Différencier les dangers et les risques Le danger C'est la propriété ou capacité intrinsèque d'une substance, d'un équipement, d'une méthode de travail, etc., susceptible de causer un dommage pour la santé des salariés. Exemple Tout ce qui s'avère par nature capable de causer des lésions corporelles ou de nuire à la santé des personnes : un produit chimique, l'électricité, les vibrations, le bruit à partir d'un certain niveau sonore, la lame d'un couteau, d'une scie circulaire, un virus, un objet qui chute, un véhicule en mouvement, un trou, une fausse marche, un sol glissant, une presse mécanique, etc. Les escaliers et l'électricité représentent un danger dans l'entreprise. Le risque C'est le résultat de l'exposition à un danger. Le risque naît dans toute situation de rencontre entre l'homme et un danger. La chute dans l'escalier OU l'électrocution = RISQUE L'électrocution en changeant une ampoule ou la chute dans un escalier sont des risques.
Évaluation des risques professionnels. Évaluation des risques professionnels - Démarches de prévention Qu’est-ce que l’évaluation des risques professionnels ? L'évaluation des risques professionnels (EvRP) consiste à identifier les risques auxquels sont soumis les salariés d'un établissement, en vue de mettre en place des actions de prévention pertinentes couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. Elle constitue l'étape initiale de toute démarche de prévention en santé et sécurité au travail L'EvRP est une démarche structurée dont les résultats sont formalisés dans un "document unique". Ce document est mis à la disposition des salariés, des membres du CHSCT, des délégués du personnel, du médecin du travail, de l'inspecteur du travail et des agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale ainsi que des inspecteurs de la radioprotection. Pourquoi évaluer les risques professionnels ? L’évaluation des risques professionnels figure parmi les principes généraux de prévention énoncé dans le Code du travail : (articles L.4121-21 et L.4121-32).
Les obligations d'un employeur et d'un employé - Droit des PME Le contrat individuel de travail, qu’il soit verbal ou écrit, comporte des droits et des obligations, comme tout contrat. Avec l’abondance de documentation sur les droits des employeurs et des employés, nous avons jugé important de dresser la liste des obligations minimales de chacune des parties à un contrat individuel de travail. A. La source des obligations Plusieurs sources d’obligations existent. L’article 1434 C.c.Q. précise :« Le contrat valablement formé oblige ceux qui l’ont conclu non seulement pour ce qu’ils y ont exprimé, mais aussi pou tout ce qui en découle d’après sa nature et suivant les usages, l’équité et la loi. ». L’article 2087 C.c.Q. précise : » L’employeur, outre qu’il est tenu de permettre l’exécution de la prestation de travail convenue et de payer la rémunération fixée, doit prendre les mesures appropriées à la nature du travail, en vue de protéger la santé, la sécurité et la dignité du salarié. B. Examinons donc chacune de ses obligations. C.
Pour éviter le mal de dos, les cadres de La Défense apprennent à se tenir au bureau - Le Parisien « Première étape : régler la hauteur du siège. L’idéal est que le haut de l’écran soit à hauteur des yeux… » Ce mercredi midi, sur le parvis de La Défense, sous un chapiteau dressé entre le Cnit et les Quatre-Temps par la Caisse primaire d’assurance maladie des Hauts-de-Seine (CPAM 92), l’ergonome Eric Simonin distille ses précieux conseils aux salariés du quartier d’affaires. Des conseils qui pourraient permettre d’épargner bon nombre d’arrêts maladie à la CPAM 92, un organisme qui compte plus d’1,4 millions d’assurés et traite chaque année plus de 3 Mds€ de prestations. Réglage de l’assise, position des pieds, des coudes, des mains mais aussi du clavier. Dans une ambiance détendue, le conseiller au service prévention de la CPAM, canotier vissé sur le crâne, n’omet aucun détail au moment d’évoquer la posture adéquate devant un ordinateur. « Assimiler les bons réflexes se révèle essentiel, observe-t-il. « Investir dans des repose-pieds ou des souris ergonomiques sans fil »
Sécurité et hygiène : quelles sont les obligations de l’employeur ? L'employeur doit veiller à la sécurité et à la protection de la santé de ses salariés. Il doit prendre les mesures de prévention des risques professionnels nécessaires ainsi qu’informer et former ses salariés sur ces risques. Il doit également respecter certaines règles notamment concernant l'aménagement et l’utilisation des locaux de travail. L'employeur négligent engage sa responsabilité. Quels sont les employeurs qui sont concernés par ces règles ? Les employeurs privés et, Sous conditions, les établissements publics à caractère industriel et commercial (Epic) et les établissements publics à caractère administratif (Epa) employant du personnel de droit privé. Les obligations de l’employeur Les locaux de travail doivent être aménagés de façon à garantir la sécurité des travailleurs. Être tenus dans un état constant de propreté, Présenter les conditions d'hygiène et de salubrité nécessaires, Être dégagés de tout encombrement. Les méthodes de prévention Les sanctions
Santé et sécurité au travail Fédération Française du Bâtiment : FFB L’obligation de sécurité du salarié - Éditions Tissot Même si la santé et la sécurité au travail sont avant tout l’affaire de l’employeur, le salarié n’est pas exempt de toute obligation de sécurité. Le non-respect de cette obligation peut l’exposer à des sanctions disciplinaires parfois lourdes. Si les risques induits par la multiplicité des situations de travail relèvent au premier chef de la responsabilité de l’employeur, les salariés sont tenus à une obligation de sécurité. Même s’ils n’ont reçu aucune délégation de pouvoir de leur employeur, ils doivent ainsi prendre soin de leur propre sécurité et de leur santé et, de celles des personnes concernées par leurs actes ou omissions au travail (Code du travail, art. L. 4122–1). Obligation de sécurité du salarié : une obligation de moyens L’obligation de sécurité du salarié doit être appréciée en fonction de sa formation et de ses possibilités. En pratique, elle doit se traduire par : Obligation de sécurité du salarié : un motif de sanction disciplinaire
Comment prévenir l’usure professionnelle pour les métiers de la logistique ? | Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) La directrice des ressources humaines et une représentante du personnel au CHSCT ont participé aux séances inter-entreprises de l'action collective. Ces séances leur ont permis d’acquérir progressivement des connaissances et des méthodes pour animer un groupe de travail au sein de l’entreprise et de bénéficier également des retours d’expérience des représentants des autres entreprises. Le groupe de travail a d’abord analysé des données sur l’effectif de la base logistique concernée. Cela a permis de mettre en évidence deux signaux d’alerte de fragilisation dans la capacité à occuper durablement les deux principaux emplois de la base logistique : 1- La concentration des arrêts maladies et des accidents du travail sur l’emploi de caristes. Ensuite, le groupe de travail a organisé une collecte d’informations dans l’entrepôt. Trois principales situations-sources d’usure professionnelles ont été identifiées, à savoir :
Coronavirus : comment combiner continuité de l'activité et protection des travailleurs ? La crise sanitaire actuelle impacte la disponibilité des travailleurs, la production et les approvisionnements. Pour y faire face, les entreprises et organisations sont contraintes à réorganiser leurs activités. La raison d'être d'un Plan de continuité d’activité (PCA) - que certaines ont déjà élaboré et mis en œuvre - est précisément d'anticiper ces perturbations et les ajustements qui s'imposent en matière d’organisation de la production et de protection des salariés. Les grandes étapes d'un Plan de continuité d’activité L’élaboration d’un Plan de continuité d’activité (PCA) doit notamment permettre d’aborder les points suivants : Pour que les mesures soient adaptées au terrain, le PCA doit autant que possible être conçu en associant les représentants des salariés et en prenant l’avis des travailleurs représentant les postes les plus concernés par la réorganisation de la production. Prévenir le risque sanitaire La santé au travail au-delà du risque sanitaire Guides opérationnels
Quels recours à l’extérieur de l’entreprise ? (/accueil/pages-contact/FormulaireEnvoyerLien.html?currentUrl=http%3A%2F%2Fwww.inrs.fr%2Faccueil%2Fdemarche%2Frecours.html¤tTitle=Quels%20recours%20%C3%A0%20l%E2%80%99ext%C3%A9rieur%20de%20l%E2%80%99entreprise%20%3F) ( (/accueil/pages-contact/Choixformulaire.html?currentUrl=http%3A%2F%2Fwww.inrs.fr%2Faccueil%2Fdemarche%2Frecours.html¤tTitle=Quels%20recours%20%C3%A0%20l%E2%80%99ext%C3%A9rieur%20de%20l%E2%80%99entreprise%20%3F) Pour entreprendre une démarche de prévention des risques professionnels, l’employeur doit avant tout mobiliser les salariés concernés au sein de l’entreprise, ainsi que les interlocuteurs privilégiés (représentants du personnel, service de santé au travail). Une recherche d’information préalable à toute démarche de prévention des risques professionnels peut aider à un meilleur repérage des dangers, en apportant des connaissances sur les risques d’une situation de travail donnée.
Évaluation des risques et document unique L’évaluation des risques constitue une étape cruciale de la démarche de prévention. Elle en est le point de départ. L’identification, l’analyse et le classement des risques permettent de définir les actions de prévention les plus appropriées, couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. L’évaluation des risques doit être renouvelée régulièrement. Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités est l’un des principes généraux de prévention présents dans le Code du travail. Il s’agit d’un élément clef de toute démarche de prévention. Identifier les dangers, analyser les risques L’évaluation des risques professionnels consiste tout d’abord à identifier les dangers et analyser les risques : Identifier les dangers, c’est connaître tous les facteurs susceptibles de causer un dommage à la santé des salariés. Classer les risques identifiés Cette étape est essentielle dans le déroulement de l’évaluation des risques. Mobiliser pour évaluer Mis en ligne le 04 août 2014