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BYOD

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Le Smartphone, un outil éducatif? L’époque dans laquelle nous vivons a quelque chose de remarquable. En prenant l’angle des nouvelles technologies, notamment le Smartphone (ou GSM), la complexité des relations humaines est mise en exergue… Cadre intermédiaire, dans une structure accueillant un public de jeunes adultes handicapés mentaux légers, travailleur social depuis plus de 20 ans, je suis témoin de l’utilisation récente et généralisée des Smartphones par les professionnels du secteur social. Ces derniers en ont fait un outil omniprésent dans les relations humaines, les échanges se réalisent en hors lieu, hors champ, hors voix, mais sont pourtant privilégiés.

S’adapter à cette nouvelle donne sociale génère un défi éducatif: l’utilisation du GSM dans la relation éducative. L’appropriation du Smartphone chez un public spécifique Forrest Gump dans le film éponyme illustre ce que peut être un handicap mental. Émois et moi: la relation éducative mobilisée Entre défiance et raison: un nouveau paradigme à prendre en compte. Le BYOD*, est-ce vraiment le plan d’après ?

Les élèves ne se déplacent plus pour "faire de l'informatique". Le plan numérique pour l’éducation de la précédente mandature prévoyait qu’en 2018 tous les collégiens devaient être équipés d’un terminal informatique. Le projet a souffert de retards car les planètes n’étaient pas toutes alignées : finances non extensibles des collectivités locales, retard dans la formation des équipes, ressources éducatives incomplètes… Si certains départements continuent en ce sens, plusieurs ont fait marche arrière après avoir testé l’équipement individuel.

Ils sont passés sur des formats de classes mobiles, qu’il s’agisse de tablettes ou d’ordinateurs. Quels que soient les choix et les étapes de déploiement, il ne fait pas de doute que les référentiels d’équipement évoluent vers des terminaux mobiles : des machines qui viennent dans la classe, pour un usage ponctuel, plutôt qu’un déplacement des élèves vers des salles dédiées.

L’échelle minimum et pertinente est celle de l’établissement scolaire. Des nouvelles toutes fraîches de l’école des Lumières. Voilà plus de vingt cinq ans que les collectivités locales, communes, départements, régions, chacune pour sa part, avec ses moyens propres et forcément inégaux, dans son domaine de compétences, équipent les salles de classe des écoles, collèges et lycées de matériels de communication numériques et les connectent à l’internet. Tout cela a coûté beaucoup, beaucoup d’argent. Au-delà du câblage actif ou passif, des dispositifs de connexion sans fil, des différents serveurs nécessaires à la pédagogie, quelquefois nombreux en lycée ou à l’université, ce sont des quantités massives d’ordinateurs fixes et mobiles, des tablettes plus souvent ces derniers temps avec le plan numérique à l’école et au collège, terminaux dont il est nécessaire de prévoir la garantie, la maintenance et le remplacement tous les quatre ou cinq ans, qui ont été livrés par les collectivités territoriales dans les salles de classe.

La donne a changé Ces smartphones ne sont donc pas des téléphones. Ce sont des ordinateurs. Dans ce collège alsacien, les portables font partie intégrante de l'enseignement. L’interdiction des téléphones portables à l’école fait aussi débat à l’étranger. Le ministre de l’éducation nationale souhaite généraliser l’interdiction des portables à l’école. Comment nos voisins gèrent-ils leur omniprésence pendant le temps scolaire ? La réaffirmation, dimanche 10 décembre, par le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, de l’interdiction des téléphones portables dans les écoles et les collèges dès la rentrée 2018 ne cesse de faire polémique. Largement interdits en classes dans les règlements intérieurs, ils le seraient aussi sur les temps de pause et dans les cours de récréation, pour favoriser les rapports interpersonnels. Une telle mesure est-elle faisable, ou même souhaitable ? Lire aussi : Collège et lycée : peut-on et doit-on encore bannir les téléphones portables de l’école ?

A New York, une interdiction imposée en 2006 et levée en 2015 En 2013, le futur maire de la ville, Bill de Blasio, avait fait campagne sur la levée de cette interdiction pour lutter contre les inégalités qu’elle induisait. FEI 2016 : Vive le BYOD au collège ? L'élève qui travaille avec son smartphone personnel modifie-t-il son rapport aux savoirs, aux apprentissages, à l’établissement scolaire ?

Comment concrètement mettre en place au collège un dispositif de BYOD (« Bring Your Own Device » : « apporte ton propre matériel ») ou PAP (« Prenez vos Appareils Personnels ») ? Comment même modifier l’espace-classe pour que l’élève y soit plus actif et plus autonome ? Autant de questions essentielles auxquelles se confrontent Brice Sicart et David Cohen, professeurs d’arts plastiques dans l’académie de Nice. Retour sur leurs expériences et leurs projets, présentés au Forum des Enseignants Innovants 2016. Vous permettez à vos élèves d’utiliser en cours d’arts plastiques leurs outils numériques personnels : pour quels usages exactement ? Avec quelles applications ? L'expérimentation « smartphone » a été lancée il y a deux ans. L’usage des smartphones est officiellement interdit au collège : avez-vous dû faire face à des comportements inadaptés ?

Pourquoi interdire les téléphones portables à l'école ? Les téléphones portables sont interdits de séjour à l’école en France mais une recherche récente conduite en Angleterre dans 91 lycées de 4 grandes villes (qui ont des politiques différentes en la matière) montre que l’interdiction a un effet positif sur les résultats scolaires : les scores des élèves aux tests de fin d’année ont augmenté de 6,4 % quand l’interdiction a été scrupuleusement respectée. Il y a un effet différencié selon les élèves : les meilleurs sont peu sensibles à la présence ou non de téléphones dans les établissements, alors que les plus faibles voient leurs résultats s’améliorer (+ 14,2 %) quand l’interdiction est mise en place.

Selon les auteurs, les premiers seraient capables de rester concentrés en toutes circonstances alors que les seconds seraient moins résistants face à la distraction occasionnée. Quoi qu’il en soit, les chercheurs soulignent l’intérêt de cette question. Les différents modèles d’intégration du BYOD | École branchée. (suite du dossier, par Aurélien Fiévez, en collaboration avec Gabriel Dumouchel) L’enseignant a le choix des outils et des plateformes qu’il veut (et peut) utiliser dans sa salle de classe. En fonction de la liberté qu’il donne aux élèves, différents modèles d’intégration du BYOD se dessinent. Un guide du ministère de l’Éducation de l’Alberta initie cette réflexion en mettant en évidence les différentes configurations possibles d’une infrastructure BYOD. Dans le cadre de ce chapitre, nous avons ajusté ce modèle en fonction de nos constatations et de nos recherches afin de créer un modèle d’intégration du BYOD (figure 1).

En salle de classe, chaque élève apporte avec lui un outil particulier et différent; l’enseignant doit alors combiner et parfois jongler avec l’ensemble de ces artefacts technologiques. Ainsi, l’approche de l’utilisation restreinte demande à l’enseignant de choisir un outil en particulier (par exemple un iPad Air 2 de 64 Go), unique pour tous. Table des matières 1. BYOD, d’une idée à un projet !

Depuis le début de l’année scolaire 2015-2016, un projet a vu le jour à l’école de la Seigneurie de Mascouche. Chantal Thériault, une enseignante de 4e année, vit un projet BYOD ou AVAN avec les élèves de son groupe. Cette approche est la première du genre à la Commission scolaire des Affluents; elle permet aux élèves d’apporter en classe leur appareil numérique. Le 21 avril dernier, l’enseignante a présenté son expérience aux directions des écoles primaires de la commission scolaire lors d’une Table de concertation. La mise en place du projet est née d’une idée innovante que l’enseignante a proposée à l’équipe de direction de son école primaire. Par la suite, Chantal Thériault a présenté son projet au Conseil d’établissement pour qu’il prenne vie.

Une première rencontre a eu lieu en juin 2015 avec les parents pour les informer de cette approche avec la technologie. Un groupe de 26 élèves a été formé utilisant 18 tablettes Android et 8 tablettes IOS. Un projet BYOD c’est… ›Kahoot! ›Squid. Utiliser les équipements personnels des élèves : BYOD - AVEC.