background preloader

Histoire ancienne

Facebook Twitter

Les femmes, le théâtre et le pouvoir politique dans les Femmes à l’Assemblée d’Aristophane. † Charalampos Orfanos 1 Hansen, 1976, p. 130-134. 2 Aristophane, Assemblée, 383-388. 1Les femmes s’habillent en hommes dans les Femmes à l’Assemblée. Leur objectif est de s’emparer du pouvoir par un coup d’état pour ainsi dire numérique. En effet, le nomos athénien interdisait l’accès à l’Ecclésia pour quiconque n’avait pas une physis conforme à celle du citoyen athénien, autrement dit celle d’un homme adulte. L’idée comique du drame présenté par Aristophane aux Lénéennes de 391 av. notre ère consiste à détourner ce nomos, en profitant du topos selon lequel la limite entre la physis masculine et la physis féminine était incertaine à Athènes en raison de la décadence morale des hommes.

Le plan des conjurées consiste donc à employer des techniques de la mimesis théâtrale afin de changer provisoirement leur physis de femmes, en imitant celle des hommes. 2En vertu de cette nouvelle loi, le pouvoir à Athènes est légalement attribué aux femmes3 (Femmes à l’Assemblée, v. 455 s.) 15 Cf. 27 Cf. Pourquoi "rien n'est plus faux que d'admettre les racines gréco-latines de l'Europe" ? "Les Romains n'ont pas d'origine" Déconstruire la légende : Énée n'a pas fondé Rome La chercheuse tente de remettre en question cette idée qu'il existerait une identité au sein même de la culture romaine depuis ses origines antiques.

À commencer par la légende selon laquelle le Troyen Énée serait le père des Romains. Un raccourci de l'Histoire qui voudrait en faire le fondateur de Rome, alors qu'il n'en est rien. Il est vrai que Rome a toujours établi une certaine filiation culturelle avec le monde grec, mais si elle s'en est inspirée, c'était pour mieux s'en différencier. De même que pour l'autre interprétation, plus connue de la mythologie romaine, qui consiste à croire que Romulus aurait fondé la ville à l'emplacement du mont Palatin sur le Tibre au VIIIe siècle av J-C.

Dans son ouvrage et travail de recherche "Rome, la ville sans origine", l'historienne analyse ainsi le poème de Virgile, L'Énéide, qui raconte la légende de la fondation de Rome. Aller plus loin. La légende de Romulus : une approche comparative. Ce qui leur était raconté de leur fondateur Romulus, et dont les Romains ne remettaient pas cause la vérité factuelle, n’était guère reluisant.

Dans un accès de colère, il avait tué son jumeau Rémus, à qui les dieux avaient refusé, par le signe des douze vautours apparus dans le ciel dont son frère avait été gratifié, de fonder la cité que chacun d’eux voulait établir sur les bords du Tibre : lorsque Rémus s’était permis, par dérision, de sauter par-dessus le pomerium, la limite à peine tracée de la ville que Romulus était en train de faire surgir du sol. Plus tard, pour que les compagnons qu’il avait rassemblés, qui étaient des fugitifs, des individus en rupture de ban, disposent de femmes, il avait attiré à Rome les jeunes Sabines en organisant des jeux, cérémonie sacrée qui n’était qu’un stratagème pour les enlever à leurs parents.

L’histoire de leur fondateur avait donc des côtés très négatifs. Dominique Briquel, L’hellénisme en Bactriane. L’hellénisme, amené en Bactriane par les conquêtes d’Alexandre entre 329 et 327 av. J. -C., et ensuite sous les Séleucides, a duré environ deux siècles. Il s’épanouit sous des dynasties gréco-bactriennes qui disparurent vers 130 av. J. Crédit image. Deux constatations s’imposent. En Bactriane gréco-bactrienne, à Aï Khanoum, l’on découvrit des éléments purement grecs comme un gymnase et un théâtre, ou comme un usage précis et raisonné de la langue et de la littérature, ainsi que des systèmes de mesure, de poids, du temps (cadrans solaires, calendrier) mais encore un grand apport de techniques.

Si les divinités grecques figuraient au revers des belles monnaies frappées au droit du portrait du souverain, les divinités orientales ne furent pas ignorées, telle celle de l’Oxus, apparaissant dans des dédicaces du sanctuaire qui lui est voué à Takht-i Sangin, et dans des anthroponymes d’administrateurs du palais à Aï Khanoum. Henri-Paul Francfort, Bibliographie sélective : Francfort, H. Du plurilinguisme dans l’antiquité gréco-romaine | Assimil. Sarah Bernhardt dans le rôle de Cléopâtre en 1891. La reine d’Egypte était l’une des plus grandes polyglottes du monde antique.

Photo de Napoléon Sarony. Photo (C) RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski Parmi les arguments invoqués en faveur de l’apprentissage du grec et du latin, il en est un, canonique, presque proverbial : « C’est pratique pour apprendre d’autres langues étrangères ! Malgré une richesse linguistique indéniable… Prenons le cas du grec ancien. Cela n’a cependant jamais empêché les Grecs d’avoir conscience de leur unité linguistique, qui va de pair avec une unité religieuse, historique et culturelle. …une certaine désinvolture Or, et de façon paradoxale, si la seule richesse de la langue grecque pouvait assurer à ses locuteurs une certaine polyvalence, peut-être même des prédispositions à l’apprentissage des langues étrangères, il semble que peu d’entre eux aient eu à cœur de relever ce défi.

Qui sont les multilingues du monde gréco-romain ? Langage corporel. Achille, Ulysse… où est votre victoire? Pour écouter l’émission, appuyez sur la touche “Ecouter” ci-dessous ou téléchargez le fichier audio en cliquant sur l’icône “Télécharger” à droite du player (flèche vers le bas). L’émission est aussi disponible en bas de page sur Youtube. Durée totale de l’émission: 39’28. Il existe de très nombreux livres sur la guerre mais très peu sur la victoire comme si ce concept ne faisait pas recette…. Comment expliquer ce décalage et que signifie au fond « gagner une guerre »? Dans un ouvrage qui fera date, Gaïdz Minassian propose une réflexion aussi subtile que novatrice, sur la nature de la victoire des textes homériques jusqu’à nos jours. Une réflexion concentrique qui s’ouvre sur “un dialogue entre Achille, incarnation de la force, et Ulysse, personnalisation de la ruse, en présence d’Hector venu en observateur les voir s’invectiver sur les ambivalences de la victoire du Néolithique à nos jours” : comment définir la guerre et la victoire?

Vous souhaitez soutenir Storiavoce?