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BRICS

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BRICS 2009-2014 : Cinq ans d’occasions perdues pour l’Europe… Lorsque les BRIC ont lancé leur club en 2009[1], leur objectif était simple : constituer un groupe suffisamment puissant pour initier une dynamique de réforme des institutions de la gouvernance mondiale dans le sens de leur adaptation aux nouvelles réalités du monde multipolaire dont ils étaient les principaux représentants : faire concorder poids de vote et participation financière au FMI[2] et à la Banque Mondiale, intégrer les contraintes des nouvelles puissances dans la « philosophie » de l’OMC[3], associer le dollar à un panier de monnaies des économies significatives de la planète en vue de la création d’une nouvelle monnaie internationale d’échange plus solide et représentative[4]… Ces pistes de réflexion ne remettaient pas fondamentalement en question le système « américain » précédent.

BRICS 2009-2014 : Cinq ans d’occasions perdues pour l’Europe…

Elles actaient de sa préexistence et proposaient de le compléter pour le rendre viable par rapport aux caractéristiques du monde du XXI° siècle. Mais ce n’est pas tout. Notes. BRICS : le camouflet des pays émergents à l’hégémonie américaine. En annonçant à Fortaleza (Brésil), la création de leur propre banque de développement et de leur propre fonds de devises, les pays émergents des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) sont en passe non seulement de torpiller l’ordre monétaire international, mais de déclencher une révolution géopolitique à l’échelle planétaire.

BRICS : le camouflet des pays émergents à l’hégémonie américaine

Car si le projet des BRICS va à son terme, c’est bien l’hégémonie américaine héritée de la Seconde guerre mondiale et l’omnipotence du roi-dollar consacrée lors des accords de Bretton Woods en 1944 qui seront battues en brèche. Résumons succinctement les conditions techniques de l’opération : Les conséquences géopolitiques Les conséquences de ces décisions sont sans appel pour le vieil ordre occidental chancelant : Vers un nouvel ordre monétaire international Le camp occidental tente bien sûr de faire bonne figure devant l’annonce. Il y eut cette alerte d’octobre 2009. Les BRICS contre le Consensus de Washington. La nouvelle du jour, c'est que ce mardi à Fortaleza, au Nord-est du Brésil, les BRICS, groupe des puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) combattent le (dés)Ordre mondial (néolibéral) par la création d'une nouvelle banque de développement et d'un fonds de réserve mis en place pour compenser les crises financières.

Les BRICS contre le Consensus de Washington

Le diable, évidemment, est dans les détails de la manière dont ils s'y prendront. La route a été longue et sinueuse depuis Ekaterinburg en 2009, lors de leur premier sommet, jusqu’à la contre-attaque, longtemps attendue, des BRICS contre le consensus de Bretton Woods - le FMI et la Banque Mondiale – mais aussi l’Asian Development Bank (ADB). dominée par le Japon, (mais répondant en grande partie aux priorités US) La Banque de développement des BRICS - avec un capital initial de 50 milliards de dollars – ne sera pas seulement orientée vers les BRICS-, mais investira dans les projets d’infrastructure et de développement durable à une échelle mondiale. VI eme Sommet des BRICS : Les graines d’une nouvelle architecture financière. Le lendemain de la finale de la Coupe du monde au Brésil, débutera le VI ème Sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

VI eme Sommet des BRICS : Les graines d’une nouvelle architecture financière

Forteleza et Brasilia seront les villes phares de cette rencontre qui aura lieu les 14,15 et 16 juillet pour asseoir enfin une architecture financière d’une nouvelle estampille sous le slogan : « Croissance incluante et solutions durables ». A la différence des initiatives de régionalisation financière asiatique et sudaméricaine, les pays des BRICS, en ne formant pas un espace géographique commun, sont moins exposés à subir des turbulences financières en même temps, accroissent l’efficience de leurs instruments défensifs. Un Fonds de Réserve monétaire nommé Accord de Fonds de Réserves (« Contingent Reserve Arrangement(CRA) » en anglais) et une banque de développement, appelée Banque BRICS, rempliront les fonctions de mécanisme multilatéral d’appui aux balances des paiements et fonds de financement de l’investissement.

Ariel Noyola Rodríguez. Brics : retour à la case crise. A history of the world, BRIC by BRIC. Goldman Sachs - via economist Jim O'Neill in 2001 - invented the concept of a rising new bloc: BRICS (Brazil, Russia, India, China and, later, South Africa).

A history of the world, BRIC by BRIC

Some cynics couldn't help calling it the "Bloody Ridiculous Investment Concept". Now that doesn't really apply. Goldman now expects the BRICS countries to account for almost 40 per cent of global gross domestic product (GDP) by 2050, and will include four of the world's top five economies. Soon, in fact, that acronym may have to expand to include Turkey, Indonesia, South Korea and, yes, nuclear Iran: What would that make? BRIIICTSS? The multitrillion-dollar global question remains: Is the emergence of BRICS a signal that we have truly entered a new multipolar world? Yale's canny historian Paul Kennedy (of "imperial overstretch" fame) is convinced that we either are about to cross or have already crossed a "historical watershed", taking us far beyond the post-Cold War unipolar world of "the sole superpower".

Dead in the woods. Les BRICS et la chute de l'autre mur. Nous vivons un partage des eaux, assure l’historien Paul Kennedy. « Tandis que cela arrive -sont très peu les contemporains qui se rendent compte qu’ils sont entrés dans une nouvelle ère », a-t-il écrit dans un article intitulé, précisément : « Sommes-nous entrés dans une nouvelle ère ? » (El Pais, le 3 novembre 2011). L’historien préfère ne pas aborder les changements brusques comme les grandes guerres, mais « l’accumulation lente de forces transformatrices, en grande partie invisibles, presque toujours imprévisibles, tôt ou tard, qui finissent par transformer une époque en autre distincte ». Dans son analyse, il remarque quatre « forces transformatrices ». La première est l’érosion constante du dollar qui a cessé de représenter 85 % des devises internationales pour se situer autour de 60%.

Nous marchons vers un monde dans lequel il y aura seulement trois grandes devises de réserve : le dollar, l’euro et le yuan. Le Yuan déploie ses ailes L’impossible hégémonie Chine.