Monde. ONU. Culture. Technique. Astronomie. Land grabbing : ces États qui mettent la main sur les terres des autres. Face aux tendances globales à l’épuisement des ressources, de nombreux États font la même analyse : il faut se presser de saisir les terres productives dans d’autres parties du monde. Ce n’est pas que la Chine qui a ainsi acquis des pans entiers de pays africains, c’est aussi la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, d’autres pays européens et des pays du Moyen-Orient.
Les pressions s’accumulent : une population mondiale prévue de dépasser 9 milliards de citoyens d’ici 2050, contre 7 milliards aujourd’hui et 3 milliards en 1950. Le complotiste de l’Élysée, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 2 février 2019) On peut tenir pour l’un des symptômes les plus caractéristiques des crises organiques l’emballement des événements, et la survenue à haute fréquence de faits ou de déclarations parfaitement renversants.
En moins de vingt-quatre heures, nous aurons eu les enregistrements Benalla, aussitôt enchaînés avec une rafale de propos à demi-« off » signés Macron, et la mesure du dérèglement général est donnée à ceci que, dans la compétition des deux, c’est Benalla qui fait figure de gnome. En fait, on n’arrive plus à suivre. Lire aussi Mathias Reymond, « Ils l’ont tant aimé », Le Monde diplomatique, février 2019.