background preloader

Covid & design

Facebook Twitter

Coronavirus : Bulles individuelles, stérilisateurs ou attrape-poignées… La pandémie va-t-elle bouleverser le design ? Designers, créateurs, entreprises et tout ce que la planète compte de cerveaux Géo Trouvetou ont mobilisé leur créativité face à la pandémie de coronavirus.

Coronavirus : Bulles individuelles, stérilisateurs ou attrape-poignées… La pandémie va-t-elle bouleverser le design ?

Bulles individuelles, attrape-poignées ou lampe pour stériliser… Les designers ont rivalisé d’ingéniosité durant la crise. Ces objets vont-ils s’incruster dans notre quotidien ?

Chrono covid19

Covid mèmes. Maintenir la distance : tristesse à venir d’une socialité sans contacts ? Avez-vous vous aussi observé les changements qui affectent la socialité ordinaire ?

Maintenir la distance : tristesse à venir d’une socialité sans contacts ?

Lors de nos rares sorties, les regards sont fuyants, les visages sont sévères, les saluts rares. Pourquoi un tel comportement ? Le Covid-19 ne se contracte pourtant ni par le regard, ni en disant « bonjour » à un passant. Ce changement qui ne se manifeste pas que dans les quartiers urbains et « sensibles » pourrait sembler anodin. Mais il annonce une évolution peut-être durable. Selon cet auteur qui fut à la fois éthologue, anthropologue et sociologue, les règles de politesse ne sont pas à prendre à la légère. Importance des rites de politesse Le travail de mise en scène de soi dans la vie quotidienne évoqué par Goffman constitue un rituel contraignant. Les rites de politesse ont un rôle essentiel : afin de préserver l’interlocuteur, il s’agit d’éviter l’inquiétude d’être agressé, impliquée par la coprésence physique. Bouleversement des règles sociales Sans contact physique, pas de sécurité affective. (1) Les futures épidémies que nous vivrons - DBY #68.

Fabrication de masques artisanaux, collecte de dons… Peut-on vraiment parler d’innovations sociales ? Depuis le début de la crise du Covid-19, de nombreuses initiatives solidaires fleurissent.

Fabrication de masques artisanaux, collecte de dons… Peut-on vraiment parler d’innovations sociales ?

Elles cherchent à répondre à des besoins sociétaux peu ou pas couverts, auxquels le marché n’a pas su répondre à temps, même si des entreprises et l’État s’organisent pour fournir des solutions, notamment pour répondre à la pénurie de masques. On peut noter par exemple l’initiative locale de fabrication de masques avec les peignoirs réformés des Grands Thermes de La Bourboule dans le Puy-de-Dôme, ou alors le lancement de nombreuses collectes de dons pour financer l’achat de matériel médical entre autres.

Il serait tentant de définir ces actions de solidarité comme des innovations sociales. Il serait également tentant de penser qu’un contexte de crise stimule ce type d’innovation, comme d’autres types d’innovation ( ? V=0R20CiEzuJo). Une définition mouvante ? Pour ces derniers, l’innovation sociale ne peut se limiter à une résolution de problèmes, estampillés sociaux ou non. Masques en tissu : des costumières s’organisent pour sortir du travail gratuit — Entretien avec Annabelle Locks : Agir par la culture. Comment en êtes-vous arrivée à fabriquer des masques en tissus C’est d’abord une colère face à la situa­tion et face à ce large appel à des béné­voles pour fabri­quer des masques en tis­su.

Masques en tissu : des costumières s’organisent pour sortir du travail gratuit — Entretien avec Annabelle Locks : Agir par la culture

La pre­mière étape a été très théo­rique, ça a pris la forme de la rédac­tion de l’article inti­tu­lé « Lutte contre le coro­na­vi­rus : si les femmes s’arrêtent, les masques tombent » avec la jour­na­liste Manon Legrand et paru dans le maga­zine Axelle. C’est une réflexion autour des condi­tions dans les­quelles les masques sont fabri­qués en Europe face à la pénu­rie. Son tra­vail de jour­na­liste a énor­mé­ment comp­té dans l’énergie et le cré­dit que ça m’a don­né. Grâce à ce pre­mier tra­vail, j’ai tel­le­ment été inves­tie de cette idée qu’il fal­lait à tout prix faire tra­vailler des femmes avec des contrats et des condi­tions dignes que je me suis mise à le faire ! Je me suis assez rapi­de­ment oppo­sée au fait que des pro­fes­sion­nelles réa­lisent des masques béné­vo­le­ment.

- Les Ateliers: Le design en temps de crise. Comment rebondir sur des thématiques contextuelles à la fois pour les designers et pour les élèves ?

- Les Ateliers: Le design en temps de crise

À l’ENSCI, deux ateliers de projets y réfléchissent. Depuis le début du confinement, les thématiques des projets menés à l’ENSCI ont, pour certaines, dues être adaptées au contexte de crise. En témoignent, deux ateliers de projets qui ont proposé à leurs élèves de travailler l’un sur « le design en temps de crise », l’autre sur « les nouvelles formes de solidarité humaine ». Le premier est dirigé par François Azambourg avec Elena Tosi Brandi, le second par Matt Sindall avec Sarngsan Na Soontorn. Nous avons choisi de vous montrer un projet en cours, issu de chaque atelier . Design en temps de crise Le projet "1991 fictions", créé par trois élèves, Quentin Courbez, Victor Ecrement et Auxane Labourier, propose de "collecter des récits de fiction des imaginaires collectifs nés lors de l’épidémie de coronavirus (covid-19).

McDonald's sépare son M pour illustrer la distanciation sociale. À l’heure où le pays du monde entier se mettent au confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus, McDonald’s réinvente son logo pour illustrer la distanciation sociale.

McDonald's sépare son M pour illustrer la distanciation sociale

C’est à McDonald’s Brésil que l’on doit ce nouveau logo, pensé pour inviter les gens à respecter les gestes barrières. Avec l’agence DPZ & T, McDonald’s Brésil a brisé ses “Golden Arches” afin d’encourager les consommateurs à se protéger mutuellement. L’emblématique M jaune de l’entreprise de fast food se voit donc scindé en deux pour véhiculer l’idée que nous sommes “séparés un instant afin que nous puissions toujours être ensemble”, explique la chaine de restaurants brésilienne.