Quand Jean-Clément Martin ré-exécute le roi. Les habitués de ce site savent bien que parmi les auteurs qu’il faut dévorer, au sujet de la Révolution française, Jean-Clément Martin arrive en tête de mon classement personnel.
Ses travaux, réfléchissant notamment à la place de la violence dans le processus révolutionnaire et dans la mémoire de celui-ci, sont toujours extrêmement nuancés et innovants, et sa position de chercheur particulièrement reconnu lui permet occasionnellement de s’aventurer sur des terrains qui, pour d’autres, seraient bien plus risqués. Quelques années après avoir produit une des meilleures biographies de Robespierre, et après avoir beaucoup creusé la question de la « Terreur » dont il réfute l’existence en tant que système organisé de gouvernement, il s’attaque désormais à l’exécution de Louis XVI et aux débats qui y ont conduit, avec toujours le même résultat passionnant. Louis XVI est au cœur des débats ces derniers mois. WordPress: J'aime chargement… Monarchie constitutionnelle, l'expérience de 1791-1792. Après avoir mis fin à l'Ancien régime et à la monarchie absolue, la Révolution française met en place d'un nouveau régime politique : la monarchie constitutionnelle.
Elle constitue « une avancée démocratique » de par la nature de ses institutions même. S'inspirant du modèle anglais, la constitution émane de la nation et pose les règles du gouvernement. L'Assemblée nationale, qui représente la nation, incarne désormais le droit face au monarque détenteur du pouvoir excécutif. 21 janvier 1793 : le roi Louis XVI est guillotiné. Hors de Paris, il faut se défier des exagérations des journaux militants comme l’écrit le Journal de Marseille le 29 janvier.
Les réactions demeurent largement méconnues dans tout le pays. A l’étranger, les journaux dénoncent l’événement comme le cite le Courrier de Strasbourg le 2 février à partir d’une gazette allemande. La décision est alors prise de faire entrer Le Pelletier au Panthéon, en même temps qu’il faudrait faire sortir Mirabeau – expulsion qui n’aura lieu qu’en septembre 1794.
Les liaisons dangereuses de Marie-Antoinette - Ép. 3/4 - Histoire du sentiment amoureux. Un bal, une danse et c'est le début d'une histoire d'amour qui dure dix ans, jusqu'à la mort.
Marie-Antoinette, reine de France, vit une passion adultérine à distance avec le comte Axel de Fersen. Ils entretiennent une correspondance souvent codée, parfois caviardée, mais toujours passionnée. Les folles amours des puissants seraient-elles différentes des émotions des simples manants ? Les secrets de la reine, la tragédie amoureuse de la comtesse, l’émoi de marquise, autant de sujets qui plaisent et – disons-le – qui énervent aussi quand l’histoire se limite à décortiquer les sentiments d’un individu et plus souvent de deux. Pourtant, une histoire d’amour est un objet culturel, car elle reflète l’air du temps et car elle fluctue selon le contexte dans lequel elle se construit. Comment entretenir une relation amoureuse à distance ? Sons diffusés : 4°- Les difficultés de la monarchie sous Louis XVI.
Marie-Antoinette sur le bureau de Louis XVI. Il y a quelques semaines, Diane de Vignemont s’interrogeait sur le cadre figurant sur le bureau d’Emmanuel Macron et contenant un portrait du général de Gaulle.
Il en résulta un article du Nouvel Observateur. Mais qu’est-ce que cela signifie d’exposer un portrait sur son bureau ? Essayons d’y réfléchir en prenant l’exemple de Louis XVI. Marie Antoinette et ses enfants - Histoire d'un tableau - ACADÉMIE de CHARTRES. Lorsque Barbey commentait la publication du « Journal de Louis XVI » Barbey se réjouissait surtout du qualificatif de « Nemrod » choisi par Nicolardot, car la chasse tient pleinement lieu de substitut de la guerre pour lui : « le couteau de chasse est un bout d'épée », « il entendait la chasse par masses comme Bonaparte entendait la guerre ».
Louis XVI était donc un roi faussement pacifique et c'est sur le champ de bataille qu'il aurait pu donner le meilleur de lui-même : « Vous auriez vu Louis XVI à Fontenoy [grande bataille du règne de Louis XV], si de son temps il y avait eu un Fontenoy. » Mais Nemrod porte aussi une autre connotation. Il est également perçu comme le modèle du rebelle, celui qui se rebelle contre Dieu. Et cela parle certainement beaucoup à Barbey, qui veut faire de Louis XVI un passionné qui « a laissé aller bas la monarchie parce qu'il avait sa passion, son absorbante passion ». Rebelle contre la monarchie, le roi l'aurait volontairement abandonnée parce qu'il avait trouvé bien mieux que la monarchie. Marie-Antoinette. 21 juin 1791 - La fuite à Varennes. Dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, une berline lourdement chargée s'éloigne de Paris.
À son bord le roi Louis XVI, la reine Marie-Antoinette et leurs deux enfants, Madame Élisabeth, la sœur du roi, et la gouvernante des enfants. Premiers déchirements. Marie-Antoinette d'Autriche. Aux débuts de la Révolution française, elle est placée en résidence surveillée au palais des Tuileries, avec la famille royale.
Louis XVIII Un roi trop bien en chair. Ses excès de table n'étaient pas faits pour améliorer les rhumatismes déformants qui le firent souffrir une partie de sa vie et l'empêchèrent même de monter à cheval.
Peu d'hommes se ressemblent moins que Napoléon et Louis XVIII. Ils ont pourtant un trait en commun : la totale indifférence pour ne pas dire antipathie — qu'ils portent à la médecine, même si le premier lui a rouvert ses facultés et si le second lui a fondé une académie. Mais leurs points de vue ne sont pas les mêmes. Si l'empereur est avant tout frappé par l'inefficacité de ce qui s'appelle encore l'art de guérir, le corps du roi podagre est très tôt le siège de rhumatismes déformants que sa goinfrerie légendaire rend encore plus douloureux — il n'est plus capable depuis l'Ancien Régime de se tenir à cheval. Aussi ne trouve-t-il rien d'assez précieux à offrir à ceux, médecins ou pas, qui les atténuent ou, mieux encore, qui lui font traverser des moments sans souffrances.
Louis XVIII. Louis XVIII — né à Versailles le 17 novembre 1755 sous le nom de Louis Stanislas Xavier de France, et par ailleurs comte de Provence (1755-1795) — est roi de France et de Navarre du 6 avril 1814 au 20 mars 1815 puis du 8 juillet 1815 à sa mort, le 16 septembre 1824, à Paris.
Il meurt sans descendance et est inhumé à la basilique Saint-Denis. Il est le dernier monarque français à recevoir ce privilège, et également le dernier mort sur le trône, les deux suivants ayant été renversés. Son frère puîné, le comte d’Artois, lui succède sous le nom de Charles X.