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L'Asie du Sud et de l'Est : les enjeux de la croissance

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NIGERIA. Les marées noires oubliées du delta du Niger. Nous avons atteint les bords de la marée noire, près du village d’Otuegwe, après avoir longtemps marché dans les champs de manioc. Devant nous s’étendaient les marécages. Nous avons senti le pétrole bien avant de le voir. Une odeur infecte de garage et de végétation en décomposition imprégnait l’air. Plus nous avancions, plus cette puanteur devenait insoutenable. Un peu plus loin, nous avons nagé dans des flaques de brut léger nigérian, le meilleur du monde. Parmi les centaines d’oléoducs vieux de quarante ans et rongés par la rouille qui ont envahi le delta du Niger, il y en a un qui a déversé du brut pendant des mois. Forêts et terres agricoles ont alors été recouvertes d’une couche brillante de liquide huileux. “Les compagnies pétrolières veulent notre mort” Ce désastre est abondamment couvert par les médias du monde entier. C’est la capitale mondiale de la pollution pétrolière. “On déplore plus de 300 marées noires chaque année”

Les Bons Profs - Mumbai : modernité, inégalités. Les Bons Profs - Les défis de l'Asie du Sud-Est. Pourquoi la démographie chinoise ne se relèvera pas. Entre la Chine et l'Inde, le rapprochement de la carpe et du lapin. La croissance en Asie : l'Inde se redresse mais le Japon reste à la traîne. Pour ceux qui en doutaient encore… le soleil se lève toujours bien à l’est !

L’Asie est en effet devenue la locomotive de la croissance mondiale. "Depuis l’été 2016, 66% de l’augmentation du PIB mondial provient de cette région du globe", a calculé Mathilde Lemoine, du groupe Edmond de Rothschild. Malgré un léger fléchissement du géant chinois, tête de file du continent, l’économie asiatique devrait maintenir un bon rythme de croissance cette année (+5,5%, après +5,6% en 2017).

"Le seul gros risque pour le continent serait celui d’un durcissement de la politique commerciale américaine" , estime Olivier de Boysson, économiste à la Société générale. Du côté des principaux Etats de l’Asean (Indonésie, Malaisie, Philippines, Thaïlande et Viêtnam), le PIB devrait croître de 5,2%, selon les prévisions du FMI, grâce au rebond des prix des matières premières et à la reprise du commerce mondial. >> À lire aussi - “Les actions japonaises pourraient encore gagner plus de 50% !”

Economies asiatiques : la redistribution des cartes. 2017: vers un nouvel ordre mondial? (3/4) : Asie : le grand vainqueur ? Ce matin direction l'Asie, ce continent devenu le moteur de la croissance mondiale. Mais pour combien de temps? La Chine peut-elle rester l'atelier du monde alors que sa consommation et son niveau de vie intérieurs augmentent? Comment s'organise la concurrence avec le Japon, la Corée et l'Inde? Si la réalité est peut-être un peu plus contrastée, avec un rythme de croissance en baisse, des économies basées sur un endettement très important qui commence à inquiéter, une fuite des capitaux qui se chiffre en milliards de dollars ; le fait est que les reconfigurations internationales (le repli américain, le déclin de l’Europe) pourraient permettre au continent asiatique de tirer son épingle du jeu.

Alors dans quelle mesure Pékin peut sortir gagnant du recul des occidentaux ? Des incertitudes demeurent, modèle de croissance à bout de souffle, endettement, tensions autour de différends territoriaux également. Une émission préparée par Clémence Allezard. Japon - Chine : concurrences régionales, ambitions mondiales. Japon - Chine : concurrence régionale, ambitions mondiales - TS - Cours Géographie.

Le dessous des cartes - Vers une nouvelle route de la soie. Cartographie- Les nouvelles routes de la soie. Mondialisation. Avec sa nouvelle route de la soie, la Chine lance des projets par millions. Xi Jinping a présidé pendant deux jours un sommet rassemblant à Pékin une centaine de pays autour de son projet de “nouvelle route de la Soie”.

Un succès économique et diplomatique qui ne fait pourtant pas l’unanimité. Le sommet de la nouvelle route de la Soie – ou Obor, pour “One Belt, One Road”, traduction littérale du nom chinois du projet, “Une ceinture (terrestre), une route (maritime)”, qui consiste à relier par de nouvelles infrastructures l’Asie, l’Europe et l’Afrique – s’est terminé le 15 mai à Pékin sur une “déclaration commune” signée par 30 pays. Vingt-neuf chefs d’État et de gouvernement étaient présents, dont Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, et une centaine de pays étaient représentés. La Chine a annoncé à l’issue du sommet que 68 pays étaient désormais officiellement associés au projet, et que 270 accords de coopération avaient été signés. Le président Xi Jinping a déclaré que ce rassemblement deviendrait un rendez-vous annuel.

“Des investissements bienvenus” Le Dessous des cartes - L'ASEAN, une future union asiatique ? Le conflit des îles Senkaku/Diaoyu. Terres agricoles, terres rares, la stratégie à long terme de la Chine.