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Juin 2015

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Notre-Dame-des-Landes : « Chauffe la lutte » ces 11 et 12 juillet ! - NPA - Comité de l'Ariège. Cette année encore, les opposantEs à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes se rassemblent.

Notre-Dame-des-Landes : « Chauffe la lutte » ces 11 et 12 juillet ! - NPA - Comité de l'Ariège

Oui encore, car tant que le projet n’est pas abandonné, nous devons continuer de renforcer les solidarités pour construire le rapport de forces qui sera nécessaire pour faire plier Vinci et le gouvernement. Ce rassemblement s’inscrit cette année dans une nouvelle phase, celle de la fin des recours juridiques et donc de la trêve qui avait été imposée par le candidat Hollande lors de la campagne présidentielle. Trois jours après la mort de Rémi Fraisse, en digne successeur de Ayrault, Valls avait d’ailleurs annoncé que « la détermination du gouvernement restait intacte » et que les travaux allaient commencer dès la fin des recours juridiques. Ces 11 et 12 juillet, ce ne sont donc pas moins de 50 débats qui sont proposés aux dizaines de milliers de participantEs : climat, agriculture, nucléaire, répression ou encore emploi. Deux mondes... « Chauffe la lutte, pas le climat !

Notre-Dame-des-Landes : Une justice politique, qui laisse mutiler les manifestants, saccage l'environnement et méprise l'emploi. Le tribunal administratif de Nantes a examiné aujourd’hui les recours déposés par les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes au titre de la loi sur l’eau et de la protection des espèces.

Notre-Dame-des-Landes : Une justice politique, qui laisse mutiler les manifestants, saccage l'environnement et méprise l'emploi

Le jugement ne sera rendu que dans quelques semaines, mais déjà le Commissaire du gouvernement rejette les recours. Ce n’est pas surprenant, car dans ce dossier, il n’y a pas de justice équitable, mais une succession de jugements politiques. La grève de la faim du printemps 2012 avait contraint le candidat Hollande à ne pas expulser la Zad jusqu’au jugement des recours. Une trêve politique vite rompue par le gouvernement, notamment lors de la manifestation de février 2014. La justice, en classant « sans suite » les plaintes des trois manifestants qui ont perdu un œil, lui a octroyé un véritable permis de mutiler les opposants au projet. C’est aussi un permis de saccager l’environnement que le tribunal administratif s’apprête à délivrer.

Cette justice refuse de les protéger ? Notre-Dame des Landes : ce n’était qu’une étape. L’ensemble des associations mobilisées contre ce projet d’aéroport étaient bien représentées à l’extérieur comme à l’intérieur de la salle d’audience, en particulier par nos juristes chargés de faire valoir nos arguments.

Notre-Dame des Landes : ce n’était qu’une étape

L’audience a permis à ceux-ci de présenter un argumentaire détaillé. Le tribunal administratif de Nantes tranchera le 17 juillet prochain. Les associations ont pris connaissance des arguments du rapporteur public demandant de rejeter leurs requêtes et y ont répondu point par point. Denez L’Hostis, président de FNE, présent au tribunal : « Comme l’a reconnu le rapporteur public, il est très rare d’avoir affaire à un projet qui prévoit la destruction de 1 200 ha de zones humides. Il y a eu dans ce dossier, aujourd’hui d’importance nationale, violation de l’obligation de recherche de la réduction d’impact ». Des mesures compensatoires… pas si compensatoires ! Tierce-expertise : le porteur du projet et l’Etat refusent d’en débattre. Les pro-aéroport de Notre-Dame-des-Landes veulent s’inspirer des pratiques violentes de la FNSEA à Sivens.

Dans sa dernière lettre d’information, l’association Des Ailes pour l’Ouest, qui milite pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, annonce la présence à son Assemblée générale de lundi de membres de la FNSEA de Sivens.

Les pro-aéroport de Notre-Dame-des-Landes veulent s’inspirer des pratiques violentes de la FNSEA à Sivens

A Sivens, dans le Tarn, les membres de ce syndicat agricole ont attaqué depuis décembre 2014, avec bâtons et battes de base-ball, les opposants au projet de barrage, et ont commis de nombreuses dégradations, sans que les gendarmes ne les poursuivent ou ne les inquiètent. Ailes pour l’Ouest écrit : « Enfin, la FNSEA du Tarn sera présente pour nous expliquer comment elle a travaillé pour préparer l’évacuation des zadistes à Sivens. Nul doute que nous devrons nous en inspirer si par bonheur la décision du rapporteur public était confirmée par le tribunal ! » Source : Reporterre Lire aussi : Armé d’une tronçonneuse, le milicien FNSEA hurle : « Ta gueule, salope »

Notre-Dame-des-Landes: et si on l’arrêtait, combien ça coûterait ?