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Actualités juin 2015

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Rivières à risque. Le pipeline Énergie Est de TransCanada doit traverser sept rivières québécoises dont les berges comportent des risques de glissement de terrain et d’érosion. Ces mêmes rivières comptent en amont des dizaines de barrages à l’entretien douteux. Un tel scénario est risqué, selon les experts consultés par , et au Québec, il semble particulièrement répandu. Jean Cinq-Mars, commissaire au développement durable, estime que l’état des barrages posera un « risque additionnel » pour le pipeline. Il a fait cette affirmation, en entrevue à , le jour où il dévoilait son rapport dénonçant la gestion et la surveillance des quelque 5900 barrages du Québec. « Il y a des dossiers incomplets, dit-il. . « Si ces barrages sont en amont du passage du pipeline, c’est un risque additionnel à considérer, à n’en pas douter », a-t-il ajouté. Les risques d’érosion et de glissement de terrain pourraient compromettre l’intégrité du pipeline si des mesures supplémentaires ne sont pas mises en œuvre.

Old Harry: des océanographes étudieront l'impact d'un déversement. Le navire de recherche mettra le cap vers le secteur d'Old Harry, situé à 80 km des Îles-de-la-Madeleine, là même où se situe un important gisement de pétrole. Les chercheurs s'attarderont plus particulièrement aux courants et à la dispersion des hydrocarbures en cas de déversement.

«On va mettre une douzaine de bouées dérivantes pour voir comment l'eau se disperse au gré des courants du golfe, explique le professeur en océanographie, Daniel Bourgault. On va prendre des mesures des courants de surface et de la colonne d'eau. L'idée, c'est vraiment d'avoir une meilleure idée de l'impact qu'un déversement pourrait avoir sur l'écosystème.» Les bouées qui seront lancées en mer sont des balises GPS fixées sur une plate-forme flottante. L'équipement transmet la position géographique en temps réel. «Ça nous donne des informations indirectes de la circulation de l'océan et de l'impact des vagues, fait observer le scientifique. Les deux portions de cette mission s'élèvent à 500 000 $. Stratégie maritime: les impacts dans l'Est. Deux cargos se croisent devant l'Isle-aux-Coudres.

Photo : Radio-Canada/Thomas Gerbet Le gouvernement du Québec prévoyait dévoiler aujourd'hui sa Stratégie maritime, mais le lancement de ce projet qui vise à relancer l'économie de la province a été remis à une date ultérieure en raison du décès de Jacques Parizeau. Radio-Canada a tout de même obtenu les grandes lignes du projet. Le plan s'étend jusqu'en 2030 et prévoit des investissements publics et privés totalisant 9 milliards de dollars. En 15 ans, le gouvernement espère créer 30 000 emplois directs. Gérer les risques Pour l'instant, une seule mesure touche l'Est du Québec et concerne la gestion des risques liés au trafic maritime.

Une enveloppe de 3,4 millions de dollars sur 5 ans pour soutenir la recherche pour que le Québec se prépare en cas de déversement d'hydrocarbures. 10% d'aires marines protégées d'ici 2020 « On ne veut pas que ce soit un point sur une carte cette aire marine là. La fracturation hydraulique n'aurait pas d'impact majeur sur l'eau, selon l'EPA | Martin Croteau | Gaz de schiste. L'Environmental Protection Agency (EPA) a été chargée par le Congrès en 2010 de vérifier si l'extraction de pétrole ou de gaz de schiste pouvait entraîner une contamination des eaux.

Dans un rapport préliminaire publié hier, l'agence conclut que la technique utilisée par cette industrie, la fracturation hydraulique, « n'entraîne pas d'impact étendu, général, sur les ressources en eau potable aux États-Unis ». L'agence relève cependant plusieurs cas où des forages pétroliers ou gaziers ont entraîné la contamination de sources d'eau. Dans certains cas, des failles dans la conception ou la construction du coffrage de ciment des puits ont entraîné les fuites de produits chimiques ou d'hydrocarbures dans la nappe phréatique. « Le nombre de cas, par contre, était petit en comparaison du nombre total de puits de fracturation hydraulique », peut-on lire dans le document. « Nous saluons la rigueur et l'ampleur du travail effectué par l'EPA, a indiqué le porte-parole de l'APGQ, David Lefebvre.

M. Chaleur Terminals ne veut pas d’étude du Québec pour son projet. L’entreprise Chaleur Terminals juge que son projet d’exportation de pétrole des sables bitumineux à partir d’un port situé au Nouveau-Brunswick n’a pas à être soumis à une évaluation environnementale de la part du Québec. Celui-ci implique pourtant le passage quotidien de 220 wagons chargés de brut sur le territoire de la province et au coeur de plusieurs municipalités. Le Devoir révélait récemment que Chaleur Terminals inc. (CTI) a obtenu le permis de construction de son port pétrolier d’exportation, qui sera situé à Belledune, sur les rives de la baie des Chaleurs. Pour acheminer le pétrole de l’Ouest jusqu’au Nouveau-Brunswick, l’entreprise a opté pour le transport par convois de wagons-citernes. Deux convois feront le voyage jusqu’à Belledune chaque jour, pour un total d’environ 220 wagons. Même si le transporteur de ce pétrole sur des centaines de kilomètres au Québec est directement destiné au projet CTI, l’entreprise juge que son projet n’est pas de juridiction québécoise.

Le BAPE appelé à se pencher sur le projet Énergie Est. Le trajet de l'oléoduc Énergie Est de TransCanada (archives) Photo : PC/Jeff McIntosh Le ministre de l'Environnement, David Heurtel, se rend aux demandes de plusieurs groupes environnementalistes et citoyens, et mandate le BAPE pour examiner la portion québécoise du projet Énergie Est. Plus d'un an après l'avoir promis, M. Heurtel a annoncé, lundi soir, un mandat en deux étapes, soit la création d'un comité d'experts, dont la composition sera validée par le BAPE d'ici la fin juin, et la réalisation d'une enquête et d'une audience publique. Le comité « émettra au préalable un avis scientifique afin d'approuver les exigences de réalisation des travaux préliminaires de TransCanada et ainsi s'assurer que les conditions exigées par le Ministère sont adéquates et conformes aux meilleures pratiques », indique le cabinet dans un communiqué.

Le rapport devra être transmis au gouvernement au plus tard 60 jours avant le début des plaidoiries à l'ONE. Nature Québec se questionne. Une table d’experts étrangers pro-pétrole. La troisième et dernière table d’experts en vue de l’élaboration de la future politique énergétique réunira un panel composé essentiellement de tenants des énergies fossiles.

Et parmi ces 11 experts choisis par le gouvernement Couillard pour alimenter la « réflexion » sur les hydrocarbures, un seul provient du Québec. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, vient de rendre publique la liste des participants à la table d’experts qui se tiendra le 15 juin, à Québec. Celle-ci comprend des acteurs de l’industrie des énergies fossiles ou des gens qui ont travaillé de près avec cette industrie au cours de leur carrière. On retrouve ainsi trois « experts » provenant de l’Alberta, dont la présidente de l’Association canadienne des pipelines, Brenda Kenny. Le panel compte aussi Jean-Louis Schilansky, président du Centre des hydrocarbures non conventionnels (CHNC). Un autre expert français prendra part aux discussions. Un seul expert provient du Québec. M. Oléoducs: l'ONÉ rendra les rapports d'inspection publics.

La Presse CanadienneVANCOUVER Le président de l'Office national de l'énergie du Canada (ONÉ), Peter Watson, a promis de rendre public les rapports d'inspection des oléoducs. Il a précisé que les rapports seront publiés sur le site internet de l'ONÉ à partir du mois de septembre. L'agence réalise entre 150 et 200 inspections par année. Elles comprennent entre autres l'examen de la construction des oléoducs, des droits de passages en vigueur et des propriétaires des terrains situés sur le tracé des oléoducs. Peter Watson a assuré que toute l'information sera rendue publique, et que les seuls passages censurés seraient probablement les informations personnelles tels les noms des propriétaires et leurs coordonnées. Le président de l'ONÉ doit rencontrer mardi les maires de Langley et de New Westminster, en Colombie-Britannique, dans le cadre de sa grande campagne nationale d'information destinée à améliorer la confiance des autorités locales et du public canadien à son endroit.

Les groupes environnementaux dénoncent un «BAPE à rabais» Les groupes environnementaux critiquent sévèrement la teneur du mandat confié par le ministre David Heurtel au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour le projet Énergie Est, le qualifiant de « BAPE à rabais ». Dans une sortie publique commune diffusée au lendemain de l’annonce surprise de la tenue d’un BAPE, cinq groupes concluent que « le mandat confié au BAPE est édulcoré et comprend des failles importantes qui en affaibliront la portée ».

Ils insistent sur la décision du ministre responsable de la Lutte contre les changements climatiques d’exclure la question des émissions de gaz à effet de serre résultant de l’extraction et de la combustion du pétrole qui sera transporté dans le futur pipeline. Les organismes dénoncent en outre la décision de Québec d’ouvrir la porte à des travaux milieux terrestres et aquatiques, et ce, dès cet été. Pas d’étude d’impact Québec n’a effectivement jamais reçu d’avis de projet pour le projet de pipeline Énergie Est. 641 cours d’eau. L'annonce de la tenue d'un BAPE sur le projet Énergie Est suscite des questions.

Pipeline Photo : ICI Radio-Canada Le ministre de l'Environnement, David Heurtel, affirme que la décision de tenir des audiences publiques sur le projet d'oléoduc Énergie Est ne veut pas dire que le gouvernement a un préjugé favorable pour la réalisation du projet. À son arrivée au caucus des députés libéraux, il a dû répondre aux questions des journalistes. Il a assuré que la tenue d'un BAPE permettra d'analyser tous les aspects de ce projet. Il reconnaît toutefois que l'étude de l'impact sur les émissions de gaz à effet de serre, les GES, se limitera à la portion québécoise de l'oléoduc de TransCanada. Le ministre québécois de l'Environnement, David Heurtel « L'importance des émissions de gaz à effets de serre (GES), la sécurité de la population en cas de déversement et l'impact du transport du pétrole, toutes ces questions seront analysées lors des audiences, assure-t-il.

. « Ce sera exactement l'application de nos lois en matière environnementale. Sylvain Gaudreault méfiant M. Transport pétrolier vers Belledune : la motion du PQ est rejetée. Les libéraux et les caquistes ont refusé mercredi d’appuyer une motion du Parti québécois qui exigeait que le gouvernement du Québec s’oppose au transport de pétrole par trains à des fins d’exportation.

La motion avait été présentée en réaction au nouveau projet Chaleur Terminals, qui impliquera le passage ici de 220 wagons de brut albertain chaque jour, à destination du Nouveau-Brunswick. La motion présentée par les péquistes demandait que « l’Assemblée nationale s’oppose au transport par rail de pétrole destiné à l’exportation sur le territoire québécois ». Elle réclamait aussi que le gouvernement « refuse tout passage de wagons de pétrole sur son territoire sans son consentement préalable ». Les députés libéraux et les députés l’ont rejeté. La motion a été déposée par le Parti québécois dans la foulée du projet Chaleur Terminals, qui servira à exporter du pétrole des sables bitumineux à partir d’un nouveau port qui sera situé à Belledune, au Nouveau-Brunswick. Libéraux visés. Le transport du pétrole par rail continue de croître. La production canadienne révisée à la baisse La chute des prix du pétrole observée depuis l'an dernier continuera de toucher l'industrie des sables bitumineux, prévoit l'ACPP.

Elle anticipe une production de 5,3 millions de barils par jour en 2030. C'est 1,1 million de barils de moins par jour que ses prévisions de l'an dernier. Jean-Thomas Bernard, spécialiste des questions énergétiques et professeur à l'Université d'Ottawa, y voit un indice que la baisse des cours du brut sera durable. « La vision actuelle, c'est que ça va très probablement se maintenir pour cinq ou six ans, note le chercheur. On ne pense pas qu'il va y avoir un rebond très rapide. » Le transport de pétrole par rail encore en hausse Au moment où le plan d'indemnisation de 430 millions pour les victimes de Lac-Mégantic a été adopté, hier, le rapport de l'ACPP a révélé que le nombre de chargements de pétrole par rail en provenance de l'Ouest avait crû de 14 % en 2014.

Les pipelines plus nécessaires que jamais. Sables bitumineux: des scientifiques demandent un moratoire. Dans leur lettre ouverte, publiée mercredi, les scientifiques dressent une liste des 10 raisons qui devraient motiver l'arrêt du développement de nouveaux projets dans ce secteur. Ils rappellent notamment les dommages causés à l'environnement, les préoccupations des Autochtones, et la nécessité de rompre la dépendance des économies du monde face aux énergies fossiles, responsables des changements climatiques, alors qu'il existe des solutions de rechange. Parmi les signataires de la lettre ouverte, on retrouve des biologistes, des climatologues, des économistes (dont l'Américain Kenneth J.

Arrow, prix Nobel en 1972) et des professeurs de sciences politiques des deux côtés de la frontière. Plusieurs sont membres de la Société royale du Canada ou de l'Académie des sciences des États-Unis, et certains sont décorés de l'Ordre du Canada. Agrandissement du Port de Québec: Shoiry réclame une étude du BAPE. Démocratie Québec se base sur une étude de la Société de développement économique du Saint-Laurent réalisée en collaboration avec Transports Canada en 2008, puis actualisée en 2013, pour conclure que «l'objectif du Port est donc d'être la sortie stratégique du pétrole des sables bitumineux de l'Alberta sur le fleuve Saint-Laurent». Cette étude sur le Corridor de commerce Saint-Laurent-Grands Lacs faisait état des «nouvelles possibilités d'exportation» des produits pétroliers de l'Ouest canadien. Il était question de promouvoir la «solution de l'Est» à l'autre bout du pays.

Depuis, l'Administration portuaire de Québec (APQ) a levé petit à petit le voile sur son projet d'agrandissement de plusieurs centaines de millions de dollars. La première version incluait un quai en eau profonde de type duc-d'Albe qui aurait permis de charger ou décharger du vrac liquide sans toucher la côte. Mais dernièrement, le président-directeur général du Port, Mario Girard, a exclu cette possibilité. M. Hydrocarbures en milieu marin - Mise en œuvre de l'Accord Canada-Québec sur la gestion conjointe des hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent.

Projet de construction d'une installation de liquéfaction de gaz naturel à Bécancour - Le rapport du BAPE est maintenant public. QUÉBEC, le 11 juin 2015 /CNW Telbec/ - À la demande du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) rend public aujourd'hui son rapport d'enquête et d'audience publique sur le Projet de construction d'une installation de liquéfaction de gaz naturel à Bécancour par Stolt LNGaz inc.

Ce mandat d'enquête et d'audience publique a débuté le 2 février dernier. La commission d'enquête, chargée de l'examen du projet, était présidée par Gisèle Grandbois qui était secondée par le commissaire Louis Dériger. Le remplacement du mazout et du diésel par le gaz naturel résulterait en une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre pour les industries utilisatrices. Rappelons qu'au cours de la première partie de l'audience publique la commission a tenu trois séances publiques à Bécancour. La disponibilité du rapport. EPA fracking report doesn't give green light, says scientist - New Brunswick. Pétrole sur le fleuve et sécurité : des ministères fédéraux se contredisent. Oléoduc Énergie Est : l'inquiétude persiste en Mauricie. Pétrole: Terre-Neuve forcerait la main à Québec. Québec et Ottawa s'entendent sur les règles pour exploiter Old Harry. Coalition Eau Secours! | Règlement sur le prélèvement des eaux : 165 municipalités exigent une meilleure protection de leur source d'eau potable.

Déversement de pétrole : Transports Canada et la Garde côtière parlent maintenant d'une seule voix. Vers une ouverture du golfe aux pétrolières. Exploitation du pétrole dans le golfe: des failles dans le projet de loi. Researchers find association between proximity to fracking sites and low birth weight newborns – The Pump Handle. Agence canadienne d'évaluation environnementale | Déclaration ministérielle - Décision du gouvernement du Canada concernant l'évaluation environnementale du projet de terminal et d'exportation LNG Canada. Fracking investigated as possible cause of Fox Creek earthquake - Edmonton. Pas de port pétrolier au Québec. L'arrivée du pétrole des sables bitumieux à Montréal par pipeline retardée. Valero et Suncor s’impatientent. Dépôt du projet de loi 49 sur la gestion conjointe des hydrocarbures dans le golfe Saint-Laurent.

Ressources naturelles Canada | Le ministre des Ressources naturelles, Greg Rickford, annonce que la Loi sur la sûreté des pipelines a reçu la sanction royale. Junex met en veilleuse ses travaux exploratoires sur Anticosti. Terminal pétrolier au Québec: TransCanada ne se décidera qu'en fin d'année. Une roue défectueuse à l'origine du déraillement de Plaster Rock. Bureau de la sécurité des transports du Canada - Enquête ferroviaire R14M0002. Potentially harmful chemicals found in oil field water used for irrigation. Le lobby des pipelines plus actif que jamais. Gaz naturel dans Bellechasse - L'énergie pour le développement économique et l'efficacité énergétique : l'appui au gaz naturel dans Bellechasse.

Projet de port d'exportation pétrolière à Belledune: légitimité mise en doute. Pétition pour que Rimouski tienne un débat sur le transport du pétrole. La CMM lance une consultation. Fracking poses 'significant' risk to humans and should be temporarily banned across EU, says new report - Environment. Explosion du nombre de puits de pétrole abandonnés en Alberta. GB: un projet de gaz de schiste bloqué par des autorités locales | Gaz de schiste.