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Iran

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L’attentat manqué de Villepinte en 2018 a été « conçu par l’Iran », conclut une enquête belge. Les experts belges sont formels : l’onde de choc causée par la bombe aurait pu s’étendre sur une centaine de mètres, faire de nombreuses victimes et créer un mouvement de panique potentiellement mortel étant donné le nombre de personnes présentes.

L’attentat manqué de Villepinte en 2018 a été « conçu par l’Iran », conclut une enquête belge

L’engin, à base de peroxyde d’acétone (ou TATP) et télécommandé à distance, aurait dû exploser le 30 juin 2018 à Villepinte (Seine-Saint-Denis), lors d’un meeting du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), une coalition dont l’Organisation des moudjahidin du peuple iranien (OMPI) est la composante la plus connue. L’attentat a été déjoué in extremis, à Bruxelles, le jour où la bombe devait être acheminée en France. Quand les démineurs de l’armée ont prudemment provoqué la détonation, leur robot a été détruit et un policier a été blessé : l’engin était « sophistiqué, l’œuvre d’un professionnel », ont conclu les spécialistes. Lire aussi Cibles, auteurs…, radiographie des 78 projets d’attentat recensés en France depuis 2013. Iran-Etats-Unis : le récit de trois mois de provocations.

Washington veut que Téhéran se soumette à ses exigences. Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a présenté une liste de douze exigences auxquelles le régime iranien devra se soumettre LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gilles Paris (Washington, correspondant) Près de deux semaines après l’annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, son secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, a présenté, lundi 21 mai, dans les murs du think tank conservateur Heritage Foundation, ce qui fait désormais figure de feuille de route pour l’administration américaine.

Washington veut que Téhéran se soumette à ses exigences

L’heure est à la « pression maximale », qui doit officiellement inciter le régime iranien à changer de comportement, tout en alimentant le soupçon d’une tentative de Washington de favoriser un changement de régime à Téhéran. Lire aussi : Nucléaire iranien : l’UE tente de bloquer les sanctions américaines contre les entreprises européennes Il n’en est plus question désormais pour l’administration américaine. Doutes sur un éventuel isolement américain. Iran : manifestations rivales devant l’université de Téhéran.

Des centaines de personnes ont manifesté samedi, scandant des slogans hostiles au pouvoir, avant d’être dispersées par la police anti-émeute.

Iran : manifestations rivales devant l’université de Téhéran

La police a dispersé avec des gaz lacrymogènes des dizaines d’étudiants manifestant contre le pouvoir à Téhéran, samedi 30 décembre devant l’entrée principale de l’université de Téhéran. Le jour même, le gouvernement avait pourtant mis en garde contre les « rassemblements illégaux », au troisième jour d’un mouvement de protestation contre les difficultés économiques et le régime. Des centaines d’étudiants prorégime criant des slogans contre les « séditieux » ont pris un peu plus tard le contrôle du lieu, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Mais en fin d’après-midi, des centaines de personnes ont manifesté ailleurs dans le quartier de l’université, scandant des slogans hostiles au pouvoir, avant d’être dispersées par la police anti-émeute largement déployée.

Le mouvement touche de nombreuses villes. La dangereuse alliance entre les Etats-Unis, Israël et l’Arabie saoudite. Dans sa chronique, Christophe Ayad, responsable du service International du « Monde », rappelle que les trois pays, qui ont en commun leur détestation du régime iranien, cherchent à réduire son emprise sur la région.

La dangereuse alliance entre les Etats-Unis, Israël et l’Arabie saoudite

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Christophe Ayad Chronique. A peine le califat de l’organisation Etat islamique (EI) réduit à néant, les conflits, mis en sommeil – ou plutôt passés au second plan – le temps de l’apogée et de la chute du projet djihadiste, se réveillent au Proche-Orient. La revendication nationale des Kurdes d’Irak d’abord, qui a été rapidement anéantie, en attendant qu’on connaisse le sort réservé à leurs cousins de Syrie. Iran : attaques simultanées à Téhéran au Parlement et au mausolée de Khomeyni. Les médias officiels iraniens font état de deux morts au cours d’attaques qui ont visé mercredi des lieux hautement symboliques.

Iran : attaques simultanées à Téhéran au Parlement et au mausolée de Khomeyni

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Au moins deux personnes ont été tuées lors de deux attaques simultanées à Téhéran mercredi 7 juin. Une fusillade se serait produite dans l’enceinte du Parlement, au cœur de la capitale, tandis qu’un « attentat-suicide », selon les médias officiels, a eu lieu au mausolée de l’ayatollah Khomeyni, dans le sud de la ville. S’agissant de la fusillade au Parlement, le nombre de tireurs varie selon les sources ; certaines agences de presse font état d’un seul homme armé, d’autres parlent de trois hommes armés de fusils et d’un pistolet. Les agences ISNA et Fars ont fait savoir que trois personnes avaient été blessées, dont un garde de sécurité. Les médias officiels ont qualifié d’« attentat-suicide » l’attaque au mausolée Khomeyni, où des coups de feu ont été tirés. Liseuse.