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Pourquoi éviter l'impasse que constitue la théorie des intelligences multiples en éducation ! ~ Par temps clair. La théorie des "intelligences multiples" de Gardner est implantée solidement dans la culture enseignante. Si on consulte les programmes de formation continuée destinés aux enseignants du secondaire en Belgique, ceux de l'IFC et du CECAFOC, en 2018-2019, on y trouve des formations consacrées aux intelligences multiples. Si on flâne en libraire et qu'on s'arrête au rayons pédagogie et psychologie, il y a toutes les chances de tomber sur des ouvrages consacrés au sujet. Les professionnels du monde de l'éducation se laissent trop facilement convaincre de la valeur de théories touchant les réalités qui les concernent alors qu'aucune preuve solide ne vient les étayer.

On a déjà parlé dans ces pages du cas de la Brain Gym, des styles d'apprentissage ou encore de la gestion mentale. Origine de la théorie Elève de Jerome Bruner, influencé par les écrits de Piaget, Howard Gardner s’inscrit naturellement dans la mouvance subjectiviste et constructiviste de son époque. Quelques remarques : Nous n'utilisons que 10% de notre cerveau. Tout faux, c'est un neuromythe ! Écouter du Mozart pour devenir plus intelligent ? L’apprentissage ne peut se faire que jusqu’à l’âge de trois ans ? Nous avons tout faux : ce sont des neuromythes, des croyances infondées sur le cerveau. À une époque où les neurosciences sont "sexy", combattre les neuromythes est nécessaire. Beaucoup d'histoires circulent sur nos capacités cérébrales : nous n 'utiliserions que 10% de notre cerveau ; du point de vue cérébral, tout se jouerait avant 3 ans ou 4 ou 5 ; notre cerveau serait au contraire tellement plastique qu'on pourrait apprendre sans souci le swahili à 80 ans ; écouter Mozart permettrait d'augmenter le QI...

La plupart sont fausses... mais nous sommes particulièrement enclins à tomber dans le panneau. Une conférence enregistrée en 2012. Elena Pasquinelli, chargée de recherches à l’Institut d’études cognitives, Ecole normale supérieure, auteur notamment de Mon cerveau, ce héros - mythes et réalité. Croyances chez les enseignants du primaire et du spécialisé à l'égard des neuromythes. Livret2014 V01 BD. Les neuromythes. * Les neuromythes sont parmi nous : comment les détecter et arrêter de croire aux contes de fées. Un neuromythe, c’est quoi ? D’après Steve Masson — professeur à l’UQAM et directeur du Laboratoire de Recherche en Neuroéducation — un neuromythe est une “croyance erronée à propos du fonctionnement de notre cerveau.”

Au-delà du fonctionnement de notre cerveau, on retrouve également sous l’appellation “neuromythe” une série de mythes liés à des croyances erronées à propos de notre fonctionnement psychologique en général. En anglais, nombreux sont les mots-clés qui regroupent, au final, des mythes divers et variés : “brain myths”, mais aussi “learning myths”, “psychological myths”, “developmental myths”… On trouve une littérature assez abondante sur ce sujet dans le domaine de la formation et de l’éducation. Mais, comme l’exemple de Marie-Louise ci-dessus nous le fait comprendre, les neuromythes sont aussi présents dans d’autres contextes organisationnels : RH (notamment en recrutement), management, leadership… En fait, les neuromythes sont devenus une légende des temps modernes.

* Les neuromythes. Mémoire malléable ou apprendre en dormant ? « Comment améliorer votre mémoire ? » : cette formule publicitaire fleurit en général à l’approche des examens scolaires ou pour accompagner la vente de produits de parapharmacie censés nous aider à développer nos capacités de mémoire et, par analogie, nos capacités intellectuelles. L’étude des processus mémoriels a montré que la mémoire est composée de plusieurs systèmes et qu’elle n’est pas située à un point unique du cerveau.

On sait également qu’elle n’est pas infinie et que la capacité d’oubli est indispensable à une bonne mémorisation. Il existe des techniques pour améliorer sa mémoire mais elles opèrent sur certains types de mémoires seulement et chez certains individus. Par exemple, le niveau d’expertise dans un sujet donné influe sur la zone activée lors de la mémorisation : ce ne sera pas la même zone selon que le sujet est expert ou novice. Le mythe des 10 % d’utilisation du cerveau Les origines de ce mythe restent floues. * Effet Mozart • Dictionnaire Sceptique. «Dès la naissance, nous possédons ce langage neuronal interne, et si on peut l’exploiter par les bons stimuli, on aidera le cerveau à se développer pour qu’il puisse s’acquitter de tâches comme le raisonnement.» «Nous avons exposé ces animaux [des rats] à différents types de stimulation auditive in utero et soixante jours après leur naissance, avant de leur faire passer l’épreuve du labyrinthe.

Comme prévu, les animaux qui avaient été exposés à la musique de Mozart trouvaient l’issue du labyrinthe plus rapidement, en commettant moins d’erreurs. Maintenant, nous disséquons leurs cerveaux afin de voir précisément ce qui a changé chez eux du point de vue neuro-anatomique en fonction de cette exposition. Il est possible que cette exposition intense à la musique constitue un type d’enrichissement qui présente des effets semblables sur les zones de l’hippocampe touchant la perception spatiale.» Terme créé par Alfred A. La Sonate en ré majeur pour deux pianos (K.448), 1er mouvement. * Ce que la recherche nous dit sur les styles d’apprentissage (ou retour sur un mythe tenace)

La recherche sur les styles d’apprentissage, dont les origines remontent aux années 1930, a vu le jour en Europe occidentale et aux États-Unis et a réellement pris son essor depuis cinq décennies. Durant cette période, la densité des travaux de recherche a été fluctuante, mais connaît depuis plusieurs années un renouveau, sans doute lié à l’engouement pour la psychologie cognitive. La psychologie y tient toujours une grande place, comme pour les premières recherches, mais aussi la médecine, le management, l’industrie, la formation professionnelle. L’éducation et la formation constituent également un vaste champ d’exploration.

De nombreux chercheur.e.s ont tenter de confronter leurs travaux en essayant d’identifier des méthodes permettant de comprendre les processus d’apprentissage des individus et de les classer selon une typologie visant à définir ce concept. De quoi parle t-on exactement ? Quel intérêt pour le(s) style(s) d’apprentissage ? Qu’attend-on de la recherche ? Psychométrie ? * Ce que vous croyez sur le cerveau humain est probablement faux. Temps de lecture: 5 min À l’occasion de la Fête de la science, qui se tient du 6 au 14 octobre, notre équipe de recherche en neurosciences du CNRS et de l’Université d’Orléans propose d’invalider quelques neuromythes, en organisant une animation sous forme d’un escape game. En voici le synopsis: panique au laboratoire de neurosciences! Le professeur Ciboulot a découvert que les neuromythes se répandent très rapidement dans la population et provoquent un dysfonctionnement du cerveau de toutes les personnes atteintes.

Il faut agir vite, avant que les neuromythes ne se propagent et que les dégâts soient irréversibles. Le professeur Ciboulot a besoin de vous. Vous devrez faire preuve de logique, d’observation et d’esprit critique pour découvrir la vérité sur les neuromythes. Mythe n°1: le volume du cerveau influence l’intelligence «Tu as un petit pois dans la tête!» Comparons maintenant le poids du cerveau des êtres humains modernes par rapport à leurs ancêtres. Connexions plus rapides. * Neuromythe : les styles d'apprentissage. * Lamap: Qu'est-ce qu'un "neuromythe?".

L'utilisation avertie des connaissances concernant le cerveau et ses fonctions peut nous conduire à de meilleurs choix et décisions, plus informés et conformes à la réalité. C'est le cas notamment dans le domaine de l'éducation, où le cerveau et ses modifications dues à l'apprentissage sont au coeur des pratiques. Mais pour que cette utilisation soit profitable, il est nécessaire qu'on sache identifier, dans la masse d'informations en circulation, celles fondées sur les faits. La place de plus en plus importante que prennent les sciences du cerveau dans notre société s'accompagne en effet par ailleurs de simplifications excessives, de distorsions des résultats expérimentaux et de leurs interprétations, de mécompréhensions - d'idées irréalistes, non fondées sur les faits, que nos propres intuitions et espoirs contribuent à renforcer. Un cas de neuromythe Les neuromythes sont une classe spécifique de croyances concernant le fonctionnement de notre cerveau Génèse des neuromythes Quoi faire?