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Préhistoire

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La lignée de l'Homme de Denisova pourrait représenter trois espèces humaines. Mais les Néandertaliens n'étaient pas les seuls partenaires de reproduction des Homo Sapiens après leur longue sortie d'Afrique il y a 64 000 ans. La majorité des personnes d'origine Asiatique possèdent une certaine quantité d'ADN dénisovien, cette proportion est particulièrement importante chez les Mélanésiens dont le génome est jusqu'à 6 % Dénisovien. Ces derniers auraient rencontré les ancêtres des Mélanésiens modernes et se seraient reproduits lors de leur périple vers leur foyer insulaire. Afin d'aller plus loin dans l'étude de cet héritage, Cox et son équipe ont séquencé 161 génomes issus de 14 groupes insulaires à travers l'Indonésie et la Nouvelle Guinée.

Ils ont ensuite combiné ces données avec 317 génomes du monde entier et comparé l'ensemble des données aux génomes des Hommes de Néandertal et de Denisova. . « C'était soit l'artefact le plus ennuyeux au monde, soit quelque chose d'incroyablement excitant, » raconte Cox. Ce résultat fait hésiter certains scientifiques. Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre, par Marylène Patou-Mathis (Le Monde diplomatique, juillet 2015) Sur la question de la violence chez les humains, deux conceptions radicalement opposées s’affrontent. Le philosophe anglais du XVIIe siècle Thomas Hobbes pensait que la « guerre de tous contre tous » existait depuis l’aube des temps (Léviathan, 1651).

Pour Jean-Jacques Rousseau, l’homme sauvage était sujet à peu de passions et a été entraîné dans « le plus horrible état de guerre » par la « société naissante » (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755). L’image de l’homme préhistorique violent et guerrier résulte d’une construction savante élaborée par les anthropologues évolutionnistes et les préhistoriens du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Elle a été gravée dans les esprits à la faveur du présupposé selon lequel l’humanité aurait connu une évolution progressive et unilinéaire (1). Dès la reconnaissance des hommes préhistoriques, en 1863, on a rapproché leur physique et leurs comportements de ceux des grands singes, gorilles et chimpanzés. Des doutes sur l'origine africaine de l'homme. Claudine Cohen, une femme dans la préhistoire. De la même façon que le récit mythologique de nos ancêtres les gaulois réfractaires, le récit préhistorique a été construit sur un modèle quasi exclusivement masculin : Homme de Cro-Magnon, Homme de Neandertal, pas beaucoup de place pour les femmes dans les lignées humaines.

Claudine Cohen, une femme dans la préhistoire

Si la découverte de Lucy a tenté de corriger le tir, la question du rôle social, de la place de la femme dans les sociétés préhistoriques reste très largement conditionnée aux stéréotypes sociaux contemporains : l’homme à la chasse, la femme à la caverne. Comment étudier la place réelle des femmes dans ces proto-sociétés ? C’est un long et très complexe travail de déconstruction. _Claudine Cohen_, une femme dans la préhistoire : c’est notre quatrième grand entretien de cette nouvelle saison, et notre invité pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique. Le reportage du jour Comment parvenir à distinguer le sexe des fossiles retrouvés d’homo sapiens ? Écouter. En Sibérie, découverte d'une jeune fille métisse âgée de 90.000 ans, issue de deux espèces humaines. HISTOIRE - Il était une fois, une Néandertalienne et un Dénisovien.

En Sibérie, découverte d'une jeune fille métisse âgée de 90.000 ans, issue de deux espèces humaines

De leur union naquit une enfant... Un minuscule fragment d'os apporte aujourd'hui la preuve d'un accouplement entre ces deux espèces de la lignée humaine. "C'est la première fois qu'on trouve un descendant direct de ces deux groupes", explique à l'AFP Viviane Slon, de l'Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste de Leipzig en Allemagne, coauteur de l'étude publiée ce mercredi 22 août dans Nature. Les Dénisoviens et les Néandertaliens se sont séparés il y a 400.000/500.000 ans, devenant deux espèces distinctes du genre Homo (les Homo sapiens en formant une autre). Du nouveau à l'Ouest : l’art paléolithique du Rocher de l'Impératrice (Plougastel-Daoulas, Finistère)

Tout commence par la recherche de grottes ou de cavités ayant pu abriter quelques groupes préhistoriques d’Armorique, cela tombe bien, il n’y a pas de caverne en Bretagne !

Du nouveau à l'Ouest : l’art paléolithique du Rocher de l'Impératrice (Plougastel-Daoulas, Finistère)

Il y a 14000 ans, dans une Bretagne où la mer était bien au-delà des rivages actuels, les groupes du Paléolithique ont toutefois trouvé refuge dans de petits espaces cavernicoles, ceux de Roc’h Toul ou Kerbizien… Toutefois, c’est dans l’abri du « Rocher de l’Impératrice » à Plougastel-Daoulas, que la découverte la plus inattendue a été faite : la mise en évidence d’un art paléolithique en Bretagne. Plus de 80 plaquettes de schiste parfois brisées ont été gravées par un groupe appartenant à la culture Azilienne, et parmi elles certaines représentent des chevaux, parfois en miroir, des aurochs… L’auroch est une sorte de « taureau rayonnant », et semble, ici, être un animal particulièrement valorisé Cet art azilien est très rare en France, et connu à quelques exemplaires (l’abri Murat et le bois Ragot par exemple). Trois découvertes sur Néandertal. [Conférence] Y. COPPENS - La Grande Histoire de l’Homme, la petite histoire d’un homme.