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ExoMars 2016

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Constituée du satellite TGO (Trace Gas Orbiter) et de Schiaparelli, un petit atterrisseur, la mission a pour objectif la mise en évidence de la vie sur Mars

Méthane martien : suite de l'énigme avec la sonde TGO qui n'en détecte aucune trace. La sonde européenne ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) analyse l'atmosphère de la planète rouge depuis 2016, chassant des traces de méthane déjà détectées depuis 2003. Hélas, malgré une sensibilité accrue, ses instruments ont, pour le moment, fait chou blanc, à la surprise des chercheurs. Depuis environ 15 ans, des sondes martiennes ont fait la découverte de suintements saisonniers de méthane qui intriguent les exobiologistes, bien décidé à ne pas rester sur les résultats décevants des fameuses sondes Vikings qui n'ont pu découvrir l'existence de formes de vie sur la Planète rouge.

Pour comprendre de quoi il en retourne, il faut savoir que les modèles photochimiques de l'atmosphère martienne prédisent que ce gaz aurait une durée de vie d'environ 300 ans, donc toute détection implique une injection très récente dans l'atmosphère à l'échelle géologique. Il y a quelques années, Curiosity avait également détecté de faibles concentrations transitoires de méthane dans l'atmosphère martienne. Mission ExoMars : avis de décès pour le module européen Schiaparelli. L’Agence spatiale européenne confirme que l’engin s’est écrasé sur la Planète rouge, mercredi 19 octobre.

L’impact a été photographié par une sonde de la NASA. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Morin Le faire-part a été diffusé par l’Agence spatiale européenne (ESA), vendredi 21 octobre : l’atterrisseur martien Schiaparelli s’est écrasé lors de sa descente vers la Planète rouge, mercredi 19 octobre. Largué quatre jours plus tôt par la sonde TGO (Trace Gaz Orbiter), il devait passer en six minutes d’une vitesse de 21 000 km/h à 10 km/h seulement, afin de se poser sans encombre dans la plaine équatoriale de Meridiani Planum. Si le déroulé des opérations et les raisons de l’échec de cet atterrissage ne sont pas encore clairement déterminés, une paire de photos avant-après prise par la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter ne laisse pas de doute.

On y devine une tache blanche, qui représente le parachute de douze mètres de diamètre de Schiaparelli. Semi-échec, demi-succès. Mission ExoMars : l'Agence spatiale européenne ignore si l'atterrisseur a "survécu ou pas" La mission ExoMars s'est-elle crashée ? L'Agence spatiale européenne (ESA) annonce, jeudi 20 octobre, qu'elle ignore si le module Schiaparelli a "survécu ou pas" à son atterrissage sur Mars. "Nous ne sommes pas encore en mesure de déterminer les conditions (...) dans lesquelles l'atterrisseur a touché le sol", explique Andrea Accommazzo, chef des missions du système solaire à l'ESA, depuis le centre européen de contrôle des opérations, à Darmstadt (Allemagne).

"L'atterrisseur a touché de sol, c'est sûr", a expliqué un peu plus tôt Thierry Blancquaert, responsable de Schiaparelli à l'ESA. "Maintenant est-ce qu'il a touché le sol dans de bonnes conditions ou est-ce qu'il y a eu un rocher mal placé ou un cratère ou simplement un problème avec son émetteur radio, ça je ne le sais pas encore", a-t-il déclaré. S'il s'avère que Schiaparelli est perdu, ce sera la deuxième fois que l'Europe spatiale aura échoué à faire atterrir en douceur un engin sur Mars. ExoMars Arrival at the Red Planet on Livestream. Ultimedia. ExoMars : l'atterrisseur Schiaparelli s'est correctement séparé de l'orbiteur TGO et vole vers Mars. C'est fait. Après un voyage de sept mois à bord de l'orbiteur TGO (Trace Gas Orbiter), l'atterrisseur Schiaparelli s'en est séparé.

Dimanche, à 16 h 42 heure de Paris, des commandes horodatées, qui avaient été expédiées à la sonde, ont éjecté le module de descente. Auparavant, le TGO avait exécuté une manœuvre autour de ses axes, de telle sorte que son antenne soit toujours orientée vers la Terre. Au moment de cette séparation, la distance parcourue par le TGO depuis son départ de Terre le 14 mars était de 486 millions de kilomètres. Avant d'atteindre le sol de Mars, il reste encore 916.000 kilomètres à parcourir pour l'atterrisseur Schiaparelli, en trois jours de voyage, avant qu'il ne touche le sol. La capsule se dirige maintenant à destination de la plaine Méridiani (Meridiani Planum), dans laquelle il doit atterrir le mercredi 19 octobre, à quelques encablures du rover Opportunity de la mission MER de la Nasa, qui s'est posé dans cette même plaine le 25 janvier 2004.

ExoMars 2016 est en route pour Mars : une vidéo en timelapse pour revivre son décollage - Linformatique.org. Lorsque les États-Unis se sont retirés du projet ExoMars pour des questions budgétaires, la mission visant à répondre à la question de la vie biologique sur Mars avait bien peu de chance de décoller un jour. Heureusement, au pied levé, la Russie a rejoint le projet avec Roscosmos qui est devenu le nouveau partenaire principal de l’Agence spatiale européenne (ESA). L’apport de la Russie est providentiel pour l’Europe de l’espace : elle apporte son expertise sur les vols automatisés, mais aussi son lanceur lourd Proton, ainsi qu’une partie de l’instrumentation scientifique de l’orbiteur Trace Gas Orbiter (TGO).

Cette collaboration se poursuivra d’ailleurs avec la mission suivante, ExoMars 2018. Une mission importante pour l’Europe et la Russie Cette mission est très importante pour l’Europe, car elle lui permet de partir à la conquête de Mars. Cette collaboration pourrait aller encore plus loin. Un timelapse pour revivre les coulisses du décollage d’ExoMars 2016 Votes. Exomars 2016 pourrait découvrir de la vie sur la planète rouge. Exomars : le voyage de la sonde vers la planète rouge. VIDEO. Espace : la mission ExoMars a décollé, direction la planète rouge. Exomars 2016, prêt au décollage ! ExoMars à l'assaut de l'énigmatique méthane martien. La sonde TGO, en vue d'artiste, sur sa future orbite elliptique autour de Mars. Avec ses instruments très précis, l'engin étudiera la chimie de l'atmosphère martienne, dont celle, mystérieuse, du méthane. © Esa ExoMars à l'assaut de l'énigmatique méthane martien - 3 Photos La saga du méthane martien pourrait bien trouver son épilogue avec le satellite TGO de la mission ExoMars 2016.

Depuis sa découverte en 2003, depuis la Terre (Krasnopolsky et al.) et par Mars Express, l'orbiteur de l’Esa, puis par d’autres sondes martiennes et même depuis la Terre*, de nombreuses études « établissent sa présence dans l’atmosphère martienne sans que l’on soit capable de comprendre son origine » précise Franck Montmessin, très impliqué dans la mission. Ces allées et venues dans l’atmosphère sont très surprenantes. « Les processus chimiques sur Mars, qui ne sont pas si mal compris, ont l'air de ne plus fonctionner pour le méthane. ». Carte de la concentration de méthane dans l'atmosphère de Mars.

Sciences : ExoMars, le robot européen pour explorer Mars. Lancé en 2018, le rover sera équipé d'une foreuse pour rechercher des traces de vie jusqu'à 2 mètres de profondeur. «La mission ExoMars est sur les rails», a déclaré récemment le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA) lors d'un déplacement à Rome. Même optimisme de la part de Thales Alenia Space (TAS), le maître d'œuvre industriel de cette ambitieuse mission d'exploration martienne. Pour l'entreprise franco-italienne, «l'aventure continue» en dépit des multiples retards et rebondissements qu'a connus ce projet, officiellement acté à Berlin il y a sept ans et qui aurait dû décoller… en 2011. «Le Graal de tous les physiciens, c'est d'explorer Mars. Pour tenter de joindre les deux bouts, l'ESA se tourne vers la coopération internationale et conclut, en 2010, un accord avec la Nasa.

Deux missions séparées L'ESA parvient néanmoins à sauver sa mission grâce à la Russie. En 2013, le grand défi de Curiosity 2013 sera l'année de vérité pour Curiosity. Sciences : L'Europe et la Russie signent un accord spatial. La réussite des lancements de Soyouz a incité les Russes à s'engager sur de nouveaux projets. Envoyé spécial à Naples Alors que les ministres de l'Espace des vingt pays membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) réunis à Naples doivent s'entendre d'ici à mercredi sur le sort de la fusée Ariane - une étape «cruciale pour la pérennisation de l'autonomie européenne de l'accès à l'espace», selon la ministre française de la Recherche, Geneviève Fioraso -, l'ESA et l'agence spatiale russe Roskosmos sont parvenues mardi à un accord de coopération bilatérale sur l'exploration de notre système solaire. Le texte, qui doit encore être ratifié au niveau politique d'ici à la fin de l'année, repose «sur trois piliers», a précisé à la presse Frédéric Nordlund, le directeur des relations internationales de l'ESA: la mission ExoMars, la mission Juice vers Jupiter et de futures missions robotiques vers la Lune. » La mission européenne ExoMars dans l'incertitude.

Sciences : La Nasa devrait se retirer du projet européen ExoMars. Par cette décision, l'agence américaine met en péril la mission européenne ExoMars, prévue en 2016 et 2018, et destinée à rechercher des traces de vie fossile dans le sol de la planète rouge. Ce que les Européens craignaient est arrivé. L'administration américaine a proposé lundi soir, dans son projet de budget 2013, de réduire de plus d'un tiers l'enveloppe consacrée à l'exploration robotique de Mars. Une décision qui, si elle était approuvée par le Congrès, remettrait en cause un partenariat avec l'Agence spatiale européenne (ESA) pour deux missions vers la planète rouge prévues en 2016 et en 2018. Traces de vie fossile Alors que le budget total de la Nasa pour l'année fiscale 2013, qui débute le 1er octobre 2012, ne devrait baisser que de 0,3%, à 17,7 milliards de dollars, l'enveloppe «martienne» subit une coupe drastique de 38,5% par rapport à 2012.

«Faire ExoMars sans les États-Unis» Surcoûts » La mission européenne ExoMars dans l'incertitude. Sciences : La mission européenne ExoMars dans l'incertitude. Alors que les Américains s'apprêtent à lancer, le 25 novembre prochain, leur nouveau rover martien Curiosity, les Européens n'ont toujours pas réussi à trouver les sous pour construire le leur… Baptisé «ExoMars», ce dernier devait initialement s'envoler cette année vers la planète rouge à la recherche de traces de vie passées ou présentes. Or, aux dernières nouvelles, il n'est même plus sûr que cet engin motorisé, bardé d'instruments scientifiques, parte en… 2018 comme prévu dans le dernier planning en date.

Motif: la Nasa, avec qui l'Agence spatiale européenne (ESA) est en pourparlers depuis trois ans pour réaliser une mission commune baptisée «Joint ExoMars-C», a fait savoir qu'il lui était impossible de s'engager tant qu'elle ne connaît pas son budget 2012-2013. Donc pas avant février prochain, au plus tôt. Redimensionner la mission Dans le projet de collaboration élaboré en juin dernier, la mission a été divisée en deux phases.