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Histoire

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Plages de mémoire. J’ai eu la chance de vivre les célébrations du débarquement il y a 15 ans, pour les 60 ans de cette bataille capitale pour la libération du continent européen.

Plages de mémoire

A l’époque, parmi les 20 chefs d’Etat rassemblés sur les plages du débarquement se retrouvaient entre autre Georges Bush, Elisabeth II, Jacques Chirac, Gerhard Schröder et Vladimir Poutine. France Culture - De son militantisme marxiste à son... Comment les émotions ont fait la Révolution (1789-1795) La Révolution française est le lieu des émotions les plus extrêmes.

Comment les émotions ont fait la Révolution (1789-1795)

Quel autre moment historique, en effet, peut se prévaloir de concentrer une telle densité émotionnelle ? Les émotions sont associées au peuple et le peuple est coupable de la Terreur, de la guerre de Vendée. Il est en proie à toutes les émotions les plus extrêmes, de la peur à la joie, de la jouissance à la colère et porte la responsabilité des pires excès. De cette lecture effectuée par les contemporains comme par les auteurs qui se sont par la suite intéressés à la Révolution, naît chez beaucoup une condamnation des passions et l’aspiration à vouloir les contenir. Derrière le bannissement des passions, pourtant, c’est la mise à distance du peuple qui se dessine. La récente sortie en salles du film de Pierre Schoeller Un peuple et son Roi tranche avec les représentations habituellement proposées de la Révolution française en ceci qu’il donne à voir les événements du point de vue de héros populaires.

Bibliographie : Marseille, Rafle du Vieux-Port. France Culture - Quatorze survivants du camp d'Auschwitz... France Culture - Ravensbrück était le seul camp de... France Culture - "Les enfants à qui je raconte posent... Massacre du 17 octobre 1961: n’oublions jamais. Le massacre du 17 octobre 1961 est la répression meurtrière, par la police française, d'une manifestation d'Algériens organisée à Paris par la fédération de France du FLN.

Massacre du 17 octobre 1961: n’oublions jamais.

Contexte historique[modifier | modifier le code] Pendant l'été 1961, la guerre d'Algérie entre dans une phase critique. Les négociations entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), émanation du FLN, en vue de la prochaine indépendance algérienne, provoquent des dissensions dans chaque camp. Les groupes ultra de l'OAS et les partisans de l'Algérie française au sein de l'appareil d'État tentent de contrecarrer le processus, alors que du côté du FLN se joue entre courants internes l'accès au pouvoir du futur État algérien[B 2]. Fin août, le FLN reprend plus intensément ses attaques contre les policiers, amplifiant la frustration de ces derniers qui désapprouvent la « lenteur » et l'« indulgence » de la justice à l'égard des commandos appréhendés précédemment[1]. Guerre d’Algérie : Emmanuel Macron reconnaît qu’Ali Boumendjel a été « torturé et assassiné » par l’armée française.

La mémoire franco-algérienne est depuis longtemps source de crispations.

Guerre d’Algérie : Emmanuel Macron reconnaît qu’Ali Boumendjel a été « torturé et assassiné » par l’armée française

Le président Emmanuel Macron fait un geste, a annoncé l’Elysée. Il a reconnu, mardi 2 mars, « ce que Malika Boumendjel [veuve de l’avocat et dirigeant nationaliste, morte en août 2020] aurait voulu entendre », qu’Ali Boumendjel a bel et bien été « torturé et assassiné » par l’armée française pendant la guerre d’Algérie en 1957. A l’époque, le meurtre avait été maquillé en suicide. Article réservé à nos abonnés Lire aussi France-Algérie : la réconciliation mémorielle à la peine. Le centenaire de Primo Levi. Commémorer Primo Levi On commémore aujourd’hui le centenaire de l’écrivain Primo Levi, prisonnier numéro 174 517 à Auschwitz.

Le centenaire de Primo Levi

Né le 31 juillet 1919, l’Italien met fin à ses jours le 11 avril 1987. Par nécessité de témoignage, il devient écrivain et publie l’œuvre majeure Si c’est un homme en 1947, suivi d’une douzaine d’ouvrages sur l’horreur des camps. Primo Levi est l’un des premiers à mettre en œuvre un devoir de mémoire, l'un des premiers aussi à lutter contre l’oubli et contre le négationnisme de la Shoah. Le Passage d'un témoin de Philippe Mesnard est une biographie complète, accompagnée de documents rares. « Shoah », « Sobibor », les « Quatre sœurs » : une œuvre au service de la mémoire.

Pas d’images d’archives, aucune reconstitution, axé sur la parole des témoins directs, rescapés des camps ou nazis, et sur les paysages du crime : avec « Shoah », film titanesque, Claude Lanzmann a bouleversé son époque.

« Shoah », « Sobibor », les « Quatre sœurs » : une œuvre au service de la mémoire

Le Monde | • Mis à jour le | Par Jacques Mandelbaum Avec Shoah, documentaire sorti en 1985 et consacré à l’extermination des juifs durant la seconde guerre mondiale, Claude Lanzmann fut et restera l’auteur d’un film d’une envergure exceptionnelle dans l’histoire du cinéma comme dans celle des idées et des mentalités. Ce monument, d’emblée reconnu comme tel, a bouleversé son époque et il faut aujourd’hui rassembler ses souvenirs pour comprendre l’onde de choc qu’il a suscitée. Premier choc : la portée historique du film, qui révèle par le détail au grand public l’existence et le processus d’un génocide partiellement occulté de la mémoire collective depuis l’après-guerre.

Insoutenable réalité. Saint-Etienne : deux femmes méconnues ont sauvé près de 200 juifs pendant la dernière guerre. Tout débute dans l’entre-deux guerres.

Saint-Etienne : deux femmes méconnues ont sauvé près de 200 juifs pendant la dernière guerre

Quand deux femmes d’une petite trentaine d’années, Marinette Guy, une jeune Lyonnaise, et Juliette Vidal, une jeune Stéphanoise fille de médecin, toutes deux catholiques pieuses et impliquées, fondent l’Aide aux mères, une structure d’accueil et de prise en charge de mères en difficultés et de leurs enfants. Tout se passe à Saint-Etienne. Ce dispensaire va devenir d’un des rouages de la résistance locale, l’un des foyers de mise en sécurité de nombreux enfants juifs notamment, réfugiés en zone libre. Parents et enfants sont alors placés dans des familles dans la région stéphanoise, en concertation avec l’association juive OSE qui intervient en faveur des enfants qui nécessitent d’être cachés et mis en sécurité. Marinette et Juliette n’hésiteront pas également à se lancer dans la production de faux papiers pour les mères et leurs enfants, tout comme pour les groupes de résistants éparpillés dans les collines ligériennes.

Il était une fois… Monique Hervo, l’âme têtue de La Folie. Cet article a été publié dans Le Monde du 18 octobre 2001 Elle croyait avoir oublié Shakespeare.

Il était une fois… Monique Hervo, l’âme têtue de La Folie

17 octobre 1961: la guerre d’Algérie en France est une «histoire encore en chantier»

Culture, civilisations

« Pour combattre la rhétorique de l’extrême droite, il faut admettre que l’immigration des ex-colonisés est une réalité planétaire » Chronique.

« Pour combattre la rhétorique de l’extrême droite, il faut admettre que l’immigration des ex-colonisés est une réalité planétaire »

Troublant télescopage : alors que les séquelles du colonialisme sont de plus en plus couramment invoquées pour expliquer différents dysfonctionnements sociaux – racisme, discriminations, bavures policières –, la guerre d’Algérie, paroxysme de la violence coloniale française, n’apparaît plus comme le premier ferment de préjugés racistes. Un Français d’origine algérienne peinerait aujourd’hui à se référer aux exactions de l’armée française dans les djebels pour expliquer les préjugés qui le visent.

Marine Le Pen peste contre l’idée de repentance à l’égard d’Alger, mais prétend tourner le dos aux racines « Algérie française » de son organisation et au passé de son père, accusé d’avoir pratiqué la torture (ce qu’il a toujours nié). Cet effacement progressif traduit le mécanisme de normalisation historique d’un événement qui a si longtemps instillé son poison dans la société française. Cette année-là, Paris Match pouvait titrer « Les “bicots” sont-ils dangereux ?

Les routes de l'esclavage (1/4) - 476-1375 : au-delà du désert - Regarder le documentaire complet. Après la chute de Rome en 476, les peuples (Wisigoths, Ostrogoths, Berbères, Slaves, Byzantins, Nubiens et Arabes) se disputent les ruines de l’Empire.

Les routes de l'esclavage (1/4) - 476-1375 : au-delà du désert - Regarder le documentaire complet

Tous pratiquent l’asservissement – "esclave" viendrait du mot "slave". Mais au VIIe siècle émerge un Empire arabe. Au rythme de ses conquêtes se tisse, entre l’Afrique et le Moyen-Orient, un immense réseau de traite d’esclaves, dont la demande ne cesse de croître et qui converge vers Bagdad, nouveau centre du monde.

Après la révolte des Zanj – des esclaves africains –, qui s’achève dans un bain de sang, le trafic se redéploie vers l’intérieur du continent. Deux grandes cités commerciales et marchés aux esclaves s’imposent : Le Caire au nord, et Tombouctou au sud, place forte de l’Empire du Mali d’où partent les caravanes. Les routes de l'esclavage Partie 2. Les routes de l'esclavage Partie 3. 1789 - 1888 : Les nouvelles frontières de l'esclavage. France Culture - Simone Veil a 16 ans quand elle est... “Game of Thrones montre que les... - Philosophie magazine. Gloire au 17e - Marc Ogeret. France Culture - En 1987, Germaine Tillion nous faisait...

France Culture - Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale,... France Culture - "Le voeu que nous avons tous si souvent... PAUVRE PETIT GARÇON. France Culture - Pionnier et théoricien du "satyagraha",... France Culture - La Fin de l’homme rouge fait résonner les... Le Monde - Elle ne s’était jamais arrêtée de combattre,... France Culture - L'historien Johann Chapoutot analyse une...

ARTE - Derrière les histoires de voisinage du 209, rue... France Culture - Quand elle est déportée à Auschwitz en... France Culture - Malgré ses 94 ans, Ginette Kolinka... France Culture - Entre 1975 et 1979, le régime des Khmers... France Culture - La libération d’Auschwitz donne lieu... France Culture - "Oublier le passé, c’est se condamner à... France Culture - "Écrire ce livre est un acte de mémoire... Le Vent Se Lève - LE 21 JANVIER 1793, LE ROI LOUIS XVI EST...

ARTE - « Ce documentaire s'adresse à toutes les... Vérification de sécurité nécessaire. France Culture - Le déplacement d'Angela Merkel à... Une Stolpersteine pour Eva (1/2) : A la recherche d'une inconnue. En 1993, le sculpteur et artiste allemand Gunter Demnig, entame un travail sur les victimes du 3ème Reich, destiné à leur rendre une histoire individuelle. Il crée et encastre, au départ illégalement, sur les trottoirs de plusieurs villes allemandes de petits carré de métal de 10 cm de côté sur lequel il grave à la main, le nom, la date de naissance et le destin individuel de la victime devant le dernier lieu où elle vécut librement.

Il baptise ces pierres Stolpersteine, littéralement pierres d'achoppement, pierres sur lesquelles on trébuche. On parle aussi du plus grand mémorial décentralisé du monde. Claire Kaiser. Notre-Dame en flammes, collapsologie d’une cathédrale. « Beate et Serge Klarsfeld, les combats de la Mémoire 1968-1978» Exposition gratuite à l'Hôtel de Ville du 4 novembre au 3 janvier 2020. Klarsfeld : deux consciences pour l'humanité Dès le 4 novembre et durant deux mois, le hall d’accueil de l’Hôtel de Ville de Montpellier reçoit l’exposition événementielle « Beate et Serge Klarsfeld, les combats de la Mémoire 1968-1978 ». Un regard posé sur le destin exceptionnel de ce couple qui a fait de sa vie un combat pour la mémoire des victimes de la Shoah. France Culture - Bâtie entre autres par des prisonniers... France Culture - Ce soir là, 100, 150, 200 Algériens, ou...

Le Média TV - OCTOBRE 1961 : LA POLICE FRANÇAISE TUE DES... Le Monde - Le site pourrait contenir jusqu’à 1 100... France Culture - Présentés comme une « bataille », les... France Culture - Jeune avocat, Nelson Mandela s'est levé... Franceinfo - "On s'est battus pour réunir les documents... Hommage à Simone Veil - France Culture. Les deux échappés de la petite reine (1/2) : Gino le Juste. France Culture - 10 juin 1944, Oradour-sur-Glane, 642... France Culture - Qui se souvient de Jean-Baptiste Belley,... 8-Mai : hommage aux éclaireurs de la France libre. Vérification de sécurité nécessaire. Résistance: des historiens et des héros. « Les flammes de Notre-Dame, c’est notre monde qui brûle » Sacre de Napoléon, obsèques de Mitterrand... Notre-Dame de Paris, 850 ans d’histoire.

Alain Soral condamné à un an de prison ferme pour négationnisme. France Culture - Pour le philosophe Michaël Fœssel,... “Il n’y a pas de mémoire sans sélection... - Philosophie magazine. En Espagne, l’homme qui veut en finir avec Franco. Non, les hommes n’ont pas toujours fait la guerre, par Marylène Patou-Mathis (Le Monde diplomatique, juillet 2015) Sur la question de la violence chez les humains, deux conceptions radicalement opposées s’affrontent. Le philosophe anglais du XVIIe siècle Thomas Hobbes pensait que la « guerre de tous contre tous » existait depuis l’aube des temps (Léviathan, 1651). Pour Jean-Jacques Rousseau, l’homme sauvage était sujet à peu de passions et a été entraîné dans « le plus horrible état de guerre » par la « société naissante » (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755).

L’image de l’homme préhistorique violent et guerrier résulte d’une construction savante élaborée par les anthropologues évolutionnistes et les préhistoriens du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Elle a été gravée dans les esprits à la faveur du présupposé selon lequel l’humanité aurait connu une évolution progressive et unilinéaire (1). Dès la reconnaissance des hommes préhistoriques, en 1863, on a rapproché leur physique et leurs comportements de ceux des grands singes, gorilles et chimpanzés. A Amsterdam, le Musée Anne Frank rénové pour entretenir la mémoire. A la frontière suisse, un cimetière juif, point de passage vers la liberté. « Gilets jaunes » : chacun cherche sa révolution. En Allemagne, Karl Münter, ancien bourreau nazi du massacre d’Ascq, ne regrette rien. Rwanda : des parties civiles veulent relancer l’instruction sur le massacre de Bisesero. Des rescapés et des associations accusent les soldats français d’avoir abandonné des centaines de Tutsi à leurs bourreaux en juin 1994.

Le dossier est-il définitivement clos ? Près de vingt-cinq ans après le massacre de Bisesero, au Rwanda, lors duquel plus d’un millier de Tutsi ont été assassinés en juin 1994 par des milices hutu, le rôle des militaires français reste contesté. Lors d’une conférence de presse, vendredi 26 octobre à Paris, la Ligue des droits de l’homme (LDH), l’association Survie et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) ont déclaré avoir envoyé la veille une note au tribunal de grande instance de Paris « pour soulever les manquements constatés dans l’instruction » afin « d’empêcher un enterrement de l’affaire et un déni de justice ». Lire aussi : Opération « Turquoise » au Rwanda : les blessures de Bisesero. Dictature argentine : la France autorise l’extradition de l’ex-policier Mario Sandoval. L’Argentine soupçonne l’ancien fonctionnaire, qui a déposé un recours devant le Conseil d’Etat, d’avoir participé à plus de 500 faits de meurtres, tortures et séquestrations entre 1976 et 1983.

Le gouvernement français a autorisé l’extradition vers l’Argentine de l’ancien policier franco-argentin Mario Sandoval, accusé de crimes contre l’humanité pendant la dictature (1976-1983), a appris Le Monde, mercredi 24 octobre, auprès des avocats du dossier. Après un long bras de fer judiciaire, le premier ministre français, Edouard Philippe, et la ministre de la justice, Nicole Belloubet, ont signé le décret autorisant l’extradition de cet homme de 65 ans installé en France depuis 1985.

A Berlin, la voix des poilus de 14-18 sort des limbes. L’hommage aux « femmes de réconfort » hérisse les nationalistes japonais. François Cusset, La Décennie, Le grand cauchemar des années 80. Taner Akçam, l’historien du génocide des Arméniens. EnquêteRéservé à nos abonnés. Guerre en Algérie : Macron va reconnaître la responsabilité de l’Etat dans la mort de Maurice Audin, torturé par l’armée française en 1957. La décision est historique et pourrait être à Emmanuel Macron ce que le Vél’d’Hiv fut à Jacques Chirac.

En Espagne, un décret pour exhumer la dépouille de Franco avant la fin de l’année. L’ancien résistant Arsène Tchakarian, le dernier survivant du groupe Manouchian, est mort. Arsène Tchakarian est mort samedi à l’âge de 101 ans, a annoncé sa famille. Il faisait partie d’un groupe de résistants dont 22 membres avaient été exécutés par les nazis en février 1944. A Dachau, le potager du Reich. Pedro Sánchez veut mettre fin à l’apologie du franquisme. Claude Lanzmann, le réalisateur de « Shoah », est mort. Israël condamne une loi mémorielle sur la Shoah portée par la droite polonaise. La controverse reprend en Israël sur la loi mémorielle polonaise concernant la Shoah.

Rwanda : chronique confidentielle d’un drame annoncé. Les secrets de la France au Rwanda 2|3. « Le Monde » consacre une série d’articles au génocide rwandais, au printemps 1994. Rwanda : le temps des archives. « Vietnam », la fresque monumentale d’une apocalypse. La propriété, c'est pas du vol! (C'est pire...) Lili Marlene. Hollande naturalise vingt-huit « tirailleurs sénégalais » Marine Le Pen choque en déclarant que « la France n’est pas responsable » de la rafle du Vél’ d’Hiv. A Cuba, les trous de mémoire de l’histoire officielle.

« Si c’est un homme » de Primo Levi, itinéraire d’un chef-d’œuvre. « L’hystérie des frontières a souvent fait le malheur des hommes » Génocide au Rwanda : le pape implore le pardon pour l’Eglise catholique. Des tablettes gravées vieilles de 14 000 ans découvertes dans le Finistère. La révolution russe en plan large. Michel Winock : « Fillon prend le risque de saper l’édifice constitutionnel instauré par de Gaulle »