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Noir.es/postcolonialisme

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« Nos plumes, nos voix » ? Création artistique et minorisation ethnoraciale - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société. Le « Jardin d’Amour » de Yinka Shonibare au musée du quai Branly ou : quand l'« autre » s'y met. 1Inaugurée le 3 avril, l’exposition « Jardin d’Amour » de l’artiste britannique d’origine nigériane Yinka Shonibare a fermé ses portes le 7 juillet 2007. 2Les palissades qui dessinaient les allées du labyrinthe ont été démontées, les mannequins inspirés de tableaux de Fragonard tout de wax vêtus ont été emballés dans des caisses qui ont regagné par camion les entrepôts de la galerie Stephen Friedman à Londres, avant d’être affrétées sur le prochain site de la tournée annoncée, mais encore inconnue ce jour. 3Le public a pu y découvrir une installation où, selon le commissaire et ancien directeur du projet muséographique du musée du quai Branly Germain Viatte, « Yinka Shonibare invente un étonnant « Jardin d’amour », une parodie de l’imagerie rococo inspirée des «Progrès de l’amour» de Jean-Honoré Fragonard.

Le « Jardin d’Amour » de Yinka Shonibare au musée du quai Branly ou : quand l'« autre » s'y met

Des couples d’amoureux vêtus de tissus africains anachroniques s’égaillent dans les frondaisons, fontaines et bosquets d’un labyrinthe. J.H. The Algerian Teenager Who Influenced Picasso and Matisse. Baya, Deux femmes, (Two women), 1947; Gouache on board, 24 3⁄4 x 18 7⁄8 in. (62.9 x 47.9 cm); Collection of Adrien Maeght, Saint-Paul-de-Vence, France © Photo Galerie Maeght, Paris In the 1940s, a 16-year-old girl captured the minds of the art world’s elite. The self-taught Algerian artist, Baya Mahieddine (1931-1988) — known as Baya — is finally being celebrated in the first North American exhibition of her work, at NYU’s Grey Art Gallery, through March 31. Baya used gouache as her primary medium, depicting a world without men but full of bright images of women, nature, and animals. The bold patterns in her work are attention-grabbing, but her life story is even more so. Sans titre. Sans titre. Écoute gratuite sur SoundCloud. Sexe, race et colonies: palmier d’or de l’exotisme colonial ? – De l'autre côté.

Polémique à l’occasion de la parution du livre Sexe, race et colonies (le titre de mon billet souligne le possible clin d’oeil des auteur.e.s au film Sexe, mensonges et vidéo Palme d’or à Cannes en 1989, clin d’oeil d’un mauvais goût certain s’il était avéré).

Sexe, race et colonies: palmier d’or de l’exotisme colonial ? – De l'autre côté

Ce livre-somme conduit par un petit groupe d’historien.ne.s spécialistes du champ colonial a suscité d’une part des réactions enthousiastes d’une presse prompte à relayer les efficaces stratégies médiatiques de Pascal Blanchard, et d’autre part des réactions indignées d’activistes décoloniaux et panafricanistes (lire par exemple le texte du collectif Cases rebelles, « les corps épuisés du spectacle colonial »). Je n’ai pas encore pu lire le livre – ce qui m’intéresse ici c’est, davantage que le contenu des articles, le dispositif de l’ouvrage et ses premières réceptions médiatiques. Revenons à l’essentiel. “Sexe, race et colonies”. Lecture matérielle (3). Effets et regards. Pour Thi Ba Voici le troisième et dernier billet d’analyse de l’ouvrage Sexe, race et colonies, qui concerne essentiellement les problèmes de réception.

“Sexe, race et colonies”. Lecture matérielle (3). Effets et regards

Le premier, “Sexe, race et colonies”. “Sexe, race et colonies”. Lecture matérielle (1). Caractères, nombres, paratextes. Pour Victorine et Marguerite J’ai lu Sexe, race et colonies, le livre polémique de l’automne dernier : j’ai lu le texte du livre, plus exactement les textes car ils appartiennent à plusieurs genres et fonctionnent sur plusieurs niveaux, j’ai regardé les images, et j’ai observé le lien entre le texte et les images.

“Sexe, race et colonies”. Lecture matérielle (1). Caractères, nombres, paratextes

Race et intersectionnalité. De l’exploitation esclavagiste, à l’exploitation capitaliste coloniale, puis « post » coloniale – Le blog de João. Cartographie du surplomb. Le concept d’intersectionnalité, élaboré il y a plus de trois décennies par des théoriciennes féministes de couleur pour désigner et appréhender les processus d’imbrication et de co-construction de différents rapports de pouvoir – en particulier la classe, la race et le genre – connaît certes aujourd’hui une reconnaissance académique, tardive mais importante, dans les sciences sociales françaises, comme en témoignent les nombreuses publications et les traductions qui se revendiquent du concept[4].

Cartographie du surplomb

Cependant, une fraction du monde universitaire, limitée mais importante par les positions institutionnelles qu’elle occupe, contribue à décrédibiliser scientifiquement cette approche en l’assimilant à une forme intellectuelle de communautarisme qui essentialiserait les identités. Pourquoi tant d’énergie dépensée à vouloir dévaloriser une approche qui a prouvé son utilité aussi bien scientifique que politique ? Prendre au sérieux les recherches sur les rapports sociaux de race. Depuis l’après Seconde Guerre mondiale au moins, le recours au registre de la « race » en tant que catégorie d’analyse (rapports sociaux de race, raci(ali)sation, caractéristiques ethno-raciales, etc.) suscite des controverses au sein des sciences humaines et sociales.

Prendre au sérieux les recherches sur les rapports sociaux de race

Celles-ci sont salutaires lorsqu’elles donnent lieu à des débats scientifiques argumentés et empiriquement fondés. Elles ont notamment permis l’analyse du racisme comme phénomène sociologique, analyse balisée en France par le travail de Colette Guillaumin publié dès 1972, puis les discussions d’Etienne Balibar (2018 [1988]) et les enquêtes des chercheur·e·s de l’URMIS dans les années 1990 (De Rudder et al. 2000). Néanmoins, certains arguments au sein de ces controverses relèvent moins du débat scientifique que de la pétition de principe. Profession philosophe (28/42) : Yala Kisukidi, philosophe de l'universel. Portrait de la philosophe Yala Kisukidi, pour qui Bergson fut un point de basculement : arrivée à lui avec des questions esthétiques, elle en sort avec des questions politiques, et elle étend aujourd'hui son domaine de recherche au champ des études post-coloniales.

Profession philosophe (28/42) : Yala Kisukidi, philosophe de l'universel

Les Chemins de la philosophie du vendredi vous emmènent chaque semaine à la rencontre de ceux qui ont fait de la philosophie leur métier. La philosophie est-elle une vocation ? Comment viennent les idées ? Comment se fabrique un concept ? À quoi ressemble l'atelier du philosophe ? Le modèle noir de Géricault à Matisse. Catalogues d'expositionCollectif, Cécile Debray, Stéphane Guégan, Denise Murrell, Isolde PludermacherCoédition Musées d'Orsay et de l’Orangerie / Flammarion - 201921,6× 28,8 cm - 284 p. - 274 ill.ISBN : 978-2-0814-8096-4Français45 € - disponible Centrée sur le dialogue entre le modèle et l'artiste, qu'il soit sculpteur, peintre ou photographe, l'exposition Le modèle noir de Géricault à Matisse explore l'imaginaire dans la représentation des figures noires à travers les oeuvres majeures de Gérôme, Cordier, Ward, Manet, Cézanne, Matisse, Nadar, Man Ray, etc.

Le modèle noir de Géricault à Matisse

Culture - How black women were whitewashed by art. Clash of the Titans was one of the most popular films of 1981.

Culture - How black women were whitewashed by art

Its glittering retinue of Hollywood stars told the story of Perseus, the demigod from Greek mythology who kills a sea monster and saves the beautiful princess Andromeda from being said monster’s lunch. Such was the film’s popularity that it was remade in 2010; the film managed a rather disparaging 26% on the Rotten Tomatoes site. How many of those rating the film had a classical education is unclear, but perhaps it would have performed better had its producers done their research. Penser le fascisme aujourd'hui… - par Alain Brossat. Moindre mal L’un des nombreux inconvénients du vocable « fascisme », c’est qu’il est une invective non moins qu’un concept de la politique.

Penser le fascisme aujourd'hui… - par Alain Brossat

Je peux me faire du bien et envoyer des signes d’intelligence aux initiés en évoquant tel remuant petit gauleiter des Alpes maritimes, cela ne fera guère avancer la cause d’une analytique du fascisme en France, aujourd’hui. D’une façon générale, entreprendre de remettre en selle « fascisme », comme idée de la politique, cela passe en premier lieu par l’établissement d’une distinction – entre ce qui est une idée du XX° siècle – le fascisme et ce sur quoi nous sommes appelés à réfléchir aujourd’hui toutes affaires cessantes : du fascisme.

Au sens où l’on dirait : « il y a du fascisme dans cette phrase, dans ce geste, cette proposition – il y a une inquiétante densité de fascisme dans l’atmosphère, c’est devenu irrespirable ! Les féministes musulmanes de France affichent leur différence. La première question primordiale qui s'est imposée à elles a été celle de la définition de l'expression «féminisme islamique». Malika Hamidi est une sociologue belge. Auteure d'une thèse sur les féministes musulmanes européennes en contexte postcolonial à l’Ehess Paris, elle est aussi membre du steering committee du projet européen «forgotten Muslim women in Europe» et militante, directrice générale du think tank European Muslim Network .

Autre figure célèbre du courant féministe américain, la sulfureuse Amina Wadud. Cette femme qui refuse l'étiquette de féministe, est une fervente promotrice de l'égalité homme/femme en islam. Épistémicides. L'impérialisme m'a TueR. Amandine Gay : "À qui réussit-on à parler ?" Entretien inédit pour le site de Ballast Vingt-quatre femmes, à l’écran. Les Femen, un féminisme de type néocolonial. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sara Salem (Doctorante à l'Institut des sciences sociales des Pays-Bas) Groupe féministe basé en Ukraine, une république ex-soviétique, les Femen se sont fait connaître depuis quelques années par des actions provocatrices de grande ampleur et une stratégie systématique de confrontation. L'une de leurs pratiques emblématiques consiste à manifester seins nus afin d'affirmer que leur corps n'est pas un instrument au service d'une société patriarcale, mais qu'il leur appartient.

Le corps des femmes étant instrumentalisé en permanence par les hommes et les médias, leurs manifestations sont une façon de se réapproprier le corps féminin comme symbole de résistance contre la société patriarcale. Se dénuder est donc un moyen par lequel les femmes peuvent "récupérer leur corps" dans le combat d'ensemble contre un système patriarcal. Au secours, la race revient! Treize scientifiques, généticien(ne)s, ethnologues, anthropologues, parmi lesquels Pierre Darlu, Franz Manni et André Langaney, s'alarment du « retour de la race dans les médias » .

Pour eux, « la race ne concerne en rien la génétique ou la biologie humaine » et « n’a de sens que pour ceux qui y croient et pensent en user ou en abuser » , écrivent-ils en réponse à Nancy Huston et Michel Raymond. Une stratégie éprouvée pour donner du poids à des idées indéfendables est celle de dénigrer radicalement celles des autres. Une illustration flagrante de cette tactique vient de nous être servie par Nancy Huston et Michel Raymond dans leur article Sexes et race, deux réalités : d’abord déconsidérer les spécialistes des sciences humaines et sociales, en les présentant comme sectaires et dogmatiques, ignorants de la réalité des sciences naturelles et aveugles aux progrès techniques.

Ensuite les accuser de déni de réalité. File:Murzynka - Anna Bilińska-Bohdanowiczowa.jpg. Des voix derrière le voile. Introduction. Publications de Ramón Grosfoguel. Le « dévoilement » des femmes, une longue histoire française. Dès l’origine, le colonialisme assoit une domination au nom de la « race » supérieure qui entend civiliser les « races » inférieures. Maryam Borghée, Voile intégral en France. Sociologie d’un paradoxe. POUR UNE PRATIQUE DE L’INTERSECTIONNALITÉ – badassafrofem. Jeux de voiles, expression du deuil féminin et valeur de l’enveloppement dans la quête de la déesse Déméter.

Sur la binarité coloniale homo/hétéro : une ébauche de réflexion. Comment écrire sur la « couleur » sans servir un imaginaire racial ? Il y a quelques années de cela, je publiais un roman titré A l'origine notre père obscur (Actes Sud, 2014) qui narrait l'histoire fictive d'une jeune fille vivant et grandissant dans ce que j'avais nommé « la maison des femmes ». Fatima Khemilat : «Le sexisme et le racisme sont deux combats étroitement liés» [Interview] Le blog de Décoloniser Les arts. Sexe, race et colonies: palmier d’or de l’exotisme colonial ? – De l'autre côté. A long overdue light on black models of early modernism.

Musée d'Orsay: Le modèle noir de Géricault à Matisse. Le féminisme en Afrique Subsaharienne, un concept mal aimé et pourtant… Il existe. – Nsi Mababu. What's the F* A long overdue light on black models of early modernism.