Pourquoi Vladimir Poutine pense que le nouveau pouvoir ukrainien est illégitime. Vladimir Poutine s’est exprimé sur la situation en Ukraine lors d’une conférence de presse mardi 4 mars.
Il a notamment expliqué pourquoi il considérait le nouveau pouvoir en Ukraine comme illégitime. Ianoukovitch et Poutine en décembre 2013 – crédits: joinfo.ua Ce qui s’est passé en Ukraine, c’est un coup d’État constitutionnel et une prise du pouvoir par les armes. Une question demeure : dans quel but ? Le président Ianoukovitch, par l’intermédiaire des trois ministres des affaires étrangères de Pologne, d’Allemagne et de France, a signé le 21 février un accord avec l’opposition, par lequel, en pratique, il abandonnait son pouvoir.
Je veux comprendre : dans quel but cela a-t-il été fait ? Dans un espace postsoviétique où les constructions politiques sont encore très fragiles et l’économie très faible, il faut agir exclusivement par la voie constitutionnelle. À Dnepropetrovsk, M. Est-ce que ce pouvoir est aujourd’hui légitime ? Ukraine, le plan secret de Poutine. Annoncé de longue date, le plan russe de partition de l'Ukraine mérite une réponse plus sérieuse que les phrases creuses de ces derniers jours.
Il est inacceptable de déclarer "inacceptable" ce que nous avons carrément accepté sans y répondre réellement. C'était pathétique de voir les leaders européens se précipiter pour condamner l'opération russe tout en laissant immédiatement entendre qu'ils n'avaient aucune intention d'avoir une réaction à la mesure de l'événement. Le secrétaire d'État américain John Kerry se contentant de son côté de désinviter Poutine du sommet du G8. Certes, ces réunions présentent beaucoup d'avantages, les journalistes et les photographes y sont nombreux, et les menus généralement excellents. Mais, pour Poutine, la Crimée vaut bien un tiramisu. Ukraine - Russie: comment Vladimir Poutine a abattu ses cartes. Acte I: présenter la Crimée en victime Jeudi 27 février.
Des hommes armés pro-Russes prennent possession de bâtiments officiels à Simferopol, en Crimée. Et notamment du Parlement local, sur lequel ils hissent un drapeau russe. Ukraine : Poutine s’apprête à faire entrer des troupes russes en Crimée. La mobilisation des troupes russes se poursuit. Dans le cadre de l’exercice militaire annoncé hier, 26 février, les troupes russes stationnées au centre et à l’ouest de la Russie se sont mises en marche pour arriver à des points de destination désignés par l’Etat-major et pour l’instant inconnus, annonce aujourd’hui le ministère de la Défense.
Blindés légers en Crimée. Photo : Oleg Kroutchov A l’exercice participent 150 000 hommes, 90 avions, plus de 120 hélicoptères, 880 tanks et 80 navires. Selon le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou, « il n’existe aucun lien » entre l’exercice qui est en cours et la situation actuelle en Ukraine. Le lendemain, Vladimir Poutine ordonnait de mettre les troupes russes en état d’alerte afin de vérifier qu’elles étaient prêtes au combat. Selon le vice-ministre de la Défense russe Anatoli Antonov, la Russie a déjà fournis les documents contenant les précisions nécessaires sur ces manœuvres aux capitales de tous les pays-membres de l’OSCE. La Russie encourage ses hommes d'affaires à investir en Crimée. Ukraine: la Russie dans la crainte d'un effet de contagion. Le Kremlin montre des signes de nervosité face aux évènements ukrainiens, et s’inquiète qu’ils n’inspirent la société civile russe et l'espace post-soviétique.
Le drapeau russe hissé sur le Parlement de Crimée en Ukraine - AFP La Russie qui était restée plutôt discrète au début des évènements en Ukraine, s’agite. Vladimir Poutine a ordonné en début de semaine une inspection surprise des troupes des districts militaires de l’Ouest, non loin de l’Ukraine, pour vérifier leur aptitude au combat. En Crimée, les autorités russes ont déjà délivré des passeports de la Fédération de Russie. Pour mémoire, dans cette région autonome d’Ukraine, 77 % de la population parle le russe comme langue maternelle. Ukraine: Poutine a une stratégie (et une longueur d'avance sur l'Europe) pour imposer son projet. Ukraine : la Russie sort les griffes, les Etats-Unis le chéquier. Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | • Mis à jour le Alors qu'à Kiev la nomination du nouveau gouvernement doit être validée, jeudi, par le Parlement, les tensions se sont accentuées dans l'est du pays, mercredi 26 février, quelques jours après la chute et la fuite de Viktor Ianoukovitch.
De l'autre côté de la frontière, le président russe, Vladimir Poutine, a renforcé la pression sur l'Ukraine en ordonnant la tenue de manœuvres militaires. Une action menaçante à laquelle les Etats-Unis ont répondu en rappelant le pays à l'ordre et en promettant une aide financière aux Ukrainiens. A Simferopol, en Crimée, seule région ukrainienne où les Russes de souche sont majoritaires, des heurts ont éclaté lors de manifestations de partisans du nouveau régime et d'opposants. Ukraine : La Russie prépare une aide humanitaire pour la Crimée. Vladimir Poutine a chargé son gouvernement d’examiner l’octroi d’une aide humanitaire à la Crimée, région autonome d’Ukraine, a annoncé le 27 février le porte parole du président Dmitri Peskov.
Sébastopol: Mikhail Kravchenko – Flickr La Russie aurait déjà promis à la Crimée cinq milliards de dollars d’aide dont deux milliards avant la fin de l’année 2014, selon un journaliste local, Oleg Kroutchkov. Cette information n’a pas été confirmée officiellement. Le 27 février le quotidien Kommersant publiait par ailleurs l’information selon laquelle le ministère russe de l’économie encourageait les hommes d’affaires russes à participer à des projets d’investissements prometteurs en Crimée, également à hauteur de cinq milliards de dollars. La Russie exige le respect du non-alignement de l’Ukraine. Ukraine : la Russie entre de plain-pied dans le bal diplomatique. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Pour la première fois depuis la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovitch – qui fait désormais l'objet d'un mandat d'arrêt pour « meurtres de masse » de civils – la Russie s'est exprimée, lundi 24 février, sur le renversement du pouvoir en Ukraine.
Dans une série de violentes critiques, le Kremlin accuse à la fois l'attitude des nouvelles autorités à Kiev et l'attitude des pays occidentaux. Lire notre décryptage : Six questions sur l'après-Ianoukovitch en Ukraine Un pouvoir à tendance « dictatoriale » et « anti-russe » Le premier ministre, Dmitri Medvedev, n'a pas fait mystère sur ce qu'il pensait des nouvelles autorités ukrainiennes. . « Si l'on considère que des gens qui se baladent dans Kiev en masques noirs et avec des kalachnikovs sont le gouvernement, alors il nous sera difficile de travailler avec un tel gouvernement. Un Occident « calculateur »