background preloader

Libre expression...

Facebook Twitter

Des personnes de la société civile nous livrent ici leur éclairage...

Tropiques Atrium vous offre le billet d'humeur de Manuel Césaire... Jean-Claude Kaufmann: "Nous n'avions pas conscience de la fragilité de nos sociétés"... BRETONS : Que dit cette crise de notre monde ?

Jean-Claude Kaufmann: "Nous n'avions pas conscience de la fragilité de nos sociétés"...

On voit finalement que nos sociétés hyper-développées sont en réalité très fragiles ? JEAN-CLAUDE KAUFMANN : Oui, exactement. Il y a quelques an­nées, j’avais voulu titrer un livre Le Syndrome du Titanic. « Je ne crois pas aux déclarations du genre « rien ne sera plus jamais comme avant » - Michel Houellebecq... Michel Houellebecq est écrivain.

« Je ne crois pas aux déclarations du genre « rien ne sera plus jamais comme avant » - Michel Houellebecq...

C'est la première fois qu'il s'exprime depuis le début de la pandémie. Dans cette lettre, il récuse l’idée de l’avènement d’un monde nouveau après la crise du coronavirus. Son texte et la lecture proposée par Augustin Trapenard, sont reproduits dans leur version intégrale. réponses à quelques amis. Dans un texte engagé, Vincent Lindon fustige le goût d'Emmanuel Macron "pour la pompe et les rites de la monarchie"...

Il y a de l'amertume dans les mots de Vincent Lindon, voir de la colère.

Dans un texte engagé, Vincent Lindon fustige le goût d'Emmanuel Macron "pour la pompe et les rites de la monarchie"...

Ce mercredi 6 mai, Mediapart a partagé un long texte rédigé par le comédien de 60 ans, détenteur de cinq César du Meilleur Acteur. Vincent Lindon a pris le temps de lire face caméra sa longue réflexion sur la crise du Covid-19 qui frappe actuellement la France, et sur les conséquences d'une politique menée depuis plusieurs années par les dirigeants du pays. Nous avons fait beaucoup de chemin... Interrogé ce matin sur France Inter sur la période de confinement que la France a traversée ces dernières semaines, l’historien et philosophe Marcel Gauchet estime qu’elle révèle une transformation profonde de notre société dans un temps très court. « Ça appelle vraiment une réflexion sur le degré de transformation de nos sociétés qui a permis cet arrêt.

Nous avons fait beaucoup de chemin...

Il y a 30 ans, c’était impossible. Sans les réseaux numériques, sans le degré de perfectionnement de notre appareil de soins, il eût été inimaginable d’arrêter le pays. Il aurait fallu continuer. Il y a une nouveauté dans l’intégration de nos sociétés et leur capacité d’action qui a permis d’arrêter l’économie sans dégâts majeurs. Thomas Piketty, économiste, dessine l'après-coronavirus : "Il faudra demander un effort aux plus aisés"... Lorsque l'on évoque le dernier livre de Thomas Piketty, Capital et Idéologie (éd.

Thomas Piketty, économiste, dessine l'après-coronavirus : "Il faudra demander un effort aux plus aisés"...

Seuil, 2019), l'économiste de 49 ans ne peut pas s'empêcher de s'excuser. "Il est un petit peu long", glisse-t-il, avant de rassurer le lecteur : "Mais il est très lisible ! L'économie, ce n'est pas de la mécanique quantique. On n'est pas en train d'envoyer une fusée sur la Lune. " Et en pleine crise sanitaire et économique, les 1 200 pages de son ouvrage regorgent d'idées pour repenser un système à bout de souffle. Relance verte, impôt sur les plus riches, patrimoine universel...

Bernard Henri-Lévy : "Ce virus qui rend fou"... Enfants, écrans et dé-confinement : le résumé des résultats - enfants... "Le virus va rebattre les cartes de la mondialisation"... Capital : Etes-vous de ceux qui considèrent qu’après la crise du coronavirus plus rien ne sera comme avant dans la sphère économique ?

"Le virus va rebattre les cartes de la mondialisation"...

Élie Cohen : Les crises sont souvent des accélérateurs d’histoire, et celle-ci n’échappera pas à la règle. Depuis des années, toute une série d’évolutions sourdes traversent notre système économique, on a vu monter beaucoup de questionnements, de critiques, de remises en cause. Par exemple, de plus en plus de gens se demandent si on n’est pas allé trop loin en matière de globalisation, il y a même eu un livre du prix Nobel d’économie américain Paul Krugman entièrement consacré à ce sujet. Biodiversité et pandémie : quels liens et quelles solutions ? - Gilles Bœuf - #ALaMaison.. Philippe Torreton, comédien, sur la crise du coronavirus : "Il faut ouvrir les théâtres, les cinémas, les salles de spectacle"... Depuis plusieurs semaines, Philippe Torreton exprime son inquiétude dans les médias concernant un secteur culturel durement touché par la crise causée par l'épidémie de coronavirus.

Philippe Torreton, comédien, sur la crise du coronavirus : "Il faut ouvrir les théâtres, les cinémas, les salles de spectacle"...

Sociétaire de la Comédie-Française, à l'écran dans une trentaine de films et césarisé en 1997 pour le film Capitaine Conan de Bertrand Tavernier, l'acteur s'est inscrit pour la première fois à Pôle emploi durant le confinement. Dans cette interview réalisée mercredi 27 mai, à la veille des annonces du gouvernement sur la deuxième phase du déconfinement, Philippe Torreton nous confie ses attentes. "Le secteur de la culture, en valeur absolue, c'est beaucoup plus que le secteur automobile français.

Je n'ai pas entendu Bruno Le Maire s'ériger pour appeler à sauver le secteur culturel français", remarque-t-il. Derrière son écran, le dos tourné à sa bibliothèque, le comédien livre également ses espoirs pour le monde qui s'ouvre et qu'il espère plus raisonnable, plus respectueux de la nature. J'en suis convaincu. Le corona ou la guerre des générations... La nouveauté de la gestion de la pandémie en cours réside en une valorisation sans précédent de la vie humaine, en premier lieu de celle de nos ainés.

Le corona ou la guerre des générations...

Ainsi le président de la République a-t-il noblement mentionné "quoi qu’il en coûte", sans préciser l’imputation ultime du prix de nos efforts. Les deux épidémies précédentes, dites ‘asiatique’ et de ‘Hong Kong’ (respectivement en 1958 et 1968), auront causé en France plusieurs dizaines de milliers de morts, sans appeler dans l’esprit de leurs contemporains, au cœur des "trente glorieuses", l’idée d’un quelconque confinement. Notre approche actuelle s’apparente au concept de "guerre sans mort", nouvel oxymore de la doctrine militaire occidentale.

«Nous sommes tous rincés»... Nous y sommes.

«Nous sommes tous rincés»...

Nous basculons dans le monde d’après. Coronavirus : "Les décisions n'ont pas été prises pendant des semaines et des semaines", déplore le professeur Christian Perronne... Joseph Stiglitz : "L'indicateur le plus important n'est pas le PIB, mais l'impact des émissions de gaz à effet de serre"... Aujourd'hui, le discours des politiques est imprégné par l'idée de relance "verte".

Joseph Stiglitz : "L'indicateur le plus important n'est pas le PIB, mais l'impact des émissions de gaz à effet de serre"...

Sur quelles mesures s'appuyer pour prendre ce tournant vers une économie plus durable ? Joseph Stiglitz : Ils devraient réfléchir au type d'économie dont nous voulons après cette pandémie. Coronavirus : « Le monde d’après tant évoqué n’est pas une réalité », estime Marie Gariazzo, analyste de l’Ifop... Dans En Immersion, enquête sur une société confinée, sorti cette semaine en librairie Marie Gariazzo et Jérôme Fourquet, de l’Ifop, ont analysé ce que la crise sanitaire dit de notre société. "L’après confinement ressemble terriblement à l’avant, mais en pire"... Coronavirus : Et à la fin, c’est le Covid-19 qui gagne ? Petit détour par la science-fiction qui a déjà tout imaginé... L’humanité n’a pas encore vaincu le coronavirus, même si une trêve semble se profiler en France. En attendant de voir cette crise se résoudre, 20 Minutes étudie les pistes proposées par la science-fiction avec l’aide précieuse de Natacha Vas-Deyres, enseignante et chercheuse à l’Université Bordeaux Montaigne.

Sens du travail, utilité sociale des métiers... les questions soulevées par le confinement... « Ségur de la Santé » : « Le coronavirus a montré que le service public était indispensable », assure André Grimaldi... Ce vendredi devait prendre fin le « Ségur de la Santé », six semaines de négociations entre soignants et ministère de la Santé pour dessiner et financer le plan massif pour l’hôpital promis par Emmanuel Macron. L’occasion de donner la parole à André Grimaldi, diabétologue et fin connaisseur de notre système de soins, qui vient de publier Santé : Urgences. En donnant la parole à 27 médecins et avec le concours du sociologue Frédéric Pierru, André Grimaldi dessine les contours et challenges de notre médecine, qui doit se moderniser tout en luttant contre les inégalités et l’inefficacité. Les alertes se répètent, les manifestations de soignants se suivent, les plans s’accumulent. Mais rien n’y fait, la France a mal à son hôpital. La France est "en déréliction", selon l'économiste Christophe Ramaux...

"Il faut se préparer à d'autres pandémies" : Rony Brauman, ex-président de Médecins sans frontières, tire les leçons de la crise du coronavirus... En évoquant son parcours, Rony Brauman glisse une note de modestie. Le médecin, âgé de 69 ans, n'ose pas se présenter comme "spécialiste" de l'épidémiologie. Plutôt comme un homme connaissant bien les épidémies, de par sa formation et son expérience de terrain. Pendant douze ans, de 1982 à 1994, ce fin connaisseur des maladies tropicales a présidé l'organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF). Il est aujourd'hui directeur d'études au sein du Centre de réflexion sur les actions et savoirs humanitaires (Crash) de MSF.

L'auteur de plusieurs ouvrages, dont récemment Guerres humanitaires ? La chronique de David Abiker : "l'expérience client au temps du Covid-19"... Jusqu’à ce que l’économie ne soit paralysée, l’expérience client, c’était pour moi un concept plus qu’une suite d’émotions mémorables. Melinda Gates : les femmes "perdent leur vie" à cause de la crise sanitaire du coronavirus... « Le masque fait le lien entre ma vulnérabilité et ma responsabilité »  "La stratégie n'est pas la bonne", dénonce Catherine Hill... « Rien n’indique que nous accepterons des règles plus contraignantes demain », estime Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale... Tous les vendredis, 20 Minutes propose à une personnalité de commenter un phénomène de société dans son rendez-vous « 20 Minutes avec… ».

« Dans l’histoire de l’humanité, sur le long terme, il y a une espèce de logique du confinement », avance Jean-Paul Demoule... Tous les vendredis, 20 Minutes propose à une personnalité de commenter un phénomène de société dans son rendez-vous « 20 Minutes avec… ». Jean-Paul Demoule, préhistorien et membre honoraire de l’Institut Universitaire de France, a travaillé sur la question de la préhistoire du confinement, décrété pour une deuxième fois le 30 octobre.

Coronavirus : « Dans cette crise, c’est le vivre ensemble qui est atteint », estime la philosophe Cynthia Fleury... Chaque semaine, 20 Minutes propose à une personnalité de commenter un phénomène de société dans son rendez-vous « 20 Minutes avec… ». GRAND ENTRETIEN. Que deviennent nos amitiés en temps de Covid-19 ? "La pandémie est une épreuve pour les relations"... Distanciation sociale, conflits entre amis, éloignement physique, incertitudes économiques… Le Covid-19 a bouleversé nos vies et nos liens amicaux. Après un an de pandémie, Claire Bidart, sociologue et directrice de recherche au CNRS à Aix Marseille Université, donne son éclairage. "Beaucoup de relations se sont dégradées", explique cette spécialiste des réseaux relationnels qui a participé à l'enquête "La vie en confinement" (Vico), menée entre avril et mai 2020 avec une douzaine de chercheurs.

TEMOIGNAGES. Les coulisses d'une année de Covid-19 racontées par les soignants et les scientifiques : “Ça ressemble à un thriller”... La parole à la science, une série de podcasts à réécouter... TEMOIGNAGES. Comment le Covid-19 les a poussés vers plus de solidarité : "J'ai eu besoin d'agir au-delà des applaudissements"... J'ai voulu apporter ma petite pierre à l'édifice, faire quelque chose de bien pour les autres. " Covid-19 : "Nous sommes en train de sacrifier deux générations", estime le philosophe André Comte-Sponville...