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Gratuité/tarifs

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Les tarifs des bibliothèques sont des frontières qu’on impose. Culture Pass : à New York, une carte de bibliothèque devient sésame culturel. Les bibliothèques publiques de Brooklyn, de New York (desservant Manhattan, le Bronx et Staten Island) et du Queens ont présenté les résultats du programme Culture Pass.

Culture Pass : à New York, une carte de bibliothèque devient sésame culturel

Une grande réussite, pour cette première année : près de 70.000 cartes gratuites ont été offertes et 17 organismes culturels se sont joints au programme, ce qui porte à 50 le nombre total d’établissements participants. New York Public Library — Jeffrey Zeldman — CC BY 2.0 Depuis juillet 2018, le programme Culture Pass a été lancé à New York par la Brooklyn Public Library (BPL), la New York Public Library (NYPL) et la Queens Public Library (QPL). Il offre aux détenteurs d’une carte de bibliothèque un accès gratuit à 50 institutions culturelles dans les cinq arrondissements de la ville. Les institutions culturelles fournissent des laissez-passer d’une journée aux détenteurs de cartes de bibliothèque. Programme éducatif et campagne d'inclusion.

Éloge de la gratuité - Ép. 4/4 - Le prix du gratuit. Dernier moment de notre série consacrée au prix du gratuit.

Éloge de la gratuité - Ép. 4/4 - Le prix du gratuit

Après avoir examiné les différentes facettes de la gratuité, tour à tour instrument de libération et de domination, nous envisageons aujourd’hui le gratuit comme un véritable projet de société. Pour moins d'inégalités, les bibliothèques américaines suppriment les pénalités de retard. Temps de lecture: 3 min — Repéré sur NPR.

Pour moins d'inégalités, les bibliothèques américaines suppriment les pénalités de retard

Le nudge en bibliothèque, éloge du retard et suppression des amendes ? (1/2) L'apologie du retard peut amener les bibliothèques à s'interroger sur la nécessité d'imposer des limites temporels à ses usagers et de sanctionner tout retard.

Le nudge en bibliothèque, éloge du retard et suppression des amendes ? (1/2)

La notion de "retard" est depuis longtemps stigmatisante. Comme on le sait, "l’exactitude est la politesse des rois"[1], et le retard a toujours été considéré tout à la fois comme une marque d’impolitesse et comme le signe d’une vie déréglée. Mais, comme le souligne Hélène L’Heuillet dans son livre, Eloge du retard (Albin Michel, 2020), le retard, depuis quelque temps, n’a plus si mauvaise presse. C’est que la civilisation qu’il est désormais convenu de qualifier de "thermo-industrielle" commence à se rendre compte que, tel le lapin d’Alice, elle n’accélère que pour mieux rester sur place, voire, pire, pour régresser, comme en témoigne, entre autres, l’effondrement préoccupant des écosystèmes. Pour l’auteur, être en retard "devient une véritable stratégie de résistance", et "c’est finalement vivre". Le nudge en bibliothèque, éloge du retard et suppression des amendes ? (2/2)

Pour améliorer la gestion des litiges liés aux retards, le "nudge" pourrait faire son entrée en bibliothèque.

Le nudge en bibliothèque, éloge du retard et suppression des amendes ? (2/2)

(Suite du papier publié le mercredi 8 janvier) D’un point de vue bibliothéconomique cependant, l’argument pour le maintien de durées de prêt limitées — qui génère la "notion" de retard, et donc in fined’amende — veut que "le retard pénalise les autres usagers". Cette pénalisation tient essentiellement aux documents "à succès", c’est-à-dire à ceux qui, de manière récurrente ou, de plus en plus souvent, ponctuelle (prix littéraires, documents sujets d’une importante couverture médiatique, ou dont les auteurs sont récemment décédés, manuels conseillés par un professeur, etc.) font l’objet d’un grand nombre de demandes simultanées et, par conséquent, génèrent une file d’attente qu’il faut résorber le plus rapidement possible, sous peine de mécontentements.

L'abolition des frais de retard pour encourager la fréquentation en bibliothèque. Les bibliothèques québecoises sont de plus en plus nombreuses à supprimer les frais de retard pour encourager la fréquentation des établissements touchés par la crise sanitaire.

L'abolition des frais de retard pour encourager la fréquentation en bibliothèque

De plus en plus de bibliothèques québecoises optent pour l'abolition des frais de retard afin d'encourager la fréquentation des lieux, à l'instar des établissements de la Nouvelle-Ecosse, rapporte Radio-Canada. "On veut que les gens puissent venir à la bibliothèque, peu importe leurs moyens financiers", explique à la radio Denis Chouinard, président de l'Association publique des bibliothèques du Quebec (ABPQ). L'association soutient que "les frais de retard peuvent constituer une barrière économique qui entrave l’accès aux ressources et aux services des bibliothèques pour les personnes financièrement défavorisées au sein de nos communautés, en particulier les mineurs". Prétexte de rêve : oubliez licornes et piscines, “Je peux pas j'ai bibliothèque”

Il fallait que l’initiative vînt de Belgique pour la rendre plus merveilleuse encore : la Bibliothèque centrale de Louvières inaugure une campagne de communication tordante, s’appuyant sur la mode des tote-bags.

Prétexte de rêve : oubliez licornes et piscines, “Je peux pas j'ai bibliothèque”

Eh non, ces derniers ne sont pas désuets, bien au contraire : désormais, on arbore fièrement une excuse prodigieuse. « Je peux pas, j’ai bibliothèque », le mot d’ordre est donné. Fini donc les licornes hasardeuses, les piscines en plein hiver ou les aquaponeys improbables. Revendiquez avec ferveur votre soutien aux bibliothèques avec ce sac, qui décline également un autre slogan : « Aujourd’hui, je sors en bibliothèque ! » Ce sont quelque 6500 sacs qui ont été produits en versions noire ou blanche, et que les usagers des établissements de la province du Hainaut recevront — ainsi que les nouveaux inscrits, en guise de cadeau de bienvenue. La vidéo peut ne pas s'afficher si un bloqueur de publicité est activé.