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Comportement addictifs numérique

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Addictions. Dossier réalisé en collaboration avec Bertrand Nalpas, Directeur de recherche à l’Inserm et chargé de mission Addiction – Décembre 2014 Les addictions les plus répandues concernent le tabac (nicotine) et l’alcool. Viennent ensuite le cannabis et, loin derrière, les opiacés (héroïne, morphine), la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse. Il existe également des addictions liées à des activités (et non à des substances), comme les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe ou encore les achats compulsifs. Des substances plus ou moins addictives souvent testées à l’adolescence Des dépendances peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais la période de 15 à 25 ans est la plus propice à leur émergence. Certaines substances semblent avoir un pouvoir addictif supérieur à d’autres compte tenu de la proportion de personnes dépendantes parmi leurs consommateurs.

Part des usagers développant une dépendance à la substance qu'ils consomment. Un diagnostic très normé Des conséquences délétères. LES COMPORTEMENTS ADDICTIFS LIES AU NUMERIQUE. Les accros aux réseaux sociaux sont-ils malades ? "Est-ce que vous sortez tout nu ? Non ! Souffrez-vous pour autant d'une addiction aux vêtements ? Non ! Eh bien, ce n'est pas parce que vous ne lâchez pas votre téléphone portable que vous souffrez d'une addiction.

" La logique de Serge Tisseron, psy­chia­tre et psy­cha­na­lyste, se veut implacable. À voir certains adultes ou adolescents pendus à leur smartphone du matin au soir, connectés à Facebook 24 heures sur 24, nombreux parmi leurs proches sont ceux qui se posent la question d'une "dépendance". Une pathologie derrière la pathologie Certes, il existe des addictions sans substance, comme celle aux jeux d'argent, mais elle est à ce jour la seule reconnue unanimement par la communauté scientifique. Pour Serge Tisseron, le terme "addiction" est tellement galvaudé qu'il est en passe de perdre tout son sens, alors qu'il correspond à un ensemble de signes biologiques bien définis. Mais le psychiatre reconnaît que cela ne signifie pas pour autant qu'il n'existe pas de problème. Nayebi.fr Audio-Vidéo. Le 14 février 2012, Radio Canada: "Anxiété de ratage" ou Fomo.

Ecouter un extrait Le 15 septembre 2011, France Culture: "Rue des écoles". Ecouter un extrait Le 28 août 2011, France info: "La face B de l'info". Ecouter Le 24 mai 2011, RTL: "Des enfants de moins de 13 ans sur Facebook ? " Ecouter un extrait Le 17 décembre 2010: RMC, "Carrément Brunet" sur le 4e baromètre “Enfants et Internet” réalisé par Calysto et l’association Voix de l’enfant.

Ecouter extrait audio Le 27 octobre 2010: "Internet et la vie familiale", C'est au programme, France 2 Voir l'émission 13 octobre 2010: Les réseaux sociaux : une aide ou un problème pour la vie sociale ? Ecouter 14 Mai 2010: Internet, smartphones, réseaux sociaux : chéri, débranche! Voir l'émission 27 Avril 2010: La cyberdépendance, Radio Dofus. Ecouter 20 février 2010: France 24, Dossier Libéralisation du marché de jeux d'argent en ligne. V endredi 30 Octobre 2009: "Le Buzz", Une émission de LCI. Pour Mac ici Podcast Ecouter Ecouter extrait audio Leslie, Artiste. L’addiction numérique, un mal croissant chez les jeunes.

A Singapour, comme dans un nombre grandissant de pays, des psychiatres militent pour que l'addiction aux smartphones soit reconnue comme un trouble psychologique. Avec la Corée du Sud, la Chine et Taïwan, la cité-Etat est l'un des pays d'Asie les plus concernés par ce phénomène. L’addiction au smartphone, un trouble psy ? Singapour et Hong Kong détiennent d’ailleurs le record régional du plus grand nombre d'utilisateurs de smartphones par habitant, selon un rapport publié l'an dernier par le cabinet d'étude Nielsen. 87% des 5,4 millions de Singapouriens sont ainsi munis d'un téléphone multifonctions, contre 65% aux Etats-Unis. Ils passent en moyenne 38 minutes par session sur Facebook, soit presque deux fois plus que les Américains, selon la société Experian.En France, les dernières études menées établissent à 40 % le pourcentage de Français qui utilisent l'internet mobile, c'est-à-dire depuis leurs smartphones et tablettes*.

Chez les jeunes de 15 à 29 ans, ce taux grimpe à 79 % ! Comment devient-on accro au numérique ? Atlantico : Portables, tablettes, ordinateurs, les nouvelles technologies nous entourent. Elles sont partout : au bureau, à la maison, dans les magasins… Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. L’addiction se manifeste par un décrochage de la vie sociale : refus de participer à des repas de famille, moins de sorties en couple, abandon de ses responsabilités de parent...

Pour les enfants cela commence par l’absence de présence au repas du soir et cela peut aller jusqu’à la déscolarisation. Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Pour lire les autres épisodes de notre série de la semaine sur les Nouvelles addictions, consultez notre dossier : ici. Je m'abonne. Les comportements addictifs liés à l'usage du numérique. Journée sans téléphone mobile : et si on décrochait ? Pour l’expert en comportement Thierry Le Fur, il est indispensable de trouver « les conditions d’un usage adapté ». Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Marlène Duretz Une journée sans téléphone mobile ? Depuis 2001, Phil Marso, instigateur de la journée mondiale sans téléphone mobile, encourage à réfléchir sur le « mobilou » chaque 6 février, le jour de la saint Gaston – et sans déplaire à Nino Ferrer et à son « téléphon qui son’/Et y a jamais person’ qui y répond ».

Autant demander l’impensable et tenir à l’impossible une majorité de détenteurs de ce doudou connecté, que 60 % des Français consultent dans la première heure suivant leur réveil et que 30 % dégainent entre dix à vingt-cinq fois par jour, et 13 % cinquante fois et plus. En considérant que les enfants sont, dès l’âge de 2 ans, derrière les écrans, « nous serons en moyenne connectés plus de cent mille heures, à l’échelle d’une vie, comptabilise Thierry Le Fur.

A quoi reconnaît-on une addiction numérique ? Dans notre vie, nous serons connectés 100.000 heures : est-ce "humainement" possible. Une jeune femme chinoise devant des écrans de télévisions. (GREG BAKER / AFP) Depuis 2012 nous sommes hyperconnectés. Plus de mobiles (smartphones, tablettes…) actifs que de français, joignables à 99% ; une TV 100% numérique et donc des "box" aux forfaits illimités : en use-t-on ou en abuse-t-on ? Lors d’une vie serons-nous connectés 100.000 heures : si oui, de bons repères et de justes équilibres entre vie "réelle et virtuelle" seront indispensables pour notre qualité de vie privée et au travail. 100.000 heures de connexion : comment est-ce possible ? Nous vivrons près de 80 ans, en partie derrière nos écrans. Or selon les chercheurs de l'Einstein Medical Center de Philadelphie, à "six mois plus du tiers des américains sont déjà familiarisés avec les smartphones": des bébés ne glissent-t’ils pas déjà leurs doigts comme le font leurs parents sur des tablettes ?

Plus de 100 000 heures, le calcul est simple : 80 (ans) X 365 (jours) X 5 (heures) = 146 000 heures ! Addiction Numérique. Selon de récente études , l’addiction numérique ou la Toxicomanie numérique constitut ,un véritable danger pour la santé ,pour Le Professeur Guy Almes celle-ci créer chez le Toxicomane numérique trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau » . En outre il faut notez qu’elle est particulièrement vérifiée chez les adolescents.

Pour un certain nombre d’entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux en ligne sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Si pour les psychanalystes, aucune technologie ne porte en elle-même d’effet addictogène, l’addiction ne pouvant être générée que par une pratique particulière de l’objet en cause, liée à d’autres facteurs complexes (situation du sujet, environnement familial, contexte social…), la cyberdépendance semble prendre de l’importance.car 6 à 8 % des internautes seraient ainsi dans l’usage excessif ou dépendant du réseau informatique. Source : AFP. Réseaux sociaux: tu les aimes ou tu les quittes - L'Express Styles. Après les attentats contre Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, en janvier dernier, Jean-Charles, un graphiste parisien de 38 ans, a "fait le ménage dans ses amis". Comprenez ses amis Facebook, un terme à prendre au sens large, car, à l'époque, il en comptait... plus de 800.

En quelques jours, entre les commentaires racistes et la profusion d'images et de vidéos anxiogènes, son mur est devenu un "défouloir". "Au départ, j'ai culpabilisé de retirer ces personnes de mon compte, confie-t-il. Mais, très vite, j'ai réalisé que je m'étais allégé d'un poids. Leurs réactions à chaud m'offensaient. Puis il y a eu les attentats du 13 novembre. Guy Birenbaum contre la dictature du tweet Même si elle est encore marginale -68 % des Français sont inscrits à un réseau social et passent en moyenne 1 h 29 par jour sur ces espaces (1)- la fronde a convaincu de nombreux people et intellectuels.

Même Lena Dunham, créatrice de la série Girls, a engagé un community manager pour gérer son compte Twitter. Le numérique est-il addictif. Et bien selon moi c’est non, car Internet est me semble t-il plutôt un nouveau support de nos addictions qu’une nouvelle addiction en tant que telle. Et pour bien comprendre où se situe le problème addictif, il faut prendre conscience que vivons avec Internet dans un véritable univers parrallèle, une seconde vie comme le proclamait le célèbre réseau second life.

Pour illustrer cette réalité bien tangible, je citerai la formule du Professeur Guy Almes, spécialiste des addictions numériques et qui nous dit de façon un peu provocatrice, qu’ il y aurait 3 formes de mort, la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau. En fait, Internet serait un accélérateur ou un révélateur de nos tendances addictives ? Oui car il donne des réponses immédiates et très faciles d’accès à tous le monde.De plus, Internet est un formidable espace de socialisation en tout cas en apparence, tout dépend ce que l’on définit par socialisation.

Quelles sont les spécificités de l’addiction à Internet ? Conduites addictives chez les adolescents – Une expertise collective de l’Inserm | Salle de presse | Inserm. Télécharger la synthèse de l’expertise collective. En France, les niveaux de consommation de certaines substances psychoactives, en particulier l’alcool, le tabac et le cannabis, demeurent élevés chez les adolescents, en dépit des évolutions de la réglementation visant à limiter l’accès des mineurs à ces produits et des campagnes de prévention répétées.

©Fotolia Pour répondre à cette demande, l’Inserm a réuni un groupe pluridisciplinaire d’experts en épidémiologie, santé publique, sciences humaines et sociales, addictologie, neurosciences et communication. Les experts ont notamment constaté une modification des usages et des modes de consommation de certaines substances psychoactives, comme par exemple l’alcoolisation ponctuelle importante qui tend à se développer chez les adolescents. L’adolescence, période de vulnérabilité L’adolescence s’accompagne de nombreux changements physiologiques et physiques, mais c’est également une étape de maturation et d’évolution psychologique complexe. Addiction au numérique : peut-on vivre déconnecté ? Il est parfois difficile de se détacher de la spirale infernale du numérique. En 2014, 28 millions de Français possédaient un smartphone et neuf millions avaient une tablette tactile.

De plus, les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter comptaient jusqu'à 32 millions d'inscrits. L'addiction au numérique frappe alors de nombreuses personnes. Celles-ci peuvent consulter leur smartphone 100 fois par jour et se précipiter à la moindre alerte ou notification. Le documentaire Digital Detox s'est inspiré de cette dépendance. Michel Lejoyeux, un professeur de psychiatrie et d'addictologie à l'université Paris 7, estime que le problème n'est pas de savoir s'il est possible de vivre déconnecté ou non. On peut avoir une relation complètement passionnelle et exagérée vis-à-vis du téléphone.

Quant à l'écrivain Thierry Crouzet, il considère que la dépendance à Internet peut causer un trouble physique tel que des crises d'angoisse ou encore un trouble social. Lire la suite. Trop d'écrans : les risques pour la santé. Addiction à Facebook ou Twitter, aux jeux vidéos, aux jeux d'argent en ligne ; besoin compulsif de consommer de l'information... Les nouvelles technologies ont créé de nouvelles dépendances, qui, à la longue, peuvent devenir toxiques. Le point avec le psychiatre Michel Hautefeuille. Laurence Folléa Anne Pichon Sommaire Quelques conseils Il n’existe aucune statistique pour dire s’il y a aujourd’hui davantage de personnes dépendantes aux écrans, mais le psychiatre Michel Hautefeuille, spécialiste des cyberaddictions, et auteur, avec Dan Véléa, des Addictions à Internet, de l’ennui à la dépendance (Payot) voit arriver de plus en plus de monde à sa consultation « aussi parce que le public est plus sensibilisé par les médias ».

Les risques, pour les plus fragiles : isolement social, faillite, perte d’emploi, perte de désir. « Notre société est tout entière organisée autour d’une triple injonction, la performance, le bonheur et la gloire éphémère, poursuit le psychiatre. Quelques conseils. 3 - L'addiction à Internet existe-t-elle. Dans notre vie, nous serons connectés 100.000 heures : est-ce "humainement" possible. Journée sans téléphone mobile : et si on décrochait ? Catalogue SUDOC. Calaméo - Les comportements addictifs liés à l'usage du numérique. Mulhouse | La cyberdépendance touche toutes les tranches d’âge de la société. L’antenne, dédiée à la cyberdépendance dans le Haut-Rhin, est située à l’association Le Cap à Mulhouse. L’addiction aux jeux vidéo et aux jeux d’argent connaît une augmentation importante ces dernières années.

L’un des psychologues de la structure nous livre son approche de ce phénomène de société. Le 29/08/2012 05:04 par Textes : Sabine Hartmann , actualisé le 22/01/2014 à 11:03 Editions Abonnés - contenu payant Vous êtes déjà abonné ? Vous n’êtes pas encore abonné ? Accédez à votre contenu ainsi qu'a l’intégralité du journal Un en HTML Le journal en PDF dès Les archives sur en PDF. Les accros aux réseaux sociaux sont-ils malades ? ARCHIVÉ Série sur la connectivité – Internet influence-t-il l'emploi du temps des Canadiens?, n° 13. Cette étude vise à développer une meilleure compréhension des répercussions sociales liées à l'utilisation d'Internet au Canada.

Bien qu'un grand travail ait été fait quant aux aspects de la pénétration et de l'utilisation d'Internet, cette étude se fonde sur les données de l'Enquête sociale générale, cycle 19 Emploi du temps pour mieux comprendre comment l'utilisation personnelle d'Internet cadre dans la vie quotidienne des Canadiens. L'enquête fait état, par l'entremise d'un journal de l'emploi du temps, des activités des répondants sur une période de 24 heures, permettant de comparer en détail la façon dont les grands internautes, les internautes modérés et les non-internautes aménagent leur emploi du temps.

Les grands internautes ont passé plus de temps seuls pendant la journée de référence que les non-internautes, même si l'on compare des gens du même contexte social et démographique. Internet Addiction and Online Addiction. Ipl2: Information You Can Trust. Jean-Charles Nayebi : « Il n'y a pas encore de code de conduite »