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Stratégies pour après

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Le plan de sortie de crise.

L'union, l'union

Gouvernement des biorégions : de l'hospitalité au temps des catastrophes - Institut Momentum. Crédit photo : V. Vicenzo Par son aspiration à réorganiser les établissements humains selon des cohérences écologiques, la biorégion se définit comme un biotope politique de guérison terrestre. Il y a dans cette notion une dimension d’éthique incarnée : mesurer les feedbacks et comprendre les connections n’est possible qu’à une échelle limitée. Au temps de l’Anthropocène, l’enjeu de la politique n’est pas seulement la liberté des individus, mais la continuité de l’existence de l’humanité, voire de toute vie organique sur Terre. La biorégion propose une entité de coprésence où nature et politique ne sont plus séparées et où le sentiment d’appartenance est défini par la participation coopérative à des activités réparatrices.

Dans la nouvelle temporalité de l’Anthropocène, les territoires sont délités et captifs des monopoles radicaux (automobile, agriculture industrielle, industrialisme mondialisé). Nous ne partons pas de rien pour imaginer un bon gouvernement. Orientations politiques. 20200404 noteeco 153 utilite sociale des metiers. Des personnalités créent un « Conseil national de la Nouvelle Résistance »

Opposées à la politique du gouvernement qu'elles qualifient de «liberticide», des personnalités de tous horizons, journalistes, éditeurs, avocats, sociologues, philosophes, économistes, ont créé un «Conseil national de la Nouvelle Résistance» (CNNR) pour proposer un mode de gouvernance alternatif, ont-elles annoncé ce jeudi. Sous la présidence d'honneur des résistants Anne Beaumanoir et Claude Alphandéry, ce CNNR, nommé ainsi en référence au Conseil national de la Résistance, rassemble à leurs côtés, neuf femmes (Dominique Méda, Danièle Linhart, Sabrina Ali Benali, Anne Eydoux, Pauline Londeix, Véronique Decker, Fatima Ouassak, Anne-Claire Rafflegeau, Clotilde Bato) et neuf hommes (Dominique Bourg, Samuel Churin, Pablo Servigne, Olivier Favereau, Yannick Kergoat, Jean-Marie Harribey, Dominique Rousseau, Antoine Comte, Benoît Piédallu).

Le résultat publié le 27 mai, journée nationale de la Résistance Un manifeste en cours d'élaboration Société. Trois scénarios post-pandémie. Le premier scénario, le plus probable, est celui d’un retour à la situation antérieure à la crise globale que nous vivons, à coup de milliers de milliards de dollars pour soutenir les activités économiques. Une illusion de retour à la normale, qui creusera des dettes publiques déjà abyssales suite à la crise économique de 2008 (déjà un effet de la mondialisation capitaliste). Les Etats en ressortiront encore plus affaiblis et auront donc encore plus de mal à faire face à la prochaine crise globale, inéluctable. C’est l’impasse à moyen terme, car la mondialisation capitaliste continuera de générer des crises planétaires. Mais c’est certainement l’option que choisiront nos gouvernants (élus ou pas) pour préserver le système dont ils profitent tant.

Dr Patrick Pelloux: «Ce qu’il faut changer dans notre système de santé» (6) Covid-19, Chloroquine et crise globale. Pour limiter les pandémies, les humains doivent « décoloniser le monde » États-Unis, Allemagne, France. Tour à tour, les pays industrialisés se préparent à relancer leur économie mise à l’arrêt par le coronavirus. Chacun y va de son plan « historique », alignant dollars et euros sans rechigner. Petit hic, relevé notamment par le Journal de l’environnement : à ce stade, aucun programme ne s’interdit de renflouer des entreprises polluantes ou destructrices de la biodiversité. Aux États-Unis, le secteur industriel, l’aviateur Boeing, les compagnies aériennes, mais également la multinationale Airbnb, ont réclamé leur part dodue des 2.000 milliards de dollars promis par l’administration Trump. À Paris, le gouvernement a rejeté l’initiative de 45 députés qui portaient un « grand plan de transformation de notre société en faveur du climat, de la biodiversité, de la solidarité et de la justice sociale ». « Cet épisode contribue aussi à déconstruire l’idée que la nature serait foncièrement bonne » Un pangolin cuit dans le centre du Cameroun.

La monnaie

Climat. « Sachons sortir des sentiers battus, des idéologies, nous réinventer », le Président l’a dit, la Décroissance nous y invite | Nous sommes Parti·e·s Pour La Décroissance. « Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. Nous devons aujourd’hui reprendre le flambeau et donner toute sa force à ce principe. Il nous faudra bâtir une stratégie où nous retrouverons le temps long, la possibilité de planifier, la sobriété carbone, la prévention, la résilience qui seules peuvent permettre de faire face aux crises à venir. […] Sachons, dans ce moment, sortir des sentiers battus, des idéologies, nous réinventer – et moi le premier. » Lors de son discours du 13 avril 2020, le président E.

Macron laissait entrevoir un changement de paradigme. Justement, depuis toujours la Décroissance nous invite à explorer ce changement. Alors même si nous ne sommes pas dupes, relevons le défi. . « Le coronavirus n’est pas notre décroissance », avertissions-nous dans notre précédent texte. Le premier est qu’il est possible de freiner l’économie très rapidement, en quelques jours, à l’échelle de la planète. Faire le deuil de la croissance. Quelques réflexions sur la régulation de la publicité. L’objectif devrait être maintenant d’aller vers une société sobre, égalitaire, socialiste, au sens où les grandes évolutions de la production et de la consommation devraient être décidées de façon collective (et non pas imposées par les stratégies des grandes firmes).

Il faudrait satisfaire les besoins essentiels à moindre coût en termes de pollution et d’émission de gaz à effet de serre. Développer des besoins nouveaux superficiels ou des consommations ostentatoires ne devrait plus être une priorité. Cela dit, il faut laisser une place pour certaines innovations, qui peuvent être utiles, agréables ou économes. Il faut laisser un certain degré de liberté aux individus pour satisfaire des besoins non essentiels. L’arbitrage entre contraintes écologiques et libertés individuelles n’est pas si facile à faire. Nous n’avons pas le choix.

Réduire les activités polluantes peut passer par la taxation ou le rationnement. Cette contrainte devrait être étendue. Nous n’avons pas le choix. Ne pas redémarrer pour tout recommencer. Tribune david flacher. Tribune. Tribune présentée par un collectif autour de Philippe Desbrosses,Agriculteur, Docteur en Sciences de l’Environnement* lire la liste des signataires en pied de cette tribune LA CRISE ALIMENTAIRE EST IMMINENTE, car à la détérioration continue des sols s’ajoute le blocage des circuits internationaux de transport sur lesquels repose le système alimentaire mondial.

Nous ne sommes pas mieux préparés à cette échéance qu’à l’actuelle crise sanitaire. Or ces épidémies et ces crises alimentaires seront rendues plus fréquentes par l’état écologique et économique du monde. La menace de pénurie alimentaire n’est ni un coup du sort, ni une fatalité. Résultat de ce choix de société : une agriculture artificielle, industrielle, entièrement dépendante des énergies fossiles, hors-sol, sans paysans, anéantie par un exode rural sans précédent.

La France a la réputation d’être un pays producteur. Notre monde vit dans un rêve technologique. Nous sommes nombreux à avoir annoncé les catastrophes alimentaires. Propositions pour un retour sur Terre – La pensée écologique. Dominique Méda : "Dans les consciences des citoyens fermente une révolution" La Tribune : La métaphore guerrière et la dialectique belliqueuse sont abondamment employées, en premier lieu par le chef de l'Etat, pour caractériser la nature du combat contre l'épidémie de coronavirus. Une métaphore qui peut être, comme l'estime votre confrère Michel Wieviorka, inopportune, mais qui n'est pas sans enseignement. Notamment, par le biais de l'histoire, sur une nécessité : "l'après", s'il est souhaité disruptif, se pense, se débat, se prépare et s'organise "pendant". Dans un premier entretien (21 mars), vous affirmiez que la crise du coronavirus nous dictait de "tout repenser". Il est donc "déjà" temps de s'y pencher ?

Dominique Méda : Tout à fait. "Demain ne devra jamais été identique à ce que nous subissons et au terreau qui a conduit à la guerre" : voilà comment ces contributeurs ont, "pendant", pensé "l'après", et notamment des changements radicaux qui ont constitué les principes de la Reconstruction. Absolument. Je veux prendre le Président de la République au mot. TRIBUNE. "D'un plan de relance à un plan de transformation : la démocratie pour préparer le monde d'après" 20h15 , le 11 avril 2020, modifié à 14h47 , le 13 avril 2020 Voici la tribune, signée notamment par des élus et des acteurs de la démocratie participative, pour "un plan de transformation citoyenne" après le confinement : "Le gouvernement planche sur le "plan de relance économique" qui doit permettre au pays de sortir la tête de l’eau après son confinement.

Ces premiers pas seront décisifs pour notre avenir à tous. Nous refusons que le "monde d’après" se décide dans la boîte noire institutionnelle, comme lors de la crise de 2008. Nous refusons que, dans une certaine opacité, le gouvernement relance l’économie d’hier et nous l’appelons à associer les Français à un plan de relance citoyen, ou plus précisément, un plan de transformation citoyenne. L’urgence sanitaire historique que nous connaissons nous oblige tous à faire face à l'inédit. Oui, il faut aller vite et fort. D'un "plan de relance" du monde d'avant à un "plan de transformation" radicale et collective Liste des signataires : Orientations, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 7 avril 2020)

Prologue En réalité, c’est simple. Nous savons maintenant indubitablement que la manière dont nous avons vécu – la manière capitaliste – mène au désastre général. Par conséquent, nous devons en changer. Entièrement. Il fallait sans doute la catastrophe pour fermer la longue parenthèse de la préhistoire – celle du développement matériel. Les individus qui ont régné pendant la préhistoire continueront d’avoir droit de cité.

Que les sociétés de la préhistoire aient pu faire du développement des accumulations monétaires leur unique horizon offre contre elles, par soi, le plus terrible des réquisitoires. Une société humaine hiérarchise ses priorités tout autrement : selon un ordre logique pour la raison – même si, bien sûr, tout est solidaire et, dans la pratique, se donne d’un seul ensemble. Viennent en premier, les exigences de la conservation de la vie. Il s’ensuit que le système général de la santé vient en haut dans l’ordre logique. La société humaine se jugera elle-même à ses œuvres. Coda. Gaël Giraud: «Il est temps de relocaliser et de lancer une réindustrialisation verte de l’économie française»

Crise sanitaire : les propositions se multiplient pour penser un après plus écologique. Bruno Le Maire l’a prédit au Sénat lundi 6 avril : la France devrait connaître la pire récession de son histoire depuis la Seconde Guerre mondiale. Comment rebondir après une crise aussi grave ? « Le jour d’après ne sera pas un retour au jour d’avant », a promis Emmanuel Macron lors de son intervention télévisée du 16 mars dernier. Pourtant, les premières décisions gouvernementales ne laissent rien présager de bon : détricotage du Code du travail, refus de restaurer l’impôt sur la fortune, soutien à l’industrie fossile et aéronautique… À l’inverse, de nombreux Français réclament un changement de modèle.

Selon un sondage publié par le quotidien Libération mardi 31 mars, 84 % des sondés appellent de leurs vœux la relocalisation en Europe d’un maximum des filières de production ; 69 % veulent « ralentir le productivisme et la recherche perpétuelle de rentabilité » ; 88 % réclament un « accès à l’eau et à un air de qualité » et 76 % à la « biodiversité ». Puisque vous êtes ici… TRIBUNE POUR QUE LE JOUR D%27APRÈS SOIT EN RUPTURE AVEC LE DÉSORDRE NÉOLIBÉRAL (1) Comment annuler la dette pour redémarrer l'économie. Si l’on en croit Le Monde, « Les Républicains » ont une vision sur l’économie. Dommage qu’on ne sache rien à propos des autres formations sur le même sujet. C’est dans l’édition qui évoque « le déconfinement » à la une, sans dire non plus d’ailleurs un mot du débat politique qui a commencé à ce sujet.

Voici donc quatre colonnes sur la pensée économique de la droite républicaine. Je les ai lues avec attention. Je n’ai pas été déçu. Une fois de plus, c’est midi dans ma cour. « Pour stimuler la demande, Julien Aubert, député du Vaucluse imagine un système “où la banque centrale européenne pourrait injecter directement aux États de l’argent gratuit, via les banques publiques ou le budget des États afin d’avoir du pur financement monétaire de la dette donc de la planche à billet. Il va falloir revoir tout ceci”, prévient-il ». Je résume. Je suis optimiste à ce sujet. Il ne faut pas avoir peur de l’audace des propositions. En réalité la culpabilité est bien plus profonde. Je résume. L'Espagne va instaurer un revenu universel face au coronavirus. Le gouvernement espagnol travaille sur la mise en place d'un revenu universel, dans le cadre du déploiement d'une série de mesures pour lutter contre les impacts néfastes du coronavirus, a fait savoir dimanche la ministre de l'Economie, Nadia Calvino.

C'est le ministre de la Sécurité sociale, Jose Luis Escriva, qui coordonne le projet. Il prévoit d'instaurer ce revenu de base «dès que possible», en mettant l'accent sur l'aide aux familles, ajoute la ministre de l'Economie, également vice-premier ministre, selon l'agence de presse Bloomberg. Mais une fois l'épidémie jugulée, le revenu universel devrait perdurer. En effet, le gouvernement espagnol souhaite qu'il devienne un dispositif «qui reste pour toujours, qui devienne un instrument structurel, un instrument permanent», affirme Nadia Calvino.

L'Espagne est le second pays le plus touché par la pandémie de Covid-19, après l'Italie, avec, le lundi 6 avril, plus de 12 000 morts, selon les chiffres du ministère de la Santé. Dominique Bourg: le coronavirus «troublera nos sociétés sur le temps long» Philosophe et professeur honoraire à l'Université de Lausanne, ancien président du conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot, Dominique Bourg revient pour RFI sur les changements impulsés par la pandémie de coronavirus dans nos sociétés.

RFI : Le Covid-19 touche les classes aisées comme les plus pauvres. Ne pourrait-on pas y voir là l’occasion de retrouver un sens du commun ? Dominique Bourg : Effectivement, le coronavirus ignore le compte en banque. Mais la réaction de la société, elle, est très liée aux classes sociales. Il n’y a que les gens qui travaillent avec leurs mains qui vont bosser. Quand vous êtes confiné avec une famille nombreuse dans un petit appartement, vous n’êtes pas dans la même situation qu’une personne plus aisée dans une maison avec jardin. Et puis la tension retombe sur les femmes battues, les enfants maltraités… Vous pensez que cette situation de crise va se pérenniser ?

Le virus ne va pas disparaître du jour au lendemain, c’est certain. Oui. Zoonose agir au sud. La Relève et La Peste. L’idée prend de l’ampleur dans le monde entier, ou plutôt dans le monde confiné : créer un revenu universel pour absorber les conséquences d’une crise économique encore plus sévère que celle de 2008. L’Espagne devient une pionnière en la matière, avec la déclaration de la Ministre de l’Economie dimanche : le gouvernement espagnol va lancer un revenu universel, et il devrait durer une fois l’épidémie passée.

Nadia Calvino, la ministre de l’Economie, a confirmé dimanche que le gouvernement espagnol travaille sur la mise en place d’un revenu universel. Après l’Italie, l’Espagne est le deuxième pays européen le plus touché par la pandémie de Covid-19 avec, le lundi 6 avril, plus de 12 000 morts, selon les chiffres du ministère de la Santé. Le revenu universel va être instauré « dès que possible » afin de soulager financièrement les familles les plus fragilisées par la crise, d’après Jose Luis Escriva, ministre de la Sécurité Sociale, qui coordonne le projet. Le monde d’après-demain – Fondation Copernic. Chronique d’un confiné, par Vincent Message : “Combattre de toutes nos forces pour que l’après ne soit pas l’avant” - Livres.

Bruno latour. (20+) Planification, «révolution des salaires» : les idées-choc du numéro 3 de LR. Le coronavirus aura-t-il la peau du capitalisme néolibéral ? 10 propositions concrètes post-COVID-19. La stratégie de la décroissance (V. Liegey) Patrick Viveret nous met en garde contre les risques de dérives autoritaires.