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7ème continent

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Du plastique à ne plus savoir qu'en faire. Un "septième continent" de plastique dans l'Atlantique. De "grandes soupes de déchets, formées de petites particules de plastique". Voilà ce que décrit l'équipe de l'expédition "Septième continent" à Reuters après un mois d'exploration dans l'Atlantique Nord, dans une zone qui concentre des détritus amenés là par des courants océaniques. Les craintes de ces explorateurs ont en effet été confirmées -et même aggravées- par leurs recherches. Si la mission est intitulée "Septième continent", il ne faut pas s'attendre à voir un immense amas de déchets flotter à la surface des eaux pour autant. La pollution est en fait beaucoup plus difficile à repérer, avec des détritus jusqu'à 30 mètres de profondeur..

Si bien que cette zone de déchets disséminés dans l'Atlantique Nord n'a été découverte qu'en 2010. "Ce n'est pas ce qui était visible à l'oeil nu qui était le plus impressionnant", raconte l'équipage à Reuters. Une surface d'environ 2 millions de km² "Au début, nous observions des baleines, des dauphins, des oiseaux. Le plastique, pas si fantastique. La malédiction du plastique. Le "7e continent de plastique" : ces tourbillons de déchets dans les océans. Sous l'effet des courants, des milliards de fragments de plastique sont amalgamés dans les mers. Ils ont été multipliés par cent dans le Pacifique en quarante ans, selon une étude récente.

Le Monde.fr | 09.05.2012 à 11h19 • Mis à jour le 09.05.2012 à 15h58 | Par Audrey Garric En réalité, ce phénomène, qui effraye et fascine à la fois, ressemble plus à une "soupe de plastique" constituée de quelques macro déchets éparses, mais surtout d'une myriade de petits fragments. "L'image d'un continent sert à sensibiliser le grand public, mais ne rend pas compte de la réalité, explique François Galgani, océanographe et chercheur spécialiste des déchets à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).

Il s'agit plutôt d'une multitude de micro-plastiques, d'un diamètre inférieur à 5 mm, en suspension à la surface ou jusqu'à 30 mètres de profondeur, difficiles à voir de loin. Débute alors sa lutte contre le plastique. Que faire contre ces poubelles flottantes ? L'ile de Thilafushi, la poubelle géante des Maldives - L'histoire du jour - Monde.

Oubliez un instant ces images. Nous embarquons pour Thilafushi, la poubelle des Maldives. Dans le Monde, Frédéric Bobin nous fait découvrir cette île artificielle devenue en vingt ans la "bombe toxique" de l'archipel. Nous sommes tout près de Malé, la capitale. Une demi-heure de bateau, pas plus. Au début des années 1990, quand l'île de Thilafushi est crée, elle sert de dépotoir aux habitants de Malé. Puis, le phénomène grandit. Mais l'île n'est pas seulement laide. Le gouvernement des Maldives essaie de réagir. OSL-Expédition 7eme continent. EM - Le CNES embarque pour le septieme continent. Nous sommes aujourd'hui familiarisés avec le concept de réchauffement climatique et ses effets : fonte de la banquise, élévation du niveau de la mer… Mais peu de personnes ont entendu parler des « îles plastiques », ces déchets de toute sorte rassemblés par les courants océaniques dans certaines zones des océans du globe plus ou moins définies.

Charles Moore et Patrick Deixonne, 2 navigateurs soucieux de la planète. Crédits : P. Deixonne. Le CNES s’implique dans l’expédition « 7ème continent » par le biais du projet Argonautica. L'aventure, dont le départ est prévu le 20 mai prochain amènera Patrick Deixonne et ses co-équipiers à la rencontre de la « soupe plastique », ou Great Pacific Garbage Patch comme on l’appelle, au Nord-Est de l’océan Pacifique. Cette expédition, prévue en 2012, avait été annulée après une série d'avaries.

C’est le centre du gyre subtropical du Pacifique Nord. L'espace au service de l'environnement Pourquoi cette expédition ? Volet pédagogique de la mission.