 (novembre-décembre 2020), en partenariat avec Le 4 novembre, suivez la soirée électorale américaine à 0h30 avec la Chaire Raoul-Dandurand [Le 3 novembre à 18h30, heure de Montréal] L’hyperpolarisation américaine.

Le virus Trump : fin de la démocratie américaine ?

Les failles de la démocratie américaine, épisode 1 : comment le collège électoral profite aux républicains. Le tableau apocalyptique a été dressé dès le 31 juillet par Donald Trump.

Les failles de la démocratie américaine, épisode 1 : comment le collège électoral profite aux républicains

Le président des Etats-Unis a en effet pronostiqué l’absence de résultats au soir de la présidentielle, le 3 novembre. « Vous ne les connaîtrez pas avant des semaines, des mois, voire des années après. Peut-être que vous ne les saurez jamais. » Les propos de Donald Trump visaient à semer le doute sur la légitimité du vote par correspondance qui devrait atteindre des sommets du fait de l’épidémie de Covid-19. Présidentielle aux États-Unis : la démocratie américaine à l’épreuve du Trumpisme. L’Amérique est entrain de vaciller à l’aune de l’élection présidentielle du 3 novembre 2020. 72 heures après un scrutin plus serré que jamais, déjouant par la même occasion tous les sondages qui annonçaient une « vague bleue » démocrate, les Américains sont encore suspendus aux décomptes des voix dans les États du Nevada, de la Pennsylvanie, de la Caroline du Nord, de la Géorgie et de l’Alaska.

Présidentielle aux États-Unis : la démocratie américaine à l’épreuve du Trumpisme

Alors que l’attente des résultats devient de plus en plus insoutenable pour les militants des deux camps, le démocrate Joe Biden mène la course en tête avec 264 grands électeurs contre 214 pour le président sortant, le premier qui atteint la barre fatidique des 270 grands électeurs l’emporte. Cette polarisation à outrance de l’Amérique est surtout due à un homme, Donald Trump, Président sortant, extravagant, ultra clivant qui surfe sur les vagues extrémistes d’une Amérique blanche conservatrice, anti-avortement, parfois racistes et pro-armes.

Donald Trump, l'ennemi numéro 1 de la démocratie ? - le mouvement. Trump le 4 novembre 2020 : « ils essaient de voler les élections.

Donald Trump, l'ennemi numéro 1 de la démocratie ? - le mouvement

Nous ne les laisserons jamais le faire. Les votes ne peuvent pas être émis après la clôture du scrutin ! » Twitter modère le président américain. Les États-Unis demandent la libération immédiate des militants pro-démocratie à Hongkong. Biden : La lutte entre la démocratie et l'autoritarisme atteint un ''moment crucial'' Le président des Etats-Unis Joe Biden doit affirmer vendredi dans un discours de politique étrangère très attendu que la lutte entre démocratie et autoritarisme a atteint un "moment crucial".

Biden : La lutte entre la démocratie et l'autoritarisme atteint un ''moment crucial''

"Dans beaucoup trop d'endroits, y compris en Europe et aux Etats-Unis, l'avancée de la démocratie est attaquée", va déclarer le président américain lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, selon des extraits de son discours publiés en amont par la Maison Blanche. En rupture avec son prédécesseur Donald Trump, Joe Biden a promis le "retour" de l'Amérique sur la scène internationale. Signalant sa volonté de réparer les relations transatlantiques, il participe vendredi, avec Angela Merkel et Emmanuel Macron, à cette rencontre annuelle réunissant chefs d'État, diplomates, et spécialistes de la sécurité.