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La Chinafrique, mythe ou réalité ? Dans un article paru sur le site des Cafés géographique, Thierry Pairault déconstruit le mythe de la Chinafrique.

La Chinafrique, mythe ou réalité ?

Thierry Pairault, « Quelle présence chinoise en Afrique ? », Les cafés géographiques, janvier 2018. Voici quelques-uns de ses arguments : L'expression est trop englobante et donne une vision trop uniforme des 54 pays africains, qui permet mal de saisir des situations économiques pourtant très variées à l'intérieur du continent. L'origine de l'expression, basée sur la Françafrique (attitude néo-coloniale de la France cherchant à maintenir une influence dans son ancien pré-carré après la décolonisation), rend mal compte de l'attitude de la Chine, qui n'a pas d'héritage colonial et cherche à conserver une image de partenaire économique fiable.

La Chine ne serait donc rien de plus qu'un partenaire important pour les États d'Afrique, aux côtés de leurs autres partenaires comme l'Inde ou les États de l'Union Européenne. Pour compléter. Géographies accélérées du pétrole et du gaz en Afrique orientale. L’Afrique orientale est un ensemble régional dual, qui se compose de deux sous-ensembles différents : la Corne de l’Afrique et l’Afrique des Grands Lacs.

Géographies accélérées du pétrole et du gaz en Afrique orientale

Schématiquement, les deux caractéristiques qui marquent la géographie physique, l’histoire et la culture de la région sont l’eau (des lacs et de la façade de l’océan Indien) et les montagnes (les plateaux et les hauts sommets). C’est dans cette partie du continent que se trouve la plus haute montagne d’Afrique et ses neiges permanentes, le Kilimanjaro (5985 m), ainsi que les Grands Lacs (Victoria, Tanganyika…). Les chutes de Kalambo, moins célèbres que les chutes Victoria zimbabwéennes, sont néanmoins les plus hautes chutes ininterrompues d’Afrique.

Ce texte va de ce fait analyser la géographie réticulaire du pétrole et du gaz naturel en Afrique orientale, ainsi que les politiques et les stratégies politiques sur lesquelles elle s’appuie. 1. 1.1. Géopolitique des oléoducs et jeux d'acteurs en Afrique orientale 1.2. 2. Le canal de Suez, les nouvelles dimensions d’une voie de passage stratégique. Bibliographie | citer cet article En 1886, Pierre Loti évoquait, dans Pêcheur d’Islande , le passage du canal : « Un jour, on était arrivé à une ville appelée Port-Saïd.

Le canal de Suez, les nouvelles dimensions d’une voie de passage stratégique

Tous les pavillons d’Europe flottaient dessus au bout de longues hampes, lui donnant un air de Babel en fête, et des sables miroitants l’entouraient comme une mer. (…) Avec un bruit continuel de sifflets et de sirènes à vapeur, tous ces navires s’engouffraient dans une sorte de long canal, étroit comme un fossé, qui fuyait en ligne argentée dans l’infini de ces sables. Du haut de sa hune, il les voyait s’en aller comme en procession pour se perdre dans les plaines. (…) Le lendemain, dès le soleil levé, ils étaient entrés eux aussi dans l’étroit ruban d’eau entre les sables, suivis d’une queue de bateaux de tous les pays.

Cela avait duré deux jours, cette promenade à la file dans le désert ; puis une autre mer s’était ouverte devant eux, et ils avaient repris le large ». 1. Encadré 1. 2. 3. Le corridor est bien gardé. 4. Sur les routes de l'influence : forces et faiblesses du soft power chinois. Bibliographie | citer cet article Énigmatique, voire effrayante, pour un Occident qui la voit à travers le prisme de ses propres valeurs, la Chine est encore perçue comme « un pays puissant, riche d’un immense marché, réinvestissant l’Asie de tout son poids géopolitique, irriguant l’économie mondiale de ses produits exotiques et/ou bon marché » (Sanjuan, 2001, p. 21).

Sur les routes de l'influence : forces et faiblesses du soft power chinois

Parce que la Chine est vue comme une puissance économique qui bouleverse l'équilibre géopolitique hérité de la fin de la Guerre froide, sa montée en force s'accompagne en Occident d'un double sentiment paradoxal et contradictoire d'inquiétude et d'admiration (Shuo, Yé et Delattre, 2007). Bien souvent décriée par l'opinion publique occidentale pour le traitement des minorités ethniques, pour les questions ayant trait aux droits de l'Homme, au travail des enfants et à la liberté d'expression, la Chine a-t-elle les ressources suffisantes pour transformer ces représentations ? 1. Des ambitions multiscalaires. Présentation générale du dossier.