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L'ère du moi

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Influenceurs : quelle est l'impact d'Instagram sur le tourisme mondial ? Plages idylliques désertes, sommets enneigés immaculés, rues colorées… C’est officiel : dans la course au cliché parfait, Instagram a ruiné les plus jolis endroits de la planète !

Influenceurs : quelle est l'impact d'Instagram sur le tourisme mondial ?

Quand vous cherchez le hashtag « travel » dans Instagram, vous tombez sur 380 millions de résultats - à la louche. Sous vos yeux ébahis défilent des clichés idylliques, où posent des gens magnifiques. Toute la magie de ces photos réside dans l’impression que les instagrameurs qui les postent sont seuls au monde, et qu’ils partagent comme un secret leur petit coin de paradis. Dans un autre style, les offices de tourisme ont aussi flairé le bon filon et font la promotion d’attractions ou de restaurants sur des comptes dédiés, toujours avec des mises en scène qui font rêver. Me Meme. Presented at the Theorizing the Web 2014 conference in Brooklyn, New York, on April 26 With social media, the compelling opportunities for self-expression outstrip the supply of things we have to confidently say about ourselves.

Me Meme

The demand for self-expression overwhelms what we might dredge up from “inside.” So the “self” being expressed has to be posited elsewhere: We start to borrow from the network, from imagined future selves, from the media in which we can now constitute ourselves. Conscience de soi : Je est un autre. « Les réseaux sociaux nous poussent de plus en plus vers le pathos et de moins en moins vers la réflexivité » - Revue Des Deux Mondes. Pauline Escande-Gauquié est sémiologue et maître de conférences à Paris-Sorbonne-CELSA.

« Les réseaux sociaux nous poussent de plus en plus vers le pathos et de moins en moins vers la réflexivité » - Revue Des Deux Mondes

Déjà auteur de Tous selfie ! N'ayez plus honte : vos Selfies vous rendent (post) humains. Silicon Valley, hiver 2010 : Apple rajoute une petite caméra à l'avant de son nouvel IPhone.

N'ayez plus honte : vos Selfies vous rendent (post) humains

Une modique évolution qui semble tenir davantage du glissement que de la révolution technique. « Je selfie donc je suis » : les métamorphoses du moi à l’ère du virtuel. Je selfie donc je suis – Les métamorphoses du moi à l’ère du virtuel de Elsa Godart, Editions Albin Michel, 2016, 224 pages, 16 € « Ainsi, ce moment où le sujet humain a basculé par le biais du numérique dans un nouveau rapport à lui-même et au monde, on pourrait aujourd’hui l’appeler le stade du selfie, tant c’est moins, en réalité, le monde qui a changé que la perception que nous en avons et, tant ce changement de perception est illustré par l’immixtion entre lui et nous de cet objet hybride omniprésent à la fois téléphone, écran, appareil photo et ordinateur, que nous qualifions d’intelligent et que nous appelons smartphone ».

« Je selfie donc je suis » : les métamorphoses du moi à l’ère du virtuel

Le selfie, une révolution technologique Dans son essai, Je selfie donc je suis, Elsa Godart prend la mesure d’un rituel au premier abord anecdotique mais qui bouleverse, néanmoins, nos modes de vie : le selfie. Une rupture majeure de nos usages portée par la démocratisation et l’avènement du téléphone portable. Comment le numérique révolutionne notre manière de penser. Chroniques d’experts Digital Le 03/10/2018 © Getty Images Le développement des modes de communication numériques suppose une « technologie de l’intellect » singulière, pour appréhender le virtuel et traiter l’information avec un sens critique.

Comment le numérique révolutionne notre manière de penser

L’avènement du digital est vecteur de transformations majeures, sur le terrain économique et politique. Le marketing de soi, une nécessité aujourd'hui. Moi et les réseaux sociaux : le difficile pari de la transparence. La transparence s’impose peu à peu comme une véritable norme sociale dans le cadre de la mise en scène de soi sur les réseaux sociaux et autres plateformes en ligne.

Moi et les réseaux sociaux : le difficile pari de la transparence

Éclairage. Internautes, mobinautes, blogueurs ou influenceurs, nous nous sommes tous mis en scène d’une manière ou d’une autre via les médias numériques. Que ce soit sur Facebook, Tumblr, Instagram ou YouTube, les représentations audiovisuelles de notre vie et de nos expériences sont devenues des pratiques sociales à part entière. Les outils s’étant démocratisés et adaptés aux usages, il a très vite été possible de modifier de manière assez positive les contenus liés à notre apparence. « Nothing to hide » : n'avoir « rien à cacher » n'est pas un argument. « Je n’ai rien à cacher », « je n’ai rien de fait de mal ni d’illégal donc peu importe si on m’espionne ».

« Nothing to hide » : n'avoir « rien à cacher » n'est pas un argument

C’est l’argument auquel se heurtent systématiquement les défenseurs de nos libertés numériques. Mais n’avoir « rien à cacher », et accepter de livrer toutes ses données à Facebook, Google et à une multitude de services « gratuits » tout en sachant, de façon plus précise depuis les révélations d’Edward Snowden, que ces données alimentent directement la surveillance de masse : est-ce vraiment un raisonnement tenable sur le long terme ? Politique des identités versus clash des civilisations. Souvenez-vous du début des années 1990… Epoque proche, mais qui paraît si lointaine. Le Mur de Berlin venait de tomber, entraînant le constat de faillite du monde communiste en Europe. En un temps record, une civilisation tout entière, le soviétisme, avec ses rituels, son architecture spécifique, ses modes de vie, venaient d’être engloutie dans la zone d’oubli. A cette époque, s’affrontaient deux visions de l’histoire rivales. Freud: le ça, le moi et le surmoi.

La topique freudienne du ça, du moi et du surmoi : La révolution opérée par Freud est assez simple : la théorie psychanalytique consiste à détruire, à désintégrer le sujet humain, tel que Descartes puis Kant l’avaient défini, sujet défini comme être doté d’une faculté de représentation, à savoir la Conscience. « L’identité n’existe que dans la mesure où elle est un problème » « L’identité ».

« L’identité n’existe que dans la mesure où elle est un problème »

Le tout dernier ouvrage de Nathalie Heinich revient sur ce terme, aux connotations si nombreuses qu’elles en deviennent souvent illisibles. La sociologue (dé)construit ainsi, pas à pas, les questions que soulève ce mot. The Conversation France publie ici un extrait, issu de la postface de l’ouvrage L’identité à l’épreuve de la judéité, titre éponyme d’un article plus ancien, engageant de façon très personnelle la chercheuse dans sa « quête ».

The Constant Consumer. The Constant Consumer Amazon’s mission is to make customer identity more primary than citizenship.

The Constant Consumer

Stéphane Simon : cet artiste qui transpose le selfie à la Grèce Antique. L'artiste Stéphane Simon en est persuadé : la pratique du selfie signe un basculement de civilisation qu'il s'entend parfaitement à mettre en scène. Rencontre avec un amoureux de ce geste obsessif. Finsta, moins selfish ? Heureux qui comme "Moi, Je" Avec la sociologue Eva Illouz. Des cours de yoga aux applis pour méditer, en passant par les coachs personnels et les indices étatiques de prospérité, il semble bien que le bonheur soit devenu une véritable obsession de notre société.

Idéal du Moi - Moi idéal. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Individu. Du Je triomphant au Moi éclaté... L'individu a une histoire. Et cette histoire pourrait débuter aux XIVe et XVe siècles. The Century of the Self - Part 1: "Happiness Machines"