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Liberté et surveillance ?

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Pourquoi la NSA casse notre cryptage – et pourquoi nous devrions y être attentif – Matthew Green – TEDxMidAtlantic | Wikileaks Actu Francophone. Cette conférence a été donnée lors d’un événement local de TEDx, produite indépendamment des conférences TED. Le cryptage remonte aux Pères fondateurs et à la Déclaration des Droits. Maintenant, la National Security Agency des États-Unis casse et sape les technologies de cryptage de base qui alimentent Internet, en disant que cela est fait pour notre propre protection contre les terroristes. Mais sommes-nous en train de sacrifier nos libertés pour la peur? Matthew Green est professeur adjoint à la recherche de la science informatique à l’Université Johns Hopkins.

(youtube) J'aime : J'aime chargement… De la manipulation basée sur la surveillance. “Quelqu’un qui sait des choses sur nous a un certain degré de contrôle sur nous, et quelqu’un qui sait tout de nous a beaucoup de contrôle sur nous. La surveillance facilite le contrôle.” Nous avons souvent évoqué ici les propos de Bruce Schneier (@schneierblog), ce spécialiste de la sécurité. Il vient de faire paraître un livre intitulé Données et Goliath : la bataille cachée pour collecter vos données et contrôler le monde, dont Ars Technica vient de publier un extrait. Un extrait particulièrement limpide qui pointe le lien entre surveillance et manipulation de l’opinion et qui lève le voile sur le danger qu’il y a à laisser nos informations dans les mains d’une poignée de grandes entreprises. “La manipulation n’implique pas la publicité manifeste. Elle peut ressembler à un placement de produit qui permet de s’assurer que vous voyez des images avec une certaine marque de voiture à l’arrière-plan.

En 2012, Facebook a fait une autre expérience, rappelle Schneier. Hubert Guillaud. Un oeil sur vous - Citoyens sous surveillance ! Existe-t-il encore un espace dans nos vies citoyennes qui échappe à la surveillance ? Observer, contrôler et analyser les comportements n'ont jamais été aussi aisés qu'aujourd'hui. Depuis une dizaine d'années, les avancées technologiques se sont accélérées, jusqu'à favoriser une révolution sociétale : la surveillance ciblée s’est transformée progressivement en une surveillance de masse à l’échelle planétaire. Jadis concentrée sur l’espace public, elle pénètre désormais notre vie privée. L'intimité est une notion de plus en plus floue, soumise à des attaques de moins en moins détectables. Plus sournois que les caméras de surveillance dont beaucoup aimeraient qu'elles couvrent chaque angle mort de l'espace public, le "regard invisible" joue les passe-muraille : jeux vidéo connectés, activité sur les réseaux sociaux, requêtes sur les moteurs de recherche ou géolocalisation via nos smartphones sont autant de constituants manipulables de notre seconde identité – l'alter ego numérique.

Evgeny Morozov: Socialize the Data Centres! New Left Review 91, January-February 2015 Your work traces a distinctive path—unlike that of any other technology critic—from a grounding in the politics of post-Cold War Eastern Europe, via critique of Silicon Valley patter, to socio-historical debates around the relations between the Internet and neoliberalism. What was the background that produced this evolution? I was born in 1984, in the Minsk region of Belarus, in a new mining town called Soligorsk, founded in the late fifties. More or less the whole labour force was brought in from outside, and there’s little sense of national belonging. My father’s family came from the north of Russia; my mother, who was born near Moscow, arrived in the seventies with a degree in mining from Ukraine. The town is dominated by one huge state-owned enterprise that mines potassium and produces fertilizers which sell very well on the world market: it’s still the most profitable company in Belarus.

How did you come to leave Belarus? What were these? Revue ESPRIT.