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ECO 6.4 La redistribution des revenus

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Grande Sécu : trois leçons d’une drôle de proposition. Le projet de grande Sécu sera-t-il enterré avant même d’avoir vu le jour ?

Grande Sécu : trois leçons d’une drôle de proposition

Les fuites, dans Les Echos, des conclusions du rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) semblent avoir coupé l’herbe sous le pied du ministre de la Santé, pourtant prêt à modifier les modes de remboursement de nos dépenses de santé. Grande Sécurité sociale : en quoi cela consisterait ? Olivier Véran cherche des idées concernant un éventuel élargissement du rôle de la branche maladie de la Sécurité sociale, prenant en charge les remboursements des complémentaires santé, abusivement appelées mutuelles dans le langage courant.

Grande Sécurité sociale : en quoi cela consisterait ?

Le ministre des Solidarités et de la santé, considéré comme favorable à une telle réforme, a demandé en juillet au Haut conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie la rédaction d’un rapport sur le sujet. Dans un document provisoire, dont plusieurs médias ont révélé les grandes lignes, ce groupe de réflexion envisage, comme lui invitait Olivier Véran, l’hypothèse de la création d’un système de grande Sécurité sociale, parmi quatre scénarios de travail mis à disposition d’un gouvernement se risquant à une telle réforme, que rejettent par avance les assureurs. Une prise en charge de la quasi-totalité des dépenses de santé. A quoi sert l’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie ? L’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie (l’ONDAM) représente le montant total des dépenses remboursées par l'assurance maladie pour une année donnée.

A quoi sert l’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie ?

Il est proposé par le Gouvernement et fixé par le Parlement au terme du débat sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (on dit le PLFSS) qui se déroule à l’automne comme celui sur le Projet de loi de finances. A la différence de ce dernier, le PLFSS n’a pas de portée budgétaire. Il vise, selon les textes officiels, à maîtriser les dépenses sociales et de santé en fixant les objectifs de dépenses en fonction des prévisions de recettes.

L’histoire de sa création mérite d’être racontée. En mai 1995, Jacques Chirac, qui a fait campagne sur le thème de la fracture sociale et du refus d’une maîtrise comptable des dépenses de santé, est élu Président de la République En novembre 1995, le premier Ministre, Alain Juppé, annonce une série de mesures destinées à profondément réformer la sécurité sociale. La « grande Sécu » refait surface avant les élections. « Instituer une Assurance maladie obligatoire couvrant à 100 % les dépenses de santé permettrait d’assurer à l’ensemble de la population une couverture de bonne qualité et de réduire les renoncements financiers aux soins », a lancé Pierre-Louis Bras en 2019, quand il était à la tête de la Sécurité sociale, avant de présider le Conseil d’orientation des retraites (COR). « Cette réforme se traduirait par (…) une économie d’au moins 7 milliards d’euros », a-t-il ajouté en faisant référence au montant cumulé des frais de gestion des complémentaires santé.

La « grande Sécu » refait surface avant les élections

La Sécurité sociale, au bord du gouffre depuis… sa création ! L’arrivée de l’automne annonce le débat annuel sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

La Sécurité sociale, au bord du gouffre depuis… sa création !

Par cette procédure le Parlement décide du budget alloué à la Sécurité sociale pour l’exercice comptable à venir. Aussi surement que les feuilles mortes tombent des arbres, le débat politique et médiatique se focalise sur le « trou de la sécu ». Les mots et les chiffres sont en ordre de bataille pour construire d’un même mouvement le problème et la solution. VRAI ou FAKE. Présidentielle 2022 : La République en marche survendrait ses mérites, selon France Stratégie. Publié le 14/10/2021 18:08 Mis à jour le 16/10/2021 17:23 Article rédigé par Dans son tract "5 ans de + pour l'économie et le travail", La République en marche met en avant les bons résultats du gouvernement face à la crise sanitaire.

VRAI ou FAKE. Présidentielle 2022 : La République en marche survendrait ses mérites, selon France Stratégie

Mais une étude de France Stratégie vient contredire ces résultats. "Grande Sécu", un projet pour réformer l’assurance maladie : de quoi s’agit-il ? Etendre la sécurité sociale oui mais comment et à quel prix ?

"Grande Sécu", un projet pour réformer l’assurance maladie : de quoi s’agit-il ?

C’est la réflexion que mène actuellement le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie. Réflexion dont les conclusions devraient être soumises prochainement (fin novembre 2021) au gouvernement. L’idée est de faire évoluer le système de santé actuel et la prise en charge médicale, peut-être même de modifier la part de couverture assumée par les mutuelles. "Grande Sécu", un projet pour réformer l’assurance maladie : de quoi s’agit-il ? Revenu d’engagement : et la montagne accoucha d’une souris. C’est l’histoire d’une promesse qui a fait pschitt.

Revenu d’engagement : et la montagne accoucha d’une souris

En juillet, Emmanuel Macron, déjà sans doute en campagne, annonçait pour la rentrée un nouveau dispositif en faveur d’une population particulièrement malmenée pendant la crise du Covid : les jeunes. Au programme ? Un « revenu d’engagement », c’est-à-dire le versement d’une aide économique pour les « Neet » (ni en emploi ni en formation) de moins de 26 ans.

La Sécurité sociale, au bord du gouffre depuis… sa création ! « Une brève histoire de l’égalité » ou comment poursuivre la réduction des inégalités. Livre.

« Une brève histoire de l’égalité » ou comment poursuivre la réduction des inégalités

Aider en argent ou en nature ? Dix siècles de suspicion envers les dépenses des pauvres. Après les sans-abri l’hiver et la fin de la trêve hivernale en mars, l’allocation de rentrée scolaire est en passe de devenir un nouveau marronnier.

Aider en argent ou en nature ? Dix siècles de suspicion envers les dépenses des pauvres

Revenu universel, de base, d’existence : de quoi parle-t-on ? On attribue traditionnellement l’idée de revenu universel à Thomas Paine, qui a défendu le droit au revenu dans son ouvrage La justice agraire publié en 1795. Celui-ci se justifie selon l’auteur par le fait que, alors que la terre avait originellement été donnée à tous les êtres humains, une partie d’entre eux a accaparé cet héritage et en a privé les autres. Taxer l'héritage, un mot d'ordre international. Pour aider la jeunesse frappée par la crise économique liée à l’épidémie de Covid, Bruno Le Maire a son idée à lui.

Un RSA jeunes ? La relance des emplois aidés ? Vous n’y êtes pas : pour le ministre de l’Economie, la solution c’est… d’hériter. « Vous avez un enfant de 20 à 22 ans qui n’a pas pu faire son stage, qui n’a pas eu son contrat, qui n’a pas eu la rémunération sur laquelle il comptait. Fs 2020 na 97 inegalites primaires redistribution decembre.

Revenu minimum et minima sociaux

Taxer les gagnants de la crise. La doxa fiscale est en train de changer et la France d’Emmanuel Macron passe, encore une fois, à côté du train. Il faut dire que le débat sur les nécessaires hausses d’impôts provient de deux pays assez inattendus : les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Le président démocrate Joe Biden veut augmenter l’impôt sur le revenu et les cotisations sociales des plus riches américains, qui gagnent plus de 400 000 dollars (332 000 euros) de revenu, ainsi que l’imposition des gains en capital pour ceux qui touchent plus de 1 million de dollars de rentes financières.

Il entend également accroître le taux d’imposition des bénéfices des entreprises de 21 % à 28 %, ce qui, soit dit en passant, le placerait en 2021 au-dessus du taux français (26,5 %, 27,5 % pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 250 millions d’euros). Une pierre jetée dans le jardin de la com’ du Medef ! Bref, l’avenir des Etats-Unis passe par une taxation accrue des plus riches et des entreprises. Crise sociale : 24 présidents de départements en appellent aux parlementaires pour un revenu de base immédiat.

Cinq départements de Nouvelle-Aquitaine,sur les 24 signataires, ont signé cette tribune pour un revenu de base immédiat au regard de la crise économique, aggravée par la crise sanitaire. Ils sont vingt-quatre départements en tout à tirer la sonnette d'alarme et à presser les parlementaires d'agir. " Assez de temps perdu" écrivent-ils. La crise sociale, qui accompagne le trou d'air économique et la crise sanitaire, s'accélère. Pour un revenu minimum sans contreparties. Le Secours Catholique et l'association grenobloise Aequitaz publient "Sans contreparties", un rapport qui plaide pour la mise en place d'un revenu minimum garanti inconditionnel. Pour un filet de sécurité qui joue pleinement son rôle. Encourager le retour à une activité professionnelle, en contrepartie du revenu minimum, l’idée séduit dans l’opinion.

Elle guide nos politiques sociales depuis 30 ans. Jean Merckaert : « Nous appelons à un nouvel âge des politiques sociales en France » Couvre-feu : une nouvelle aide exceptionnelle pour les familles précaires qui bénéficient notamment du RSA et des APL. Minimas sociaux : le mythe de la « désincitation au travail » Protection sociale : un pognon pas si mal dépensé. Notre modèle social coûte cher, c’est entendu. Quelque 27,2 milliards d’euros ont ainsi été versés au titre des minima sociaux en 2018, ce qui représente 1,2 % du produit intérieur brut (PIB). Sécurité sociale : le déficit attendu cette année à 44,7 milliards d'euros, un niveau record.

En plein contexte d'épidémie de coronavirus, il avait d'abord été estimé à 52 milliards d'euros cette année, mais il y a eu des rentrées d'impôts et les cotisations ont été moins mauvaises que prévu. Plombé par le Covid-19, le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre le niveau record de 44,7 milliards d'euros cette année, puis diminuer à 25,5 milliards l'an prochain, selon une synthèse de la Commission des comptes consultée par l'AFP, lundi 28 septembre.

Le précédent record, atteint en 2010 durant la crise financière, était de 28 milliards d'euros. RSA, prime d’activité, APL, ALS... Le plan de la CAF contre la fraude - 2020. We and our partners store and/or access information on a device, select basic ads, select personalised ads, measure ad performance, develop and improve products, create a personalised ads profile, create a personalised content profile, select personalised content, measure content performance, apply market research to generate audience insights, select basic ads, create a personalised ads profile, select personalised ads, create a personalised content profile, select personalised content, measure ad performance, measure content performance, apply market research to generate audience insights, develop and improve products.

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Sécurité sociale : déficit revu 52,2 milliards en 2020. La crise sanitaire du Covid-19 "plonge dans le rouge les comptes publics de manière générale et singulièrement les comptes sociaux", a indiqué Gérald Darmanin devant les commissions des Finances et des Affaires sociales de l'Assemblée nationale. Le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre un niveau "historique" de 52,2 milliards d'euros en 2020, soit sensiblement plus que les 41 milliards d'euros annoncés fin avril, a indiqué mardi 2 juin le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin. La crise sanitaire "plonge dans le rouge les comptes publics de manière générale et singulièrement les comptes sociaux", a souligné le ministre lors d'une audition devant les commissions des Finances et des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.

Des idées farfelues pour l'impôts - 2020. Mathilde Lignot-Leloup, Sécurité sociale - Quels risques doit prendre en charge la sécurité sociale ? Rémi Godeau, L’Opinion - La justice fiscale, c'est juste une illusion. Henri Sterdyniak, OFCE - Le trou de la sécurité sociale, c'est un mensonge !