Dans les « bibliothèques clandestines » du Net. Ces sites sont discrets. Pour y accéder il faut connaître leur nom car ils n’apparaissent pas dans les résultats de recherche. Les adresses s’échangent entre amis, collègues et passionnés. En anglais, on les appelle joliment des « bibliothèques de l’ombre », des « shadow libraries ».
Corne d’abondance pour certains, cauchemar des ayants droit, ce sont des sites web où l’on trouve des milliers et des milliers de livres numériques sous toutes leurs formes – des PDF, des ebooks, des epubs. Les pirates lambdas Illégal, le téléchargement de contenus protégés par le droit d’auteur est malgré tout entré dans nos vies numériques quotidiennes. Dans celles de Paul et Sergio par exemple. . « Je pirate pour le travail, parce que j’ai souvent besoin de comparer des versions allemandes et françaises du même texte. Sergio, thésard en lettres, dit pirater régulièrement sur Sci-Hub : Et donc il cherche dans les bibliothèques clandestines du Web. « Sur Sci-Hub ou Bookfi, par exemple.
Les débuts russes. Démocratie et Internet. À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ? Ce dossier, dont les sujets seront publiés entre la mi-novembre et la mi-décembre 2016, explore ces nouvelles formes d’expression, de concertation ou de revendication, politiques ou sociales. Il tente aussi d’éclairer les concepts qui leur donnent sens à l’heure du numérique.
À commencer, dans cette introduction, par le plus important de tous : celui de démocratie. Peu d’innovations technologiques ont autant été investies de promesses politiques que ne l’a été internet. Les deux espaces de la démocratie : restreint ou large ? La grande séparation : démocratie internet vs démocratie représentative. Une ressource pédagogique libre sur le droit d’auteur avec l’Université de Technologie de Compiègne – – S.I.Lex – Cela fait à présent un bon nombre d’années que je donne des formations sur le droit d’auteur et c’est une activité que j’ai toujours grandement appréciée. Au fil du temps, j’ai fini par accumuler une masse importante de matériaux pédagogiques, dont des supports de cours que je diffuse déjà en ligne sous licence libre.
Mais même si j’essaie d’y faire figurer l’essentiel, la lecture des supports ne remplace pas les explications orales qui peuvent être données pendant une formation. Du coup, cela faisait longtemps que je cherchais une occasion de pouvoir enregistrer un cours de base sur le droit d’auteur pour produire une Ressource Éducative Libre (REL). Or une opportunité m’a été donnée de donner corps à cette idée, grâce à une proposition de Stéphane Crozat, enseignant-chercheur à l’Université de Technologie de Compiègne. Je colle ci-dessous le plan du module, ainsi que les liens vers chacune des parties. Les notions de base du droit d’auteur Le fonctionnement du droit d’auteur WordPress: Internet a-t-il tué la hiérarchie du savoir. Dans le grand public, Internet a semblé souffler un vent de liberté pour certains, car il était devenu possible de publier des textes sans avoir besoin d'un intermédiaire. Si l'on part du principe que les médias tournent en vase clos, ne choisissent pas toujours les bons interlocuteurs (ou experts) et ne représentent qu'une partie de la réflexion qui se fait jour dans la société, c'est une excellente chose.
Ainsi a débuté dans les années 2000 la mode des blogs – forme dont la crédibilité a d'abord souffert de son premier usage comme journal adolescent. La victoire des moteurs de recherche (Google) sur les annuaires au début des années 2000 a marqué le triomphe de ce web mis à plat : des robots cherchent partout au lieu de se référer à une liste amoureusement concoctée par l'intelligence humaine des spécialistes. Notre web est devenu « horizontal » et cette manière même de penser a largement renouvelé les discours sur les organisations, voire sur l’éducation. La Vie numérique : podcast et réécoute sur France Culture. Des applis pour la démocratie. Des centaines de sites et applications espèrent redonner du poids à la parole citoyenne.
Le numérique peut-il changer la manière dont les citoyens ont voix au chapitre ? C'est ce qu'ont expérimenté Alexandre Lumbroso et Jonathan Attias. L'an dernier, ces deux jeunes réalisateurs se lancent dans une web série sur les graines et les semences, "Jardiniers, levez -vous". Des films sur "le combat des Jardiniers-citoyens pour préserver la biodiversité cultivée.
" Ils s'intéressent alors à l'interdiction faite aux maraîchers de planter ce qu'ils veulent. Puis ils décident d'aller plus loin et de lancer une pétition en ligne. Désormais, il existe des centaines de sites et applications numériques comme celle-ci, tournées vers une démocratie plus ouverte. Lire aussi Civic tech : ce que le web pourrait changer à la démocratie Le mouvement est mondial. Difficile encore de dire si ces civic tech bousculeront véritablement les prises de parole politiques.
NOUVELLE VIDÉO : découvrez la 1er programmeuse de l'histoire en LEGO stop motion grâce à @MarcAndreCaron. Gérard Berry : Pourquoi et comment le monde devient numérique. L'algorithme devient incontournable. Le numérique est partout. C'est une révolution avec ses clichés qu'il faut dépasser et une science informatique qu'il faut enseigner. Le passeur et informaticien, Gérard Berry nous dit "Pourquoi et comment le monde devient numérique" (leçon du 17 janvier 2008). Etat des lieux d’une recherche, la leçon inaugurale présentée au Collège de France est aussi le reflet des changements de notre monde et de nos cultures.
Hier, nous nous sommes penchés sur l'Etat social et les enjeux liés à la mondialisation avec Alain Supiot. "Avec la révolution numérique, c’est un nouvel imaginaire qui domine nos sociétés. Aujourd'hui nous explorons cette révolution avec Gérard Berry pour sa leçon inaugurale, "Pourquoi et comment le monde devient numérique" (Chaire d'Innovation technologique Liliane Bettencourt) le 17 janvier 2008 au Collège de France.
Pour la remise de cette médaille d'or du CNRS. Je reviens à l'hommage de ces collègues et je les cite : Intervenants. Vidéo : Stéphane Bortzmeyer sur un Internet et droits de l'homme. RSLN | Ces chercheurs qui pensent la société numérique. A l’heure où 50,7% des Français se connectent chaque jour à Internet sur leur smartphone, où les réseaux sociaux ont acquis une place considérable – de l’information à la conversation –, et où l’éducation est de plus en plus pensée à l’aune du numérique, il paraît plus que jamais nécessaire d’interroger notre société numérique. Comprendre les usages et pratiques qui rythment le quotidien, c’est aussi comprendre comment les citoyens vivent ces mutations et se les approprient, pour être en mesure d’y apposer un regard critique déterminant.
L’attention est-elle le nouveau mal du siècle ? Yves Citton, professeur de littérature française du XVIIIe siècle à l’université de Grenoble-3 et co-directeur de la revue Multitudes, s’est penché sur cette question d’autant plus prégnante à l’heure où émergent des mouvements dits « déconnexionnistes ». Pour lui, on aurait tort de comparer notre lien à la connexion à une addiction : Robots, cops ? _Tous les internets | Un tour du monde vu du web. L'Alphabet numérique - Podcast. Arte Future : Dossier sur le Numérique. Culture monde : L'art du mensonge (2/4) Faux profils & faux likes : derrière les paravents numériques. Worldbrain.arte. Vie privée et données personnelles, quelles différences. Si le droit à la vie privée et le droit à la protection des données personnelles ont tendance à être confondus, ces deux notions plutôt récentes ne recouvrent pas forcément les mêmes domaines.
La première trouve ses origines en 1890 sous la plume des avocats américains Louis Brandeis et Samuel Warren. Définie à l’époque comme le droit d'être laissé seul ou tranquille, elle devait surtout protéger d’attitudes abusives de journalistes. Aujourd’hui, la vie privée demeure un concept relativement flou : ses contours sont loin d'être arrêtés ; son caractère personnel renvoie à la notion de subjectivité et une définition applicable à tous apparaît impossible. En témoigne la barrière séparant la vie publique de la vie privée d’un individu lambda avec celle d’un homme politique. Données sensibles C'est dans ce large cadre que s’inscrit la notion de données à caractère personnel, définies comme des informations relatives à une personne physique identifiée. Safari part à la chasse Une loi dépassée ? Dossier Arte Future : Nos ordinateurs ont-ils la mémoire courte ? Le volume de données numériques générées par nos sociétés ne cesse d'augmenter.
Comment les stocker sur les supports traditionnels que sont les CD, DVD, disques durs qui se révèlent fragiles et de courte durée de vie ? Quelles sont les pistes de recherche actuelles qui pourraient conduire à l'élaboration de supports durables ? Quelle mémoire allons-nous transmettre aux générations futures ? Comment sauvegarder le patrimoine digital ? À quels problèmes juridiques et techniques se heurte-t-on ? Les présentateurs de Xenius rencontrent Dirk von Gehlen, journaliste munichois qui a conçu un musée 100 % numérique. XeniusComment résoudre les problèmes juridiques et techniques pour sauvegarder le patrimoine digital? Internet : la grande illusion ? | Square. De nouveaux moyens technologiques nous ont donné le pouvoir d'imaginer une démocratie directe, une société de partage mondial des informations et des services.
Une nouvelle voie d'économie collaborative se dessine entre le néolibéralisme et l'Etat. Ainsi pense Laure Wagner qui est co-fondatrice et porte-parole de BlaBlaCar, une entreprise française implantée dans 14 pays, leader mondial du co-voiturage. Elle croit à une évolution participative qui changerait les comportements et rendrait responsable les citoyens. Evgeny Morozov, chercheur et écrivain américain d'origine bielorusse, auteur de "Le mirage numérique.Pour une politique du Big Data" n'y croit plus et appelle à "une critique émancipatrice".
Il dénonce le business des flux de données en échange des multiples progrès numériques. Selon lui, la Silicon Valley et Wall Steet, c'est la même chose. Alors optimisme ou résistance? Réalisation : Jean-Bernard Andro – ARTE GEIE/ Zadig – France 2016. L’intelligence artificielle sans alternative. "Ce que le moteur à vapeur a fait pour nos muscles, l’intelligence artificielle va le faire pour nos cerveaux", prédit Hannes Gassert en introduisant la session des conférences Lift consacrée à ce sujet.
L'intelligence artificielle n'est plus un sujet de prospective. C'est un sujet d'aujourd'hui. Elle est déjà là. Nous l'utilisons déjà tous les jours, comme nous utilisons Facebook tous les jours. Qu'est-ce que l'ajout d'intelligence va transformer dans nos rapports aux machines et aux autres ? Que se passera-t-il quand nous ajouterons de l'intelligence artificielle dans Facebook ? Demain, l'intelligence artificielle dans nos conversations Ca tombe bien. Image : Alexandre Lebrun sur la scène de Lift, photographié par Ivo Naepflin.
Les premiers agents virtuels, comme ceux de VirtuOz, étaient limités à orienter les utilisateurs sur les sites web des entreprises notamment pour les aider à trouver les services qu'ils recherchaient. L’ordinateur apprend lui-même. Augmenter les réseaux sociaux ? Conférence La communication à l'ère numérique, rouages et enjeux de pouvoir par Yves Jeanneret - Iségoria 23 02 15. Une petite histoire de Google. Vous ne trouverez pas dans l’historique ci-dessous les blagues du 1er avril ainsi que toutes les «bonnes actions» qui alimentent la timeline officielle de Google, très instructive, pas plus d’ailleurs que les vélos ou le premier grand chef intégré au staff de l’entreprise, Charlie, qui cuisinait auparavant pour le Grateful Dead.
En revanche, la découverte au fil du temps de l’expansion tous azimuts de l’entreprise en parallèle des premières polémiques liées à son cœur d’activité est riche d’enseignement. Au-delà de son propre storytelling… Une vidéo qui résume en à peine plus de deux minutes l’histoire de Google jusqu’en 2009. Un beau panégyrique dans le plus pur style de la marque. 1996 – 2000 : en quête du moteur pur et parfait Août 1996 La première version du moteur de recherche est publiée sur le site de l’université Stanford, dans le cadre du projet BackRub, débuté en janvier 1996 par Sergey Brin et Larry Page, qui se sont rencontré dans cette faculté en 1995. Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire (C.E.M.U.) Université de Caen Basse-Normandie - Contributeurs - Canal-U. Présentation du module de droit de l’urbanisme présentation des travaux pratiques en électronique présentation du module equi-learning Dans le cadre du colloque « Université 3.0 : nouveaux enjeux, nouvelles échelles à l’ère numérique », qui aura lieu à Strasbourg du 27 au 29 mai prochain, l’ensemble des universités ont été invitées à réaliser des vidéos illustrant une ou plusieurs innovation(s) numérique(s) mise(s) en place chez elles.
Les réalisations sont à présent en ligne et certains projets sont saisissants… La playlist YouTube est ouverte. Sous la forme d’une présentation orale de type « ma thèse en 180 secondes, les vidéos n’excèdent pas deux minutes.