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Culture participative (introduction et avant-propos) « Digital labor », plateformes et données (addendum à postface « Vu, lu, su ») – Introduction à l'architecture de l'information. J’ai constaté dans de récentes discussions qu’il circulait beaucoup d’idées fausses sur les relations entre travail, numérique et données. Je voudrais tenter de remettre quelques pendules à l’heure. Après les récentes polémiques autour de Facebook, c’est aussi l’occasion d’ajouter quelques pages à la postface de « Vu, lu, su ». Voyons d’abord ce que peut recouvrir et ne pas recouvrir la notion de « digital labor », puis nous approfondirons la façon dont les données sont exploitées par les plateformes et nous nous interrogerons sur la relation, souvent faite, avec les données personnelles. Le tout peut être résumé ainsi : 1) les traces que nous laissons sur l’internet ne peuvent être considérées comme le résultat d’un travail ; 2) le modèle des plateformes a besoin de traces non orientées ; 3) l’attention récente portée sur les données personnelles est la première limite sérieuse à leur développement.

Les traces ne sont pas du travail Anton Suzanne Le modèl. Les médias sociaux à l’école : un atout pour l’éducation. Les médias sociaux s’implantent en éducation. Ce dossier propose des pistes concrètes pour développer l’esprit critique des jeunes (et des moins jeunes!)

Dans leur utilisation. Un dossier conjoint École branchée et Carrefour éducation Les médias sociaux occupent aujourd’hui une place prépondérante dans le quotidien de chacun. Par exemple, selon l’infographie « 115 faits surprenants sur les réseaux sociaux », 92 % des ados disent aller tous les jours sur les réseaux sociaux et 71 % d’entre eux utilisent plusieurs réseaux sociaux. De plus, 58 % des adultes auraient un profil Facebook. Élèves et enseignants n’y échappent pas, et on s’en passe parfois difficilement. Les plateformes d’interaction sociale présentent plusieurs dangers, dont la désinformation, mais aussi plusieurs avantages lorsqu’elles sont utilisées adéquatement.

Or, ces outils interactifs s’implantent lentement dans le milieu de l’éducation. Ce dossier vise à aborder le sujet sous plusieurs angles. Sommaire Web 2.0 1. 2. 3. 4. Sur Twitter, le mensonge est plus viral que la vérité. Quels enseignements retenir de l'étude publiée dans la revue Science sur la diffusion des rumeurs sur Twitter ? Nous faisons le point. C’est une étude colossale qui vient d’être publiée dans la revue Science, dirigée par les chercheurs Soroush Vosoughi, Deb Roy et Sinan Aral.

Son objectif ne l’était pas moins : déterminer avec la rigueur que permet l’analyse des données, comment se propagent les fausses actualités sur Twitter. Celles qu’on appelle fake news et que l’étude préfère nommer false news pour enlever tout prisme idéologique au terme ont en effet été l’objet de réalités et de fantasmes depuis leur médiatisation après l’élection de Donald Trump en 2016. Pour cette enquête, les chercheurs ont eu un accès complet à la base de données de Twitter. Ils ont pu ainsi analyse 126 000 rumeurs, vraies ou fausses, relayées par plus de 3 millions de personnes entre 2006 et 2017. Que retenir de cette étude ?

Les mensonges sont plus puissants que la vérité. Les émotions en ligne ou l’économie du « like » Sur le Web, quand on aime on ne compte pas ses clics. Pas plus d’ailleurs que ses joies, ses peines ou sa colère. Dans un ouvrage consacré au Web affectif, on se propose de parler d’amour. L’amour que les plateformes Web permettent de transmettre et de recevoir via de nombreux signes émotionnels (emoji, likes, émoticônes, cœur…). L’amour que ces plateformes portent à nos énonciations émotionnelles afin d’affiner la collecte et le traitement des données nous concernant. L’amour, enfin, que les professionnels de la communication et du marketing semblent ressentir envers des technologies et des méthodes qui permettraient de capter, analyser et comprendre ce que nous ressentons. En somme, dans cet essai, nous tentons de penser l’économie du numérique au travers d’un prisme affectif. Alloing C., Pierre J., 2017, Le Web affectif. Cc pixabay Clker-Free-Vector-Images Alloing C., 2016, (E)réputation.

CC Pixabay Pixaline Kramer A., Di Guillory J. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux. L’Assemblée nationale fixe à 15 ans l’âge minimal pour s’inscrire seul à un réseau social. L’Assemblée nationale a terminé l’examen, mercredi 7 février, en première lecture des articles du projet de loi sur les données personnelles. Il faudra, désormais, être âgé d’au moins quinze ans pour s’inscrire seul sur un réseau social, comme sur tout autre service en ligne collectant des données personnelles.

L’Assemblée nationale a terminé l’examen, mercredi 7 février, en première lecture des articles du projet de loi sur les données personnelles, dont l’une des dispositions fixe un âge minimal pour le consentement d’un mineur seul à la collecte de données. Entre 13 ans et 15 ans, le consentement de l’enfant, ainsi que celui de ses responsables légaux devront être recueillis par les plates-formes.

En dessous de 13 ans, toute collecte de données par ce type d’acteur est interdite. Ce projet de loi modifie le droit français en vue de l’entrée en vigueur, en mai, du règlement européen sur les données personnelles. La propriété des données débattue. La mise en scène de la vie privée en ligne par les adolescents. Sphère privée, vie privée et intimité 1Que recouvre la notion de vie privée dans les pratiques de sociabilité adolescente médiatisée ?

Comment les adolescents fabriquent-ils une représentation de leur vie privée sur les réseaux sociaux, et selon quelles logiques ? Quelles sont les corrélations existant entre la mise en scène de la vie privée et la distribution du prestige social entre pairs adolescents ? L’objectif de cet article est de répondre à ces questions, en s’appuyant sur différents terrains d’enquête, relevant des médias sociaux, et en mettant l’accent sur la relation qui existe entre les notions de vie privée, d’intimité et d’exclusivité. 2Pour ce faire, il faut commencer par distinguer la notion de vie privée de la notion de sphère privée. Les adolescents et leur vie privée 1 Oremus, W. « Facebook Has Totally Changed Its Stance On Privacy. » Business Insider, 26 juillet 201 (...) 6Deux précautions s’imposent toutefois lorsque l’on parle du capital social des adolescents.

La construction identitaire chez les jeunes adolescentes à l'ère numérique. Anne Cordier : « Les adolescents sont conscients de leur difficulté à détacher » Peut-on parler d’addiction aux smartphones ? Le point de vue d’Anne Cordier, Maîtresse de conférences en science de l’information et de la communication à l’université de Rouen Je pense qu’il faut différencier l’addiction, au sens médical du terme, d’une dépendance plus générale à la technologie. En l’occurrence, on peut dire que les adolescents, comme les adultes, sont dépendants de la technologie. Elle n’est pas plus forte chez les uns que chez les autres.

Le rapport au téléphone, et plus généralement à la technologie, nous concerne tous. J’en veux pour preuve deux illustrations : la nécessité, souvent exprimée ces derniers mois, de réguler l’utilisation du téléphone et des mails professionnels lorsque l’on est dans la sphère privée (ce que l’on a appelé « droit à la déconnexion ») ; et les mesures de sécurité routière prises pour interdire l’utilisation du téléphone portable au volant, extrêmement accidentogène. À lire aussi Lire le deuxième point de vue du débat Newsletter. Nouvelles cultures et institutions de transmission. C’est là que le lien avec la question de la transmission se fait jour, dans ces mutations qui questionnent, redéfinissent les périmètres et le rôle des acteurs de cette socialisation culturelle. Encore faut-il procéder à un éclaircissement conceptuel : la transmission n’est pas la reproduction à l’identique de comportements d’une génération à une autre (sinon, la culture ne pourrait être vivante).

Elle suppose un processus de réappropriation, une action des héritiers qui est toujours également une transformation : cette transformation peut se matérialiser par un déplacement des contenus consommés, des modalités de consommation intégrant les innovations technologiques(22)Ainsi, les parents écouteront les Beatles sur un lecteur CD et les enfants Tokyo Hotel sur un MP3, mais les deux générations partageront un fort attachement à la consommation de musique enregistrée., etc. Pourtant, faut-il céder à l’illusion culturaliste d’une homogénéité de la jeunesse à l’égard des loisirs ? Observatoire Cemea : pratiques numériques des jeunes. Les humanités numériques par-delà les disciplines ? Le numérique est le nouveau lieu de nos connaissances. Comment apprendre à l’habiter, le parcourir, le cartographier, l’élargir ?

Et si pour rendre ce voyage possible il s’agissait de construire des ponts entre les disciplines ? Le 26 mars au lycée Jean Zay, un séminaire s’est ainsi attaché à saisir en quoi les « humanités numériques » constituent pour l’Ecole « un enjeu de transdisciplinarité ». Chercheurs, enseignants, cadres ont tenté d’approcher comment toutes les disciplines scolaires peuvent prendre en compte les réflexions, les ressources et les outils des humanités numériques au profit des apprentissages de l’élève.

Vers une transdiscipline ? Élie Allouche, chef de projet Numérilab à la Direction du Numérique pour l’Education, le rappelle dès l’ouverture de la journée : les humanités numériques constituent une « transdiscipline ». Marin Dacos, directeur et fondateur d’OpenEdition, conseiller scientifique pour la science ouverte, dresse un état des lieux. Philo et lettres. Manifeste des Digital humanities – THATCamp Paris.

Contexte Nous, acteurs ou observateurs des digital humanities (humanités numériques) nous sommes réunis à Paris lors du THATCamp des 18 et 19 mai 2010. Au cours de ces deux journées, nous avons discuté, échangé, réfléchi ensemble à ce que sont les digital humanities et tenté d’imaginer et d’inventer ce qu’elles pourraient devenir. À l’issue de ces deux jours qui ne sont qu’une étape, nous proposons aux communautés de recherche et à tous ceux qui participent à la création, à l’édition, à la valorisation ou à la conservation des savoirs un manifeste des digital humanities. I. Définition 1. Le tournant numérique pris par la société modifie et interroge les conditions de production et de diffusion des savoirs. 2. 3. II. 4. . – que se sont multipliées les expérimentations dans le domaine du numérique en Sciences humaines et sociales depuis un demi-siècle. . – qu’il existe un certain nombre de méthodes éprouvées, inégalement connues et partagées ; III. 5. 6. 7. 8.

IV. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Humanités numériques : un concept en définition. Les humanités numériques sont une des tendances fortes du moment. Il reste qu’elles constituent encore un territoire parfois obscur qui ressemble nettement à une forme d’auberge espagnole puisque chacun semble pouvoir y projeter ses propres désirs voire ses propres fantasmes scientifiques. Je ne pense pas y faire exception moi-même. Parfois, je me demande si ce terme ne correspond pas à un prolongement de l’effet web 2.0 mais dans la recherche. Cette dernière reprenant toutefois le contrôle en étant à nouveau le public prioritaire dans la recherche et le traitement de l’information. L’intégration des fonctionnalités sociales du web 2.0 s’avérant intéressantes mais insuffisantes, les humanités numériques refondent les intérêts pour de nouvelles formes de données peu exploitées ou sous-exploitées jusque-là. « Autant dans l’étude des productions culturelles que dans les propos sur la diffusion du savoir, la technologie tend à obnubiler les commentateurs. 1. 2. 3.

Sapere Aude ! Les humanités numériques et l’École | Numérique et éducation. Les humanités numériques : pourquoi sommes-nous concernés ? A l’image de ce qu’elles désignent déjà dans la recherche et l’enseignement supérieur, les humanités numériques à l’École pourraient de même qualifier l’émergence d’un espace d’échange interdisciplinaire ayant l’éducation pour finalité et le numérique comme environnement et langage communs [Doc. 1 et 3]. Mais le fait d’accoler cet idéal de développement et de partage des savoirs (1) à un tournant technologique est aussi un rappel que les savoirs (dans leur construction, leur organisation, leur représentation et leur diffusion) s’inscrivent toujours dans un contexte sociotechnique donné (2) [Doc. 2].

Il s’agit donc de penser le numérique comme culture et penser la culture et le savoir tels qu’ils sont modifiés par l’environnement numérique (qui est désormais l’affaire de tous et non des seuls techniciens). Les humanités numériques à l’École : quelle traduction pédagogique ? Notes Parcours de lecture « 1. 2. 3. Les humanités digitales : un renouveau pédagogique ?

Je publie ici ce travail initialement destiné à une revue de vulgarisation de la recherche, mais qui a finalement été refusé pour des motifs inconnus. Je préfère le mettre ici en ligne : il s’adresse à un public élargi car les initiés des humanités digitales n’y apprendront rien de particulier. J’espère néanmoins que l’année 2016 verra davantage de publications et de manifestations sur cette thématique (d’après mes infos, cela devrait être davantage le cas !) Le contexte des humanités est d’abord celui d’une interrogation des processus et méthodes de recherche avec l’utilisation de plus en plus fréquente d’outils issus de l’informatique. Parmi les définitions les plus générales et consensuelles, celle issue du manifeste du ThatCamp[1] de Paris 2010 apparaît comme étant la plus claire et la plus efficace : « 1. Pour nous, les digital humanities concernent l’ensemble des Sciences humaines et sociales, des Arts et des Lettres.

La participation à la transcription. L’annotation [4] Hirsch, B. Humanités numériques. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Exemple de recherche en humanités numériques : répertoire d'archives[1] sous forme d'analyse de réseau. Elles se caractérisent par des méthodes et des pratiques liées à l'utilisation des outils numériques, en ligne et hors ligne, ainsi que par la volonté de prendre en compte les nouveaux contenus numériques, au même titre que des objets d'étude plus traditionnels.

Les humanités numériques s'enracinent souvent d'une façon explicite dans un mouvement en faveur de la diffusion, du partage et de la valorisation du savoir. Définition[modifier | modifier le code] Manifeste des Digital Humanities - FR Les humanités numériques peuvent être définies comme l'application du « savoir-faire des technologies de l'information [et de l'informatique] aux questions de sciences humaines et sociales »[3] . « 1. Il arrive que les humanités numériques soient assimilées à l'« humanisme numérique » que propose Milad Doueihi dans Pour un humanisme numérique (2011). « Recommandé pour vous » : les algorithmes, ennemis de la découvrabilité ? | Meta-media | La révolution de l'information.

Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective Quel est le point commun entre le comté de Berkeley en Caroline du Sud, Hamina en Finlande et Jurong West à Singapour ? Ce sont quelques-uns des nombreux sites qui accueillent les célèbres « data centers » de Google. Un épais mystère entoure ces serveurs dont la firme n’a jamais voulu révéler le nombre exact.

Un chiffre est connu en revanche : 130 trillions, ou, si vous préférez, 130 milliards de milliards - c’est le nombre de pages hébergées sur le World Wide Web et répertoriées par ces serveurs. Une somme qui donne le vertige… Pourtant, l’immense majorité de ces contenus est destinée à rester ignorée, perdue dans les méandres de la toile. Résultat : nous nous bousculons tous sur les mêmes sites, les mêmes plateformes, les mêmes contenus. De la communication de masse aux médias de précision : petite histoire de la surabondance Des médias de masse, nous sommes alors entrés dans l’ère des médias de précision. Comment enquêter sur les algorithmes. L’algorithme : une notion info-documentaire à didactiser ? Algorithmes : comment sortir de sa "bulle culturelle"? L’appétit des géants. Comment fonctionne (réellement) l’algorithme de Facebook ? Dominique Cardon : "Le web est plus riche que les seules plateformes de réseau social"

Un algorithme est un éditorialiste comme les autres. Au-delà du mur : l’algorithme de Facebook mis à l’épreuve. L’information face à l’intelligence artificielle : promesses et dangers. Qu'est ce que l'identité numérique ? Entretien avec Olivier Ertzscheid. Quelle est notre identité numérique ? L'identité et la présence numérique. De la face au profil : l’aventure numérique des visages. Partager ses secrets en public (Louise Merzeau) Louise Merzeau - Dans le domaine public en 2018. Redocumentarisation de l'individu | Scoop.it. Savoirs CDI: Identité numérique, quels enjeux pour l'école ?

Louise Merzeau : "Il n'y a pas de mémoire sans une pensée de l'oubli" Fiche technique : le RGPD et les données à caractère personnel. RGPD : ce qui change pour les particuliers.