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Afrique

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Afrique du Sud, les défis énergétiques et miniers d'un pays émergent. Bibliographie | citer cet article Premier pays du continent africain par son développement économique, l’Afrique du Sud n’en est pas moins confrontée à plusieurs défis économiques parmi lesquels les secteurs de l’énergie et du minier occupent une place de choix.

Afrique du Sud, les défis énergétiques et miniers d'un pays émergent

En effet, le pays est fortement dépendant du charbon qui engendre différents problèmes économiques, sociaux et environnementaux. Le premier défi est de diversifier le mix énergétique et de réussir la transition énergétique nationale. Le second défi est économique et social : alors que le secteur minier joue un rôle majeur (2016 : 7,3 % du PIB national, plus de 455 000 emplois directs), il est en difficulté depuis trois ans. Sa relance est d’autant plus importante que le pays est menacé par la récession et que le taux de chômage progresse et dépasse actuellement 27 %. Comment un pays fondé sur la richesse du sous-sol peut-il engager sa transition énergétique tout en soutenant l’essor de son secteur minier ? 1. 1.1. 1.2. 1.3. 2. 3. L'Afrique orientale : des civilisations de l’hinterland face à la maritimisation. Bibliographie | citer cet article L’Afrique orientale affiche, depuis dix ans, une croissance économique à « deux chiffres ».

L'Afrique orientale : des civilisations de l’hinterland face à la maritimisation

On la compare souvent à la Chine car les capitales s’y hérissent de tours et s’entourent d’usines. Elle se couvre de chantiers de barrages, d’aéroports, de chemins de fer, de routes et d’autoroutes. Il y a désaccord quant aux limites de la région centrée sur la Corne de l’Afrique (Éthiopie, Érythrée, Djibouti et Somalie) et le Kenya. On y inclut souvent la Tanzanie et, parfois — ce qui est discutable —, l’Afrique des Grands Lacs. L’Afrique australe : un ensemble composite, inégalement intégré à la mondialisation.

Bibliographie | citer cet article L’Afrique australe constitue un ensemble régional aux frontières labiles : les pays rassemblés sous cette dénomination évoluent au gré des découpages régionaux et des analyses des spécialistes. La seule localisation de ces pays n’est pas suffisante pour appréhender cet ensemble régional qui est souvent amalgamé à l’Afrique du sud. Les investissements réalisés par ce pays dans le reste de l’Afrique expliquent en partie que ses voisins demeurent éclipsés : l’Afrique du Sud est le plus gros émetteur d’IDE (investissements directs à l'étranger) sur le continent en 2012. Au-delà de la dépendance des pays voisins à ce géant émergent, il existe d’autres éléments de cohésion pour penser cet espace et son inscription dans des logiques de mondialisation : cette « Afrique des mines » (Géographie Universelle, 1994), riche en ressources minières et aurifères a été aussi l’Afrique des régimes ségrégationnistes drastiques.

L’Etat en Afrique. Géographie politique de la maîtrise des territoires. 1En reprenant le thème de « l’Etat en Afrique », ce numéro de L’Espace Politique n’entend pas revenir sur les travaux des politistes car ceux-ci ont déjà largement défriché ce sujet et proposé des pistes de réflexion pertinentes.

L’Etat en Afrique. Géographie politique de la maîtrise des territoires

En effet, on s’accorde généralement – mais cette certitude peut être ébranlée – pour considérer que la construction coloniale et postcoloniale de l’Etat en Afrique relève d’un processus de greffe qui a mal pris, produisant des avatars qualifiés par les politologues anglo-saxons de failed States, Etats défaillants. Effectivement accolés à des exemples africains (Somalie, Liberia, Rwanda, RD Congo, …), les adjectifs n’ont pas manqué pour pointer les Etats mous (soft States de Gunnar Myrdal, 1971), les Etats-rhizomes (Jean-François Bayart, 1989) ou les Etats faillis (collapsed States de William Zartman, 1995). 3Le malentendu a surtout porté sur le principe de territorialité (Darbon, 1998). « L’Éthiopie tendra les mains vers Dieu » : 2000 ans d’État éthiopien. 1En 2007-20081, l’Éthiopie a célébré le bimillénaire de son indépendance et les sacrifices des Éthiopiens qui, au cours des siècles, l’ont sauvegardée.

« L’Éthiopie tendra les mains vers Dieu » : 2000 ans d’État éthiopien

Encore en 1991, elle a survécu à la défaite que les séparatistes érythréens et les autonomistes tegréens coalisés ont infligé aux armées de Mängestu Haylä Maryam. Alors que la sécession de l’Érythrée semblait annoncer la fragmentation inévitable et prochaine du vieil empire multinational, c’est la Somalie, au peuplement pourtant homogène, que se disputent les seigneurs de la guerre. En 1941 50 ans plus tôt, Haylä Sellasé, abandonné en 1936 par la SDN face à Mussolini, avait retrouvé son trône à l’aide des Britanniques et s’était débarrassé, dès 1944, de leur tutelle. Recouvrant leur indépendance, les Éthiopiens renouaient ainsi avec leur réputation de patriotes irréductibles qui remonte à la victoire de Menilek ii (1889-1913) sur les Italiens à Adwa en 1896. Afrique - Le Monde diplomatique.